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James Hunt

Né à  Belmont (Grande Bretagne) en 1947, James Hunt, après une jeunesse sportive consacrée au cricket et au football, se rend sur un meeting de course automobile à 18 ans. Il y contracte le virus et commence à courir par ses propres moyens en tourisme sur une Austin mini...

Il passe à la monoplace en Formule Ford puis Formule 3 et obtient de bons résultats malgré une agressivité encore mal contrôlée, la presse anglaise le prénomme parfois James « shunt » (dérivation), en relation sa propension à s’accrocher avec des collègues ou sortir de la route.

La carrière de l’anglais va prendre de l’importance après sa rencontre avec un Lord britannique nommé Alexander Hesketh. L’aristocrate souhaite engager une voiture en formule 1. Nous sommes en 1973 et il choisit le Grand Prix le plus huppé, Monaco pour lancer son poulain et compatriote, c’est le rendez-vous des V.I.P ! La March privée roule bien et le Lord qui présente une légère surcharge pondérale s’amuse avec sa compagnie d’ « escort girls »! Une première encourageante, la sixième place est à la portée du pilote quand le moteur casse en fin de course. La saison se termine par une seconde place aux Etats Unis.

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Pour 1974, la March reçoit des modifications conséquentes et efficaces grâce à l’ingénieur Postlethwaite qui a bien travaillé sur le côté technique avec les subsides du Lord. Hunt porte l’image d’un original, un soupçon décalé avec sa dégaine de dégingandé chevelu, marchant pieds nus à la néo-zélandaise, toujours flanqué d’une ou plusieurs charmantes créatures. Côté pilotage, c’est cependant du sérieux, le pilote anglais taquine les meilleurs de la F1 et réalise 3 podiums. La saison 75 est fructueuse comme en atteste sa première victoire en Hollande mais Lord Hesketh arrête les frais à la fin de cette année, il a dépensé à l’excès en F1 et quitte sa posture de mécène. Pour 1976 Hunt est intégré dans l’équipe Mc Laren, l’une des meilleures écuries.

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Cette année-là, Lauda entame une nouvelle saison chez Ferrari  avec un titre de Champion du monde en poche. La Mc Laren de Hunt apporte la réplique à l’italienne mais lors du GP d’Allemagne, l’Autrichien subit un très grave accident qui l’éloigne des pistes jusqu’à Monza où il reprend courageusement le collier malgré ses brûlures. Entre temps Hunt a rattrapé son retard de points, la saison se joue lors de la dernière course, la pluie sévit et l’Autrichien de la Scuderia juge trop dangereux le pilotage dans ces conditions. Il abandonne et grâce à sa 3ème place, Hunt coiffe la couronne avec un point d’avance.

 

james hunt

 

La saison 1977 s’avèrera décevante, la nouvelle monoplace du british ne vaut pas la précédente, il finit 5ème au Championnat. Celle de 1978 s’avère beaucoup plus difficile, ponctuée d’une treizième place au Championnat. En 1979 il pilote pour l’écurie Wolf, l’enthousiasme de l’anglais s’émousse, des résultats désastreux dus à une mauvaise voiture le pousse à quitter la course à la mi-saison. Il se lance alors dans les affaires et devient commentateur des Grands Prix pour la BBC. Il décède brutalement en 1993, victime d’une crise cardiaque.

SdS

Photos:  DR

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