Palette de huit portraits capturés il y a un demi-siècle. 1970 C’est l’année du renouveau dans l’hexagone où le Général a cédé son emprise puis tirer sa révérence. Deux ans auparavant une foule de jeunes escogriffes réclame un ordre nouveau. L’année suivante l’auguste homme coupe la branche sur laquelle il est assis au nom d’un référendum …Un ex banquier d’allure bonhomme à la clope collée au bec prend la relève...
Archives Racing'memories (Coeuret) - Page 5
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Etoiles...
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Grand Prix de Mexico 1964...Ultimes tours pour un titre
Le drapeau s'abaisse devant les dix-neuf pilotes qualifiés pour le dernier Grand Prix de la saison. Trois d'entre eux peuvent prétendre au titre mondial. lors de la course les trois hommes vont tour à tour se positionner en virtuel champion du monde. jusqu'à ce que le sort désigne l'élu qui bénéficia de deux coups de pou(ss)ce pour coiffer la couronne.
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24 H de Daytona 1969 course à l'élimination
Le circuit de Daytona en ce début février 1969 fut le théâtre d’une course dont le scénario se résuma à un seul qualificatif : « indécis ». En matière de course automobile comme chacun le sait tout peut se produire mais en cette année la destinée mit du temps pour élire son vainqueur. A n’en pas douter elle affichait la fibre Yankee.
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1924 : Rallye automobile de Monte Carlo digest
Né en 1911 puis interrompu en 1913 le Rallye Automobile de Monte Carlo renaît après la première guerre mondiale sous l’impulsion d’ Antony Noghès. Ce dernier reprend l’organisation en main et adjoint une boucle supplémentaire passant par le col de Braus près de Sospel. Il exige que tous les véhicules soient mis en route par un démarreur électrique, reporte l’épreuve en mars .Il ouvre également une catégorie pour les motos, avec ou sans sidecar (1) ! D'un autre côté, il révise le règlement datant d’avant la Première Guerre mondiale.
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Chienlit à Mexico City
Au volant de sa Tyrrell Jackie boucle son trente-quatrième tour lorsqu’à la sortie d’un virage son regard se fixe sur le chien qui traverse le tarmac. En une fraction de seconde la trajectoire de la monoplace et celle de l’animal se croisent. Le choc est violent et l’écossais perd le contrôle de sa F1 dont un demi-train avant est détruit…
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Poursuite effrénée
Grand Prix d’Espagne 1971
Le petit monde des Grands Prix se retrouve dans le parc de Montjuïc en Espagne pour le deuxième rendez-vous de la saison de Formule 1. Mario Andretti mène le Championnat devant Jackie Stewart. L’Ecossais est à la recherche d’une première victoire au volant de sa Tyrrell Cosworth. L’Américain a lui enregistré un succès chanceux en Afrique du sud après la défaillance de suspension subie par Denny Hulme. Ce dernier était en tête à cinq tours du drapeau à damier...
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Tricher n'est pas courir
Concevoir une voiture de course oblige à se baser sur une règlementation destinée à équilibrer les forces en présence et canaliser l’esprit inventif des ingénieurs. Certains sont tentés d’exploiter les failles du règlement, ils lisent parfois entre les lignes et trouvent des solutions particulièrement ingénieuses pour imposer leur création. Mais de là à la tricherie…Il n’y a qu’un tout petit pas. Les cas commencent à apparaître à la fin des années 70 lorsque les intérêts financiers des sponsors et l’implication des grands constructeurs pèsent sur la compétition. Rappel de quelques exemples notoires…
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Offensive du milieu de grille...Et podium !
Depuis la douzième position au premier passage sur la ligne, le pilote de la monoplace verte et argent n’a cessé d’attaquer tout au long de cette course. Il a profité de quelques abandons mais aussi dépassé huit adversaires pour se hisser sur le podium…Lauda vient d’abandonner et il ne lui reste plus que quatre tours à accomplir après lesquels la seconde marche de ce podium l’attend...
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Ludovico Scarfiotti - à relire
Ce 8 juin 1968 dans le joli cadre des Alpes bavaroises, Ludovico Scarfiotti s’est installé dans le cockpit de la Porsche 910 Bergspyder… Il se prépare à une montée d’essai, la dernière de sa carrière…
Le parcours de Ludovico Scarfiotti fut-il influencé par son appartenance familiale au clan Agnelli? Neveu du grand patron italien (Groupe Fiat), le jeune turinois fréquente les circuits et court pour le plaisir à partir de 1955 sur une Fiat 1100 en révélant à qui voulait le percevoir un coup de volant incisif. Il s’attaque l’année suivante à l’éprouvante épreuve des Mille Miglia, il y confirme son talent par une victoire de classe. Scarfiotti renouvèle la performance en 1957, année ou il remporte en parallèle le titre national italien de la montagne catégorie GT.
