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Archives Classic Courses (Coeuret) - Page 2

  • G P de France 1969

    L’équipe Tyrrell a démarré la saison en fanfare. Jackie Stewart s’est octroyé trois succès, le premier sur la Matra MS 10 en Afrique du sud puis sur la MS 80 en Espagne et Hollande. Seul Graham Hill a rompu les succès franco-britanniques sur le circuit de Monaco. A l’approche de l’épreuve française un absent de marque est signalé, il s’agit de Jack Brabham accidenté lors d’une séance d’essais à Silverstone...   

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  • A bout de souffle

    Le virage de Mulsanne approche, le moteur de la frêle Lotus MK XI se met à hoqueter. L’auto ralentit bien avant le point de freinage habituel de son pilote. Ce dernier louvoie pour tenter de réamorcer la pompe à essence mais sans résultat. La barquette N° 41 s’immobilise sur le bord droit de la piste...

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  • Denny "The bear"

    Denis Clive ne possédait pas le physique de son emploi. Look de bûcheron, de camionneur besogneux voire de bon père de famille grassouillet, c'est selon. Il paraissait toujours décalé lorsqu'il déambulait dans les paddocks. Loin en effet de l'archétype dans le domaine: jeune premier élancé aux dents longues, cheveux au vent ou aventurier plus mûr aux traits virils ...

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  • Spa endurance 1973

                                    1000 km de Spa Francorchamps 1973

                                         La course des gros cœurs  

    Henri Pescarolo détient le record absolu en course de lancien circuit de Spa Francorchamps (1) (14,120 km) en 313’’4, moyenne  262,461 km/h. Voici comment il en parle (2) : "Compte tenu de la longueur du circuit, nous ne pouvions faire que quelques tours durant les essais. Cela ne nous donnait que peu de temps pour comprendre le comportement de la voiture et faire les changements appropriés. Jai toujours aimé les virages rapides et la Matra 670 aussi.  Après Les Combes, nous arrivions sur les enchaînements de Burnenville, Malmédy, Masta, Stavelot.  Dans la courbe de Burnenville, nous passions à  300 kilomètres/heure sur une surface instable, nous étions les rois ... Le châssis était incroyable. Vous pourriez penser que dans les longues lignes droites, nous pouvions nous reposer un peu entre deux virages : erreur, en fait nous navions pas le temps de reprendre notre souffle. À 300 kilomètres/heure, nous savions que la moindre erreur pouvait tourner à la catastrophe ". 

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  • David Purley - à relire

    Héritier d’une famille anglaise ayant crée la célèbre firme des réfrigérateurs Lec, David Purley entre dans l’armée de sa très Chère Majesté où il va s’aguerrir et canaliser sa hardiesse. Un saut en parachute manquera de l’envoyer pour de bon au ciel, aussi lorsque le jeune homme quitte l’uniforme d’officier parachutiste, c’est inspiré par son ami Derek Bell qu’il se lance dans la compétition automobile...

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  • La vieille dame en jaune - à relire

     

    MKIV Sous tente.jpg

       

    La vieille dame en jaune installée sous la tente raconte…

     

    « Auréolée par ma victoire aux 12 heures de Sebring (mais sans Ferrari), je suis arrivée sur le Circuit de la Sarthe en début de semaine, je fus rassurée au sujet de l’attribution de mes pilotes, Bruce (Mc Laren) et Mark (Donohue) : le dernier vainqueur avec ma sœur aînée la MK II associé à un pilote américain prometteur

    Les essais s’étaient parfaitement déroulés. Le rapide Bruce obtint la pole en dernière minute devant ma compatriote ailée, j’avoue que sur ce tour il me fit peur...j’avais dominé les Ferrari et partirai en 24h du mans 1967tête de plateau avec la Chaparral à mes côtés : une foule énorme, un départ très émouvant, en épi, les pilotes nous faisant face. Tout ce passa bien, j’étais confiante, ma mécanique était robuste et le talentueux Bruce avait prodigué les meilleurs conseils à Mark. Ces derniers étaient convaincus qu’il fallait durer et donc en garder sous le pied, économiser mes freins fortement sollicités notamment à Mulsanne.

    (cliquer)

    24h du mans 1967

     

    Après un départ prudent, je fis donc    une course d’attente, fluctuant entre les troisième et quatrième places jusqu’à la quatrième heure de course…La nuit me parut longue,  Bruce lui n’y songea pas, profitant de la fraîcheur pour accélérer le rythme.

