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Archives Mémoire des stands (Coeuret) - Page 2

  • Gitan de France - à relire

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    Voici la photo d’un gitan de France qui m’a valu quelques recherches car on ne l’a vue qu’une fois à ma connaissance, aux 1000 km du Nurburgring 1974, où la pub pour le tabac était interdite.
    Je me suis amusé à faire comme Henri sur sa combinaison, dans le texte qui suit…

    1974. Une bande de gitans, des copains d’abord, ont mainmise sur le championnat du monde des marques. Cœurs vaillants, ils n’économisent pas leur peine et font un tabac au volant d’un bolide qui ne roule pas mais vole, même s’il a perdu la voix envoûtante qui le caractérisait jusqu’en 1972.
    Non, les bougres ne carburent pas au papier maïs, plutôt à l’octane indice 100. Leur monture, un félin de couleur bleue, arbore la silhouette d’une jolie femme brune aux reins cambrés. À chaque départ, ils laissent un peu de fumée en suspension sur le tarmac.

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    Après être sortis vainqueurs du Cheval cabré en 1973 (certes de justesse) et l’avoir ramené à l’écurie l’année suivante, ils pétrifient leurs adversaires en 1974 : les Italiens d’Alfa, les Anglais de Mirage, les Allemands de Porsche ; tous ceux-là en effet n’y verront que du bleu. Après leurs exploits, le chef de la tribu les réunit pour leur dire qu’il jette l’épée l’année suivante. Si tu ne viens pas à Lagardère… Il sévira plus tard avec une équipe de football et des chevaux sans vapeur cette fois. 

    Nos gens du voyage reprendront la route, inlassablement, sous d’autres cieux, laissant leurs supporters pétrifiés à leur tour, une pointe amère fichée dans leurs cœurs de passionnés.

    GM

    Photo 1: DR  - (Henri Pescarolo a masqué la marque de cigarettes du sponsor de son équipe suite à l'interdiction de publicité sur le tabac en vigueur en Allemagne en 1974 - Circuit du Nürburgring)

    Photo 2: DR (G.Larrousse équipier de Henri Pescarolo sur la Matra 670C)

  • Mes 24 Heures 72

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    « Dis p’pa tu m’emmènes au Mans cette année ? Avec la réglementation 3 litres, Matra a de grandes chances de l’emporter. Ils ont bien préparé leur coup en s’entraînant uniquement pour cette épreuve. En plus Ferrari a jeté l’éponge !

    - Mais dis-donc le lundi qui suit, tu passes ton bac de français à l’oral. Tu dois revoir les textes que tu présentes, cette note est importante.»...

     

    Argument implacable. Cela s’appelait faire la lippe ! Il ne restait plus que la télé diffusant à dose infinitésimale et les ondes d’Europe 1 avec le flash heure par heure…

    Il passait le week-end de la «librairie de Montaigne» à Maison blanche, en compagnie de « Montesquieu et l’esclavage des nègres » côte à côte avec Beltoise et la casse d’un V 12 . « Arias de la Bruyère » ne pouvait rivaliser avec le flamboyant Cevert de l’équipe Matra. « La leçon de nature de Diderot » paraissait bien pâlotte face à la leçon de pilotage  de Hill sous la pluie. « Une nuit dans le désert du nouveau monde » de Chateaubriand  ne valait pas une nuit sur le circuit de la Sarthe ! Mérimée  proposait « la vision de Don Juan », plus prospère, le speaker des points horaires à la radio celle de la Matra 670 montant ses régimes dans la ligne droite des stands !

    Entre le silence méditatif de la librairie de Montaigne et les passages rythmés des voitures nettement audibles derrière la voix du journaliste, le contraste était saisissant. Philosophe Jekyll , le récit du sage ; pilote Hyde, le vacarme diabolique dans la courbe des Hunaudières…

    Matra n’aura pas la vie si facile. Après la douche froide Beltoise, l’abandon de Jabouille-Hobbs (boîte) ; sur fond de drame Bonnier, Ganley s’accroche avec Mc Beaumont précipitant l’issue de la course… A l’approche de la chicane Ford, c’est le soulagement pour Pescarolo-Hill, le premier nommé passant imperturbable le drapeau à damier flanqué d’un Cevert hilare, gesticulant…

    Ils avaient gagné ! La librairie de Montaigne vibrait, résonnait du tumulte de la foule en liesse.

    Rageant de n’avoir vu cela qu’à travers le petit écran, je décidais quelques temps plus tard de matérialiser cette victoire… Sur un morceau de bois évoquant la piste, posant les deux miniatures que Solido mit en vente quelques mois après…

    Mes 24 heures du Mans 72…Grand enfant !

