En 2005, une nouvelle fois l’équipe Pescarolo affûte ses protos en vue de battre l’Audi R8 . L’ACO a révisé son règlement en pénalisant les turbos (dont les Audi) lestés de 50 kilos supplémentaires. Sur la Pescarolo C 60 « hybrid » , atmo non lestée, Emmanuel Collard fait parler la poudre et s’adjuge la pôle position sur une première ligne bleue tandis que les Audi représentées par l’équipe « Champion » (US) et Oreca (F), moins rapides, se placent en embuscade .
Sébatien Loeb, le rallyman, fait une pige chez Pesca et s’adapte vite au pilotage du proto français. Il fait une chaleur caniculaire, l’attente du départ nous semble bien longue, statiques que nous sommes afin de ne pas perdre notre place parmi le nombreux public. Une pénible séance d’U.V… Enfin la meute est lâchée, les véloces "Pesca" s’envolent, faisant illusion jusqu’à la deuxième heure de course.
Cela se gâte ensuite, des soucis mécaniques (boîte de vitesse) vont empoisonner la ronde des voitures françaises, contraintes à de fréquents arrêts aux stands. Une sortie de piste sera la cause de l’abandon de la 17 (Hélary-Loeb-Ayari) dimanche à 11H30. La 16 (Collard-Bouillon-Comas), après ses ennuis, va entamer une longue remontée vers la seconde place pour terminer à 2 tours des vainqueurs.
Entre temps les Audi ont pris la relève en tête, celle de Kristensen-Lehto-Werner (N°3) qui sont de sérieux clients au volant, se montre la plus constante .
Prenant la direction des opérations depuis le 48è tour, ils caracolent en tête jusqu’à l’arrivée.
L'épreuve se résuma donc en une course poursuite des Pescarolo, la 16 ne cessa tout de même de menacer les futurs vainqueurs, ce qui tint les spectateurs en haleine jusqu’au bout.
SdS
Photos: DR