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  • Jim Clark

    Jim Clark, L’ « écossais volant » est né en 1936 à  Kilmany dans une famille de fermier aisé basé à Duns (Berwickshire). Alors qu’il était Destiné à pérenniser l’exploitation de son père, l’itinéraire de Jim biaisa vers la course automobile qui devint petit à petit une activité professionnelle. Il court d’abord avec le statut de  privé sur des autos sportives de série et fait la connaissance de Colin Chapman lors d’une de ces courses. Chapman décèle en lui des qualités de pilotage avérées. A partir de là naît un duo qui marquera durablement l’histoire du sport automobile mondial. L’un, Colin, exploitera ses qualités d’ingénieur constructeur tandis que l’autre, Jimmy, élèvera son talent de pilote au statut d’icône. Il détiendra longtemps le record de victoires en Formule 1 (Championnat du Monde né en 1950). Ses 25 succès seront égalés puis battus par son compatriote Jacky Stewart en 1973. C’est en 1959 qu’il participe à sa première grande course internationale, les 24H du Mans, sur Lotus Elite. Parallèlement il court en Formule 2 sur la Lotus de Chapman. L’ambition du constructeur anglais propulse l’écossais en F1. Ses voitures sont « ciselées », leur efficacité n’a d’égale que leur fragilité. Elles sont optimisées à l’extrême, notamment côté poids. Ce perfectionnisme le confrontera à quelques désillusions dans lesquelles il entraînera ses pilotes mais les succès retentissants des créations de Chapman marqueront deux décennies de F.1 . Les débuts de Jim dans la compétition reine datent de 1960. Des débuts laborieux dus à la fragilité de sa voiture la Lotus 18, il finit 5è à Spa. 1961 fut une saison difficile durant laquelle Clark fut impliqué dans l’accident mortel du pilote allemand Von Trips à Monza. Le succès arrive en 62, Il remporte deux courses hors championnat sur la Lotus 25 ainsi que trois victoires officielles alors qu’il cède le titre à Graham Hill lors du dernier Grand Prix sur défaillance mécanique.

    Jim Clark,

     

    1963 se termine en apothéose, il décroche 7 victoires sur 10 sur la gracile 25 et coiffe sa première couronne mondiale. Surtees sur la Ferrari va prendre l’ascendant sur l’écossais qui ne gagne que 3 courses en 1964, l’anglais de la Scuderia coiffe Graham Hill au championnat en fin de saison. Clark prend sa revanche en 65 sur une conquérante Lotus 33. Cette année-là l’écossais volant décroche la timbale sur l’ovale d’Indianapolis. A cette époque les pilotes F1 allaient souvent se frotter aux américains et complétaient leur saison par nombre de courses de Sport, F 2 et même de Grand Tourisme. Lors de l’hiver européen, beaucoup allaient courir le Championnat de Tasmanie en Australie et Nelle Zélande. Clark remportera 3 Championnats aux antipodes en 65, 67, 68. En 1966 la Lotus 43 à moteur Climax ne permet à Clark d’accrocher qu’une victoire.

    jim clark

     

    L’arrivée du moteur Cosworth en 67 le remet en selle (4 victoires- 3è au Championnat) mais les Brabham plus fiables empochent le Championnat. Clark égale lors de cette saison le record de victoires (24) de Fangio, une consécration. Au début de l’année 68, le duo Clark-Lotus 49 forme une association paraissant imbattable. Le Grand Prix d’Afrique du Sud en témoigne : pôle position, course menée de bout en bout, record du tour. Pour combler le vide entre cette course et le Grand Prix suivant, Jim va courir en Océanie et F2 en Europe. Son destin va basculer en Allemagne à Hockenheim. Peu à l’aise aux essais sous la pluie, la course de Jim tourne au drame. L’écossais sort brutalement dans la forêt. Une défaillance mécanique probable dans une courbe rapide met fin à une carrière qui promettait de se poursuivre victorieusement. Jim fut éjecté de sa voiture, décédera sur le coup à l’âge de 32 ans. Les ceintures de sécurité n’étaient pas encore systématiques sur les monoplaces, elles se généraliseront après cette tragédie.

    SdS

    Photos: DR / 1 -Dans la Lotus 49 (1967)

                      2 - 25 victoires

                          3 - Pit stop

                     

  • Printemps barbare

    DSCN5462.JPGLe roman d' Héctor Tobar situe ses personnages dans le sud de la Californie. Ils sont issus de deux sociétés diamétralement opposées. L'auteur fixe dans la première partie de son ouvrage l'existence d'une bonne mexicaine en situation irrégulière au sein d'une famille américaine aisée composée d'un couple avec leurs trois enfants. Une dispute entre époux née d'un incident futile la mène à devoir s'occuper seule des deux jeunes garçons du foyer. Les parents ont abandonné provisoirement chacun de leur côté le nid familial. L'évènement va prendre de l'ampleur lorsque la bonne décide de prendre la route pour confier les enfants à un hypothétique grand père. Revenus au bercail, les parents vont déclencher auprès de la police une recherche pour disparition des deux bambins... Une peinture sans concession de la société américaine du début du vingt et unième siècle confrontée au flux migratoire de ressortissants mexicains. Dans la première partie, l'auteur brode longuement, installant le lecteur dans un suivi indolent jusqu'à ce que l'action régénère son intérêt dans la seconde partie du livre...Les médias s'emparent du fait divers qui va tourner en affrontement entre les défenseurs des émigrés mexicains, issus d'un "peuple sous développé" et leurs pourfendeurs bien pensants nés de la société us traditionnelle.

    Traduit en français par Pierre Furlan / Titre original "The barbarian nurseries" / Editions de Noyelles