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    GM    

    Photo: 1 © GM    /  2 DR

  • Le cimetière des éléphants

    J’ai assisté pendant environ huit ans au GP de Rouen les Essarts  dans les années 70 et début 80. J’habitais à cinquante km du relais.

    Le circuit normand était ma destination la plus proche. Dire qu’on appréciait son cadre, son ambiance était un euphémisme. Si sa descente représentait certainement un morceau de bravoure pour les pilotes, elle tenait du régal pour les spectateurs...

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  • Le marathonien de la Sarthe - à relire

     

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    Au sortir de la seconde guerre mondiale, après une longue interruption depuis l’édition de 1939, L’Automobile Club de l’Ouest devra attendre 1949 pour remettre sur pied l’épreuve mythique des 24 Heures.

    Les trois années succédant à la capitulation du troisième Reich s’avèreront difficiles, la reconstruction de la France est laborieuse, les tickets de rationnement perdurent jusqu’en 46, les premières épreuves succédant au conflit mondial se courent avec du matériel d’avant guerre. Le circuit des 24 heures a quelque  peu souffert de l’occupation allemande et de l’avancée américaine, la reconstruction de l’enceinte a été nécessaire. En 1949 la course renaît donc, Ferrari l’emporte avec la 166MM, modèle appartenant à Lord Selsdon piloté la majeure partie de l’épreuve par l’Italo-américain Luigi Chinetti. Pour la petite histoire, l’aristocrate britannique aurait entamé une bouteille de Cognac qu’il vida avant la course, il dut cuver au point de ne prendre le volant de son bolide par prudence qu’après plus de treize heures de course. 1950 voit les forces en présence s’étoffer, les usines reviennent, avec pour contrer les Ferrari de l’écurie  Chinetti : Aston-Martin, Jaguar, Bentley, Allard, Cadillac, Nash Healey et les Talbot Lago, issues de la formule 1 sortie en 48, engagées par Pierre Meyrat (T26C), André Chambas et Louis Rosier (T26 C-GS). Ces voitures légères destinées aux Grands Prix ont été modifiées, transformées en bi-places, équipées de frêles garde boue ainsi que de phares et d’une roue de secours. Leur moteur de 4,5 litres développe une copieuse puissance. Rosier a commencé sa carrière de pilote par le moto-cross puis est passé aux courses de côte sur quatre roues, il a ensuite grimpé les échelons de la compétition, s’attaquant aux 24 Heures du Mans en 1938 sur une Talbot Lago T150SS engagée par Chinetti, sans succès. La guerre marque l’arrêt de son activité de pilote, il participe activement à la résistance dans le maquis de Lespinasse. Le conflit terminé, Rosier va reprendre son activité sportive automobile au sein de l’Ecurie Tricolore, il crée ensuite la sienne et remporte en 49 le Grand Prix de Belgique, il revient au Mans la même année sur une Talbot « spéciale » mais abandonne en début de course. Rosier remet son ouvrage sur le métier au Mans en 1950 où d’autres voitures françaises mais de petite cylindrée briguent le classement à l’indice de performance : Panhard, Monopole, DB, Simca Gordini, Renault avec ses 4 cv.

    Au baisser du drapeau, Raymond Sommer caracole en tête avec sa Ferrari 195 S bleue.

     

    louis rosier

    Rosier sur la Talbot ne cherche pas l’affrontement direct, il reste en embuscade jusqu’au moment où des soucis mécaniques viennent perturber la ronde de la Ferrari de tête dont le support de dynamo casse. Rosier qui enfile les heures de pilotage domine alors la course mais dimanche matin il faut changer une rampe de culbuteurs. Louis qui est aussi mécanicien, va réaliser lui même l’opération et la bleue reprend sa ronde après 40 minutes. La Talbot repart, elle passera la Jaguar de Johnson-Hadley puis la Talbot soeur de Meyrat et va retrouver la tête après cette fantastique remontée. La déroute de Ferrari est consommée avec l’abandon de Chinetti. Le Français l’emporte devant la Talbot de Meyrat-Mairesse, suivent une Allard à moteur Cadillac, une Nash Healey et deux Aston-Martin DB 2.

