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24 Heures du Mans 1998 / 6 - 7 juin

Après avoir fait l'impasse sur les épreuves 96 et 97 où les Courage françaises rivalisèrent de malchance face aux protos Joest à moteur Porsche, retour en 98 où la course promettait avec en lisse les autos officielles de Porsche, Mercedes, Toyota et Nissan...

         Un superbe plateau cette année-là avec un temps au beau fixe. Les allemands ont déployé la « grosse Bertha » avec Mercedes et Porsche dont la 911 GT1 arbore une jolie robe immaculée tissée de liserés rouges et bleus. Chez Mercedes on la joue classique, teinte flèche d’argent. Côté soleil levant, la Toyota GT One voit rouge à travers sa bulle de cockpit type aéronautique. Nissan est aussi de la partie avec sa R 390 . En catégorie LMP1 les Courage françaises et Kremer allemandes (moteur  Porsche) se montrent moins véloces au vu des qualifications mais au Mans il faut surtout durer…Que de beau monde,  l’issue de la course est incertaine, c’est ce qui fait les meilleures éditions des 24 Heures  

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 Au départ les Mercedes jouent les filles de l’air mais les moteurs cassent : au cours de la 2è heure pour la 35 et lors de la 3è pour la 36 . Toyota prend la relève avec l’équipage 28 Brundel-Collard-Hélary  puis avec la 29 de Boutsen-Kelleners-Lees .

 

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La Toy 28 abandonnera sur sortie de route à la 15è heure . La japonaise rescapée(29) mènera la vie dure aux Porsche qui poursuivent cependant leur bonhomme de chemin si tant est qu’aborder à 300 km/h les chicanes des Hunaudières constitue une bonne promenade de santé. Pour certains pilotes c’est une formalité mais ces hommes semblent constitués d’une autre fibre que celle du commun des mortels. La Toyota  qui a superbement cravaché va être victime de sa transmission deux heures avant l’arrivée, abandonnant la première place à la Porsche 26

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de Mc Nish-Aïello-Ortelli qui l’emporte à l’usure devant sa sœur jumelle et la Nissan R 390 finissant à 4 tours des vainqueurs. La valeureuse Toy 29 abandonnera au cours de la dernière heure de course. Sur la route du retour, nous sommes persuadés d’avoir assisté aux plus belles 24 heures depuis 88.

SdS

Photos: 1  © O. Monge  /  2-3 DR

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