Il réitère en 58 puis en 59 où au volant d’une Osca 1100, il remporte 12 courses de côte sur 14 dans son championnat national.
C’est en 1960 qu’il tombe dans le giron Ferrari, influence de l’Avocato ? Sa carrière prend alors de l’essor. Ludovico poursuit son ascension, toute naturelle, il s’attaque à la côte mais dans le Championnat d’Europe. L’homme aime la route, pour preuve il obtient une 4ème place scratch à la Targa Florio confirmant ses dispositions en matière d’endurance. En 1962, l’italien remporte son premier titre européen de la montagne sur une Dino 196 SP mais illustre son éclectisme en se frottant aux circuits en catégorie sport.
Il termine 3ème aux 1000 km de Paris et remporte le Circuito del Garda. Il gagne la confiance de Ferrari et débute 1963 par une victoire à Sebring, toujours en catégorie Sport, il finit second de la Targa puis triomphe au Mans avec Bandini.
Le Commandatore lui offre du coup un baquet de monoplace en F.1, celui de la Ferrari 156 mais un accident au Grand Prix de France à Reims le blesse sérieusement aux jambes, ralentissant son parcours.
1964 voit le retour de Scarfiotti en catégorie Sport, il termine second à Sebring et démontre son retour en forme en remportant associé à Vaccarella l’épreuve du Nurburgring, il finit 3ème à Reims.
L’italien renoue avec la monoplace en 1965 mais pour deux courses hors championnat chez BRM, commettant une infidélité forcée à la Scuderia qui semble douter de l’italien dans cette spécialité. Il remporte une nouvelle fois pour Ferrari le Nurburgring en Sport puis dans un domaine qui lui tient à cœur un second titre européen de la montagne sur la Dino 206P.
Scarfiotti associé à Parkes triomphe à Spa en 1966 au volant de la sublime Ferrari P3 et faillit bien l’emporter encore une fois au Nurburgring. Targa Florio, Sebring, Le Mans, Nurburgring, Spa… L’italien n’a plus rien à prouver sur les circuits d’endurance aussi retrouve-t-il cette année 66 la monoplace rouge en F.1, le transalpin va réveiller l’amour propre national en coupant en tête la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie à Monza.
Un triomphe national! Il devient un héros et reste à ce jour le dernier pilote italien victorieux de son Grand Prix au volant d’une Ferrari.
La saison 1967 verra Scarfiotti se distinguer toujours en Sport avec trois secondes places à Daytona, Monza et au Mans, il poursuit en parallèle et avec pugnacité la F.1, obtenant hors championnat une 5ème place lors de la Course des Champions, une victoire à Syracuse. Il est 6ème à Zandwoort mais la Scuderia perd un de ses équipiers cette saison-là en la personne de son compatriote Bandini lors d’un terrible crash au Grand Prix de Monaco. Autre compagnon d’écurie, Parkes subit un grave accident en Belgique qui l’écarte pour longtemps des circuits. L’ambiance s’est détériorée au sein de la Scuderia et Ludovico qui fait fi des liens privilégiés Agnelli-Ferrari entre en désaccord avec l’équipe italienne en fin de saison, il dispute le Grand Prix d’Italie au volant d’une Eagle.
La rupture est fermement consommée et 1968 voit l’italien en F.1 sur une Cooper vieillissante, terminant cependant 4ème aux Grands Prix d’Espagne et de Monaco. Il signe aussi en parallèle avec Porsche qui recherche un spécialiste de la montagne, termine second en Sport à Brands Hatch sur une 907. Renouant avec ses anciennes amours, au mois de juin il participe pour la marque allemande à la course de côte de Rossfeld, il y périra à 34 ans lorsque, victime d’un incident mécanique probable, sa voiture sort de la route et tombe au ravin.
Ludovico Scarfiotti / 18/10/1933 - 8/06/1968 /
SdS
Photos: DR
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Formule 1 1969: échec de la transmission intégrale
Formule 1 1969, la transmission intégrale en échec
L’année 1969 de Formule 1 fut marquée par des tentatives techniques qui s’avérèrent décevantes sur la piste. Le recours à la transmission intégrale paraissait pourtant avantageux sur le papier. Les problèmes de motricité engendrés par le passage de la puissance aux roues arrière poussèrent Colin Chapman chez Lotus et Derek Gardner pour le compte de Matra à se pencher (de même que quelques autres) sur le sujet…