    Cette belle victoire fut obtenue au prix d’une sacrée performance de Louis Rosier qui en plus de piloter durant un peu plus de 18 heures, remit en état sa mécanique, son fils et équipier Louis jr prit le volant durant 6 heures au total. Une légende courut longtemps, elle racontait que Rosier sr avait piloté quasiment toute la course, laissant le volant à son fils durant deux tours afin qu’il puisse s’alimenter… Elle fut démentie par Louis jr. Toujours est-il que ce « sacré » bonhomme de Rosier avait réalisé un bel exploit cette année-là. Cette prouesse, Pierre Levegh va la rééditer en 52 mais il cassera son moteur en fin de course sur une fausse manœuvre due à l’épuisement. Après les 24 Heures, Louis Rosier enchaîne avec les Grands Prix : deux victoires hors championnat à Albi et aux Pays Bas, il glane vaillamment 13 points au niveau mondial. Ne pouvant rivaliser avec les Alfa d’usine en Championnat du monde, Il remporte cependant le GP de Hollande puis celui de Bordeaux en 51(épreuves hors championnat). En 52, la réglementation F2 en Grand Prix sonne le glas de la Talbot, Rosier s’impose sur la Ferrari 500 à Albi et Cadours, à Albi encore et aux Sables d’Olonne en 53, encore des épreuves hors Championnat. Il pilote la Maserati 250F à partir de 54 lorsque Mercedes domine, obtenant une troisième place à Cadours puis une seconde position à Albi en 55. Rosier récolte 2 points en Championnat du Monde en 1956 au GP d’Allemagne, il est victime de blessures fatales lors d’un accident fin octobre aux Coupes du Salon à Montlhéry sur sa Ferrari 750 Monza dans la contre-courbe Ascari. Il mourra à l’hôpital quelques temps plus tard.

    louis rosier

     

    SdS / Louis Rosier (1905-1956) - Les Rosier père et fils /

    Photos: DR

  • Se souvenir de Montlhéry : 1000 km de Paris 1971

    1000 km de paris 1971

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    Par cette matinée dominicale de la mi-octobre, un temps incertain s’abat sur le plateau de St Europe...                      

    Dans la voiture qui m’emmena vers l’autodrome régnait une ambiance de première communion en ce qui me concernait, j’avais 16 ans. Un levant  rougeoyant embrasait le ciel derrière le pare brise, une journée exceptionnelle s’annonçait devant ce soleil de Linas, soleil annonçant la pluie.

     …Nous entrons dans l’arène, passant sous l’anneau de vitesse. L’ambiance est encore calme, le paddock bien garni, mon regard sature déjà. Les images le remplissent à un rythme accéléré. Couleurs, odeurs …Soudain, un hurlement saccadé fend l’espace alentour, un fauve mécanique s’apprête à en découdre…

    Un frisson parcourt mon corps. J’avais rêvé ce monde sur le papier glacé des revues, à travers les textes des reportages, entendu les bolides par  le haut parleur assourdi près de l’écran noir et blanc. Maintenant je l’avais devant moi, en chair, en métal et dans tous les composants nécessaires. Grâce au brassard aimablement confié, j’arpente la ligne des stands où les objets de ma convoitise sont sagement garés, gardés, bichonnés, à portée de mains…

    Le vieux Kodak prêté par mon père n’en reviendra pas non plus.Tout ce petit monde sera rapidement immortalisé sur les sels d’argent de la pellicule…

     …Chris semble perdu dans quelques pensées indétectables, songe-t-il au printemps qui pointe dans son île natale ? Ici ça sent l’automne et la fermeture de la saison.

    Jean Pierre embrasse d’un coup d’œil satisfait l’ensemble de la grille. Sur un tour, il s’est montré très véloce, n’échouant qu’à 2/10ème  de la 917 5 litres d’Helmut concentré au volant. Les deux techniciens  rigolent bien, l’agile 660 a tenu la dragée haute à toutes ses concurrentes. Leur travail est terminé, la Matra contrôlée et réglée « pile poil ». L’issue de la course ne dépend plus d’eux. On sangle Jean Pierre dans son cockpit…

    Le lièvre dans son gîte n’a qu’à bien se tenir, à la merci d’une truffe particulièrement sensible, d’un canon rigoureusement aligné. Le départ de Jean Pierre fut aussi canon…Syncopé par les montées en régime  stridentes de son V12...Jusqu’à ce que la boîte, torturée par le toboggan de Linas, rende l’âme …

     

    Ce matin-là, sur le plateau de st Eutrope, ce fut un bigbang dont je ne me suis jamais remis.

