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24 Heures du Mans 1989 / 10 - 11 juin

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Une bataille triangulaire s’annonce pour ces 24 Heures, l’équipe Sauber Mercedes s’est particulièrement renforcée (trois voitures). Elle exhibe du lourd sous ses couleurs argent : un V8 de 5 litres turbocompressé, une carrosserie trapue qui chapote tout cela, l’ensemble fait penser au rouleau compresseur vis à vis de la concurrence. Les Jaguar semblent bien fluettes mais nous régalent toujours l’ouïe au son strident de son V12 atmo. Des écuries privées engagent la Porsche 962, un peu vieillissante mais valeur sûre, notamment celles de l’équipe Joest de  solide réputation.

 

Au baisser du drapeau, la Mercedes 61 prend la tête pour l’abandonner rapidement à la Jaguar n°3 qui fait office de lièvre dans l’équipe puis la Porsche 9 du Joest racing prend le relai, menant une belle cadence . Visiblement Mercedes est sur la réserve, se bornant à suivre scrupuleusement son tableau de marche en semblant attendre son heure.

 

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Après un sursaut d’honneur de la Jaguar n°1 de Lammers-Tambay-Gilbert-Scott, Mercedes affirme son hégémonie avec l’équipage 63 Mass-Reuter-Dickens qui accélère le rythme et domine le dernier tiers de course. L’équipe germano-helvétique enfonce le clou en plaçant sa deuxième voiture en seconde position, la troisième revenant à la valeureuse Porsche Joest n°9 de Stuck-Wolleck, vieux briscards du Mans. Après la course, nous déambulons côté stands. En contournant vers la chicane, nous tombons sur le parc fermés où la vision des bolides rescapés, délaissés, sales, encore chauds et portant les stigmates de leur combat nous peine un peu. Respect pour les bolides, les honneurs, les podiums sont faits de chair à l’exclusion de toute autre matière. 

SdS

Photos : DR / 1 : Sauber Mercedes - Porsche / 2 : Jaguar

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