Dans les années soixante-dix les F1 se dévoilaient volontiers au contraire des voitures actuelles cloîtrées dans leur bunker aseptisé...
De nos jours on ne les déshabille que derrière les rideaux fermés à l’abri du regard indiscret des membres d’équipes rivales. Heureuse époque où trompettes d’admission,
boîtes de vitesse, échappements, museaux, radiateurs, pontons, suspensions,
cockpits délivraient leurs atours !
Les autos se complaisaient dans de fréquentes séances de striptease pour le régal
platonique des passionnés…
A notre époque, on se contente d’installer de ravissantes créatures légèrement
vêtues à cheval sur le nez de F1 en provoquant d’impressionnantes
irruptions pour ne pas dire « érections » d’appareils photos alentour. Tout ceci n’a
qu’un but commercial bien entendu ! Mais pensez à la déception des amateurs de
technique sans compter le courroux des mouvements féministes pour qui la femme
ne peut être considérée un objet décoratif apposé à cet emblème purement
machiste : une formule 1 (certains éminents psychiatres, peut-être eux-mêmes
malades, n’ont-ils pas défini cet engin comme le prolongement phallique du pilote ?)
La pudeur actuelle de ces dames formules 1 est à l’origine d’une réelle frustration
chez certains observateurs pour qui décortiquer les dernières trouvailles des
ingénieurs compte avant tout,
bien entendu !
GM
Photos: 1 à 4:© GM / 5 : DR