    1000 km de paris 1971

    JP Beltoise

    1000 km de paris 1971

    H Marko  

    1000 km de paris 1971

      H Pescarolo / Alfa Romeo 33 TT3   

    1000 km de paris 1971

    Porsche 917 K

    1000 km de paris 1971

    1000 km de paris 1971

    Ferrari 512M 

    1000 km de paris 1971

    Chevron 2L    

     

    Photos : © GM  / 1000 KM de Paris 1971 - Autodrome de Linas Montlhéry / Chris Amon, Jean Pierre Beltoise, Helmut Marko, Henri Pescarolo /                                                                                                                       

  • Gunnar Nilson pilote courage

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    Après s’être essayé au pilotage en Suède, Gunnar Nilsson débute sérieusement la compétition automobile sur le tard à 24 ans passés en 1973. Il effectue deux saisons d’apprentissage en Formule super Vee  puis en Formule 3  Allemagne l’année suivante. Le  pilote suédois remporte en 1975 le très coté Championnat d’Angleterre de Formule 3(8 victoires), il gagne aussi 4 courses de Formule Atlantique britannique cette année-là. Muni de ce bagage, Gunnar saisit une opportunité, prévu chez March en F2 l’année suivante, il profite du départ précipité de son compatriote Ronnie Peterson quittant Lotus pour la firme de Bicester. L’équipe de Colin Chapman « récupérant » un Suédois contre un autre à la suite d’un accord avec March, il devient donc l’équipier de l’italo-américain Mario Andretti de retour dans l’équipe anglaise après son incursion, elle-même précipitée mais fugace, chez Parnelli en Afsud et aux USA Ouest. C’est l’occasion d’apprendre, d’affiner son pilotage en formule 1 sur la Lotus 77, une voiture peu compétitive en début de saison causant la valse des baquets citée plus haut mais qui va progresser au fil des Grands Prix.

    Nilsson.jpgTrès vite, son talent se révèle, il monte deux fois sur la troisième marche du podium au cours de la saison en Espagne et en Autriche, termine cinquième en Allemagne et sixième lors du dernier Grand Prix au Japon. Il s’octroie une honorable dixième place au Championnat du monde, entrant  dans la peau d’un vainqueur potentiel de Grand Prix. En 1977 Mario Andretti, après quelques courses, fait de l’innovante Lotus 78 à effet de sol une redoutable concurrente, la tenue de route de ce châssis surclasse la concurrence cependant la lotus est fragile. Nilsson épaule son chef de file mais lorgne sur la victoire au volant de son efficace machine. Il est maintenant capable de remporter un Grand Prix, en fera la démonstration lors du GP de Belgique dans des conditions climatiques exécrables, une pluie battante en début de course. Malgré un arrêt pneus et deux têtes à queue le Suédois vaincra, attaquant sans relâche. Fou de joie sur le podium, il  réalise un de ses rêves. En début de saison, Gunnar avait finit cinquième au Brésil et en Espagne, aprèsla Belgique il termine quatrième en France, troisième en Angleterre. La deuxième partie de la saison verra ses performances décliner, il ne marque plus de point, victime de son moteur en Allemagne et en Autriche, de sa suspension en Italie, d’accrochages en Hollande et aux USA, d’un accident au Canada, de sa boîte au Japon. Andretti gagne 4 Grands Prix mais Lauda s’adjuge le titre mondial cette année-là, Nilsson est classé huitième au Championnat du Monde.

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    Lors de la dernière course au Japon, Gunnar est victime de malaises, de saignements en sortant de son cockpit après son abandon sur rupture de boîte de vitesses. Il subit des examens qui révèleront plusieurs tumeurs au cerveau ainsi qu’au foie. Durant l’intersaison, le suédois se fait opérer, la presse parle d’hépatite. Lotus pour la saison suivante lui a préféré Peterson jugé plus rapide aussi Gunnar a t’il signé pour la nouvelle équipe Arrows, il ne courra pas. Le suédois se bat, avec une énergie surhumaine diront plus tard ses proches, contre un cancer qui prolifère  malgré les traitements (chimio-cobalt) que ses médecins lui administrent. Au cours de l’été 78, la maladie lui offre une trêve, le pilote F.1 refait une apparition au GP d’Angleterre dans son ancienne équipe, montrant un corps secoué par le mal. Heureux de retrouver l’ambiance de la course, il masque sa souffrance et conjure le sort en annonçant que son cancer est en voie de rémission. Le crabe avait reculé pour  mieux préparer une nouvelle offensive, fulgurante celle-ci. On le retrouve méconnaissable le 13 septembre 78 suivant le cercueil de son proche ami Ronnie Peterson fauché par une embolie graisseuse consécutive aux blessures subies lors de son accident du Grand Prix d’Italie. Gunnar, de sa chambre d’hôpital, émet le désir de créer une fondation de lutte contre le cancer pour aider les médecins à faire progresser la recherche, y consacre son énergie qui s’amenuise. En octobre, il s’éteindra à l’aube de sa trentième année. Gunnar sur son lit d’hôpital s’était voué jusqu’au dernier souffle à cette fondation que sa mère, Elisabeth, pérennisera et nommera « Gunnar Research Fund ».

    SdS

    Photos:  DR