Sur le Speedway américain en cette fin janvier les observateurs ont-ils l’impression de vivre la fin d’une époque ? Celle des fantastiques prototypes sport dotés de copieux moteurs 5L et de superbes carrosseries. Si ce n’est le cas, l’heure de la fermeture sonne pourtant bien. Tel est le souhait de la FIA qui va redistribuer les cartes la saison prochaine.
Archives Racing'memories (Coeuret)
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24 H de Daytona 1971: Penske défie Porsche
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La Décennie Fangio / Grand Prix de l'ACF 1954
D’un souffle entendu…
« Prêté » par Mercedes qui a retardé la sortie de sa voiture, le Champion du Monde argentin a remporté les Grand prix d’Argentine et de Belgique sur une Maserati en début de saison avant de rentrer dans le giron allemand au volant de la nouvelle Mercedes W 196. Enfin prête pour l’épreuve française, cette dernière répond à la récente réglementation, moteur 2500cc atmosphérique (ou 750 cc suralimenté), carburant libre. En terre rémoise l’impressionnante « machine de guerre » va survoler la course.
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Ligier JS1 l'auto des deux frères
Jo Schlesser et Guy Ligier étaient des frères de course. L’idée de développer et de commercialiser une voiture de sport germa petit à petit dans leur esprit. A force de dévorer les kilomètres au volant de toutes sortes de bolides, de ressentir les défauts, les qualités des engins qu’ils pilotaient, les deux compères engrangèrent dans leur subconscient un cahier des charges idéal. Devait en sortir la concrétisation d’un projet qui leur tenait à cœur.
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J.A. Grégoire : l'obsession de l'innovation
Jean Albert Grégoire fut un stakhanoviste de l’innovation. Lorsque cet ingénieur de Polytechnique se lança dans la conception automobile son esprit se tourna naturellement vers les champs à peine explorés.
Son attrait pour la novation le tint toute sa vie comme sa volonté de créer librement sans être cloisonné dans l’étau d’un grand constructeur.
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Balade écossaise - Monza 1965
Les deux pilotes britanniques sont au coude à coude en cette fin de course. Un Grand Prix haletant. Deux équipiers que le drapeau à damier doit départager. L’un est à la recherche de son premier succès tandis que l’autre, pilote confirmé, est déjà entré dans le cercle des champions du monde.
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la malédiction des graves noires
Une fois arrivé au sommet du Puy de Dôme à quelques encablures de Clermont Ferrand le visiteur, en plus d'admirer le remarquable panorama du site, prend conscience qu'il visionne la plus grande chaîne volcanique d'Europe. Elle culmine à 1885m au sommet du Puy de Sancy. L'ensemble du domaine géologique est endormi depuis environ sept mille ans. Le Puy de Gravenoire, un des nombreux petits volcans de la chaîne, surplombe le circuit automobile de Charade. Il est composé d'un mélange trachy-basalte, roche noire ou parfois rouge issue du refroidissement qui a suivi la fin de l'activité sismique. Bien que reposant paisiblement dans cet écrin jadis chaotique ces roches n'en sont pas pour autant inoffensives.
Ceci nous amène à évoquer deux épisodes concernant le Grand Prix de France automobile de Formule 1...
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Jour de fête pour Giorgio
Jour de fête pour Giorgio
Giorgio Polleti voit le jour à Varese au nord de Milan en Lombardie. Son père est menuisier charpentier, sa mère travaille à la poste locale. Son oncle est employé par la firme MV Agusta. A l’aube de son adolescence le jeune garçon s’intéresse à la mécanique. Lorsque l’oncle Sergio visite la famille pour y saluer sa sœur et son beau frère le petit est subjugué par sa moto. La première fois que l’oncle l’emmena faire un tour sur sa machine rutilante Giorgio fut impressionné et marqué à jamais par la vitesse, la sonorité de l’engin et la sensation de liberté que lui procura cette virée en deux roues. Il en redemanda souvent…
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La journée bien arrosée de James Hunt - 24/10/76
Il pleut des hallebardes en cet après midi de Grand Prix sur le circuit de Fuji. Ce 24 octobre pour sa première incursion en Asie, la Formule 1 est confrontée à un temps de chien lors de cette conclusion du Championnat du Monde. Ce Grand Prix revêt une importance capitale. Deux pilotes sont en passe de coiffer la couronne mondiale...
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24H du Mans 1930 – plateau homéopathique et joint homocinétique
Dix-neuf inscrits sur les tablettes de l’Automobile club de l’Ouest cette année-là. Charles Faroux et ses collaborateurs s’inquiètent de la désaffection des constructeurs. Certes l'effervescence de ces années folles, ainsi nommées par les historiens, engendre une course effrénée à la production. Les marques ont autre chose à faire qu’à dépêcher des équipes sur le circuit des 24 Heures pour défier des adversaires. Une alternative se présente : accepter et encourager les initiatives privées.
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Rancards à Montlhéry - 15 octobre 1967
Le bon vieil autodrome parisien fête son centenaire en cet automne 2024. L'occasion de revenir sur une des courses qui firent sa renommée...
Ils étaient nombreux à s’être rancardés sur le plateau de St Eutrope en ce dimanche matin automnal. Le but : admirer encore une fois les sports protos en action sur le sol national pour les spectateurs qui avaient fait le voyage au Mans en juin. Quant à ceux qui avaient manqué la course du siècle dans la Sarthe l’occasion de voir à l’œuvre une belle brochette de ces spécimens de l’endurance...