    Il me hissa jusqu’à la seconde place mais à la mi-course des ennuis de freins et d'embrayage me firent redescendre au classement. Mark repartit des stands le couteau entre les dents, son physique était décidément « craquant » comme disent aujourd’hui les jeunes filles… J’étais cinquième à la douzième heure, sixième à la dix-septième puis des abandons me relancèrent en quatrième position à la dix-huitième heure…                                                                                                                                                                              

    24h du mans 1967

    Quand au cours de la dix-neuvième mon capot arrière se             désolidarisa de mon châssis sous la pression aérodynamique, s’envolant comme un vulgaire couvercle de poubelle un jour de tempête, finissant son envol sur le bas-côté…Quelle poisse! On m’arrêta au stand où se tint un conciliabule interminable avec les officiels…J’apprendrai très vite qu’il me fallait finir la course dans la configuration de la vérification technique précédant la course. Un de mes pilotes devait donc récupérer ma tenue postérieure que les mécanos allaient tenter de me réinstaller, son état étant pitoyable.

    24h du mans 1967

     

    Il fallut donc scotcher mon capot provisoirement et rentrer à faible allure au stand où mes fidèles mécanos rafistolèrent cet appendice à grand renfort de chatterton argenté tout en sacrifiant deux ceintures… Oui vous avez bien entendu, deux de leur ceinture qui remplacèrent mes charnières arrachées. Elles furent rivetées et recouvertes de scotch, ma pudeur sauvée par cet équipement vestimentaire masculin, je finis donc ma course en quatrième position ayant perdu 48 mn au box. Heureusement j’avais suffisamment cravaché  pour maintenir mon classement. Quelque peu déçue au baisser du drapeau, n’ayant pu jouer la victoire obtenue par ma sœur la n°1 rouge, j’étais tout de même fière de mes 359 tours, la gagnante en totalisant 388… Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde ! »

    SdS

    Photos: DR / Ford MK IV N°2 - 24 H du Mans 1967/(Cliquer pour agrandir les photos 2,3 et 5)

     

     

  • Grand Prix de France 1967

    Au début de la saison 67 la Formule 1 a perdu Lorenzo Bandini qui périt dans les flammes lors du Grand Prix de Monaco . La Scuderia est durement touchée par sa disparition. Après ce drame Chris Amon, récemment engagé, endosse le rôle de leader de son écurie en terre sarthoise. Mike Parkes accidenté en Belgique est indisponible. Ludovico Scarfiotti, initialement prévu sur la liste des engagements, est entré en conflit avec son employeur. L’Italien n’est pas reconduit par la suite. Amon va donc tracer seul l’avenir de Ferrari jusqu’à la fin de la saison.       

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  • Grand Prix de France 1964

    Le Grand Prix de France se déroule pour la quatrième fois sur le circuit de Rouen les essarts. Dan Gurney y a remporté en 62 son premier Grand Prix sur une Porsche 804 dont ce fut également la première et unique victoire. Dix-huit engagés vont s’affronter sur le circuit normand. Jim Clark est en tête à ce stade du Championnat avec 21 points devant Graham Hill 14pts et Richie Ginther 9 pts, tous deux pilotes BRM. La Lotus 25 à moteur Climax de l’Ecossais a franchi 2 fois la ligne d’arrivée en tête lors des précédentes courses en Belgique et aux Pays Bas...

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  • Grand Prix de l'ACF 1947- 21 septembre

    Huit ans après le dernier Grand Prix de l’ACF (1939) remporté par Hermann Paul Müller sur Auto Union, le public français renoue avec une épreuve officielle organisée par l’Automobile Club de France. Deux ans auparavant en 1945, une fois la paix installée, la journée automobile de l’AGACI tenue au Bois de Boulogne avait déplacé la grande foule. Les Parisiens y retrouvèrent leur engouement pour les bruyantes mécaniques et l’odeur d’huile de ricin...

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  • Matra sauvé par Porsche

    1974 : une bande de gitans, des copains d’abord, ont la mainmise sur le Championnat du Monde sport prototypes. Cœurs vaillants, ils n’économisent pas leur peine et font un tabac au volant d’un bolide qui ne roule pas mais vole, même s’il a perdu la voix envoutante qui le caractérisait jusqu’en 72. Les bougres, ils ne carburent pas au papier maïs mais plutôt à l’octane indice 100. Leur monture, un félin de couleur bleue arbore la silhouette d’une jolie femme brune aux reins cambrés. A chaque départ ils laissent toujours un peu de fumée en suspension au dessus du tarmac. Après être sortis vainqueurs du Cheval Cabré en 73 puis l’avoir ramené à l’écurie l’année suivante, ils atomisent leurs adversaires. Les italiens d’Alfa (1), les anglais de Mirage, les allemands de Porsche n’y virent que du bleu. Après leurs exploits, le chef de la tribu les réunit et leur annonce qu’il jette l’éponge l’année suivante. Si tu ne viens pas à Lagardère…

     Et voici nos gens du voyage qui reprennent la route inlassablement, sous d’autres cieux…Laissant leurs supporters un moment pétrifiés avec une flèche amère fichée dans leur cœur de passionnés.

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