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Archives Racing'memories (Coeuret) - Page 6

  • Honda 1964-68, première aventure en F1 #1

    Soichiro Honda (photo) se lance au début des années soixante dans le grand bain de la compétition automobile. La Formule 1 sera la vitrine de son offensive sur le marché automobile mondial. Il contacte Colin Chapman qui réalise une étude châssis tandis que le constructeur japonais conçoit un moteur. Un prototype est élaboré, cependant les deux hommes n’arriveront pas à conclure leur accord. Après cette approche de partenariat avec Lotus en 1963, la firme Honda décide d’aligner une monoplace cent pour cent nippone courant 1964.

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  • La décennie Fangio / GP d'Italie 1957

                                       Monza 1957

                                   La leçon anglaise

     

    Fin du premier tiers de course sur l’autodrome de Monza,  Stirling Moss mène la danse. La puissance de sa Vanwall a eu raison de la voiture de son poursuivant. Fangio perd du terrain  et décroche peu à peu. Il ne peut plus se servir de l’artifice de l’aspiration qui l’avait maintenu jusqu’alors péniblement dans le sillage de l’anglais. Un seul espoir pour l’argentin, profiter d’un éventuel incident  survenant sur  la voiture de son rival.

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  • La décennie Fangio / GP d'Allemagne 1956

                                            Nürburgring 56

                                    Qui sera « Ring Master » ?

     

    Juan Manuel Fangio a du fil à retordre depuis le début de l’année. La Scuderia Ferrari qui engage pour son compte les Lancia D50 lui oppose un jeune anglais coriace. Peter Collins ne se laisse pas impressionner par le triple Champion du monde. Il défend son pré carré avec talent et détermination. A la veille du Grand Prix d’Allemagne disputé sur le circuit du Nürburgring, l’un des juges de paix de la saison, Collins précède l’argentin au classement du Championnat du monde. Certes un seul petit point les sépare mais un point qui agace « El Chueco » comme le surnomment les railleurs… 

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  • La décennie Fangio / GP de Monaco 1955

                                           Monaco 1955

                             La Déroute des flèches d’argent

     

    Quarante neuvième boucle de course, Juan Manuel Fangio sent soudain sa mécanique le trahir. La Mercedes décélère contre le gré de son pilote, la transmission a cédé. L’argentin voit son équipier Moss le dépasser et filer vers une possible victoire... A moins que le sort ait décidé d’en disposer autrement… 

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  • La Décennie Fangio / Grand Prix de l'ACF 1954

                                       D’un souffle entendu…

    « Prêté » par Mercedes qui a retardé la sortie de sa voiture,  le Champion du Monde argentin a remporté les Grand prix d’Argentine et de Belgique sur une Maserati en début de saison avant de rentrer dans le giron allemand au volant de la nouvelle Mercedes W 196. Enfin prête pour l’épreuve française, cette dernière répond à la récente réglementation, moteur 2500cc atmosphérique (ou 750 cc suralimenté), carburant libre. En terre rémoise l’impressionnante « machine de guerre » va survoler la course.

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  • La décennie Fangio / Grand Prix de Suisse 1951

                                            Bremgarten  1951

                                El Maestro dompte la tourmente   

       El Maestro se positionne en première ligne sur la grille de ce second Grand Prix de Suisse, première épreuve du Championnat Mondial de l’année. Le ciel a décidé de verser une pluie tenace sur l’épreuve. Le circuit helvétique tracé dans la forêt au nord de Berne ne représente pas une sinécure pour les pilotes par temps sec. Sous la pluie, il va tourner aux « travaux forcés » pour nombre de concurrents mais pas pour l’argentin de Balcarce...

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  • 24 Heures du Mans 2016 / 18 - 19 juin

    Scénarios improbables pour une  course déroutante cette année...Un départ sur piste mouillée sous régime de safety car, une première dans l'histoire des 24 heures... La course lancée réellement au bout de près d'une heure...Des favoris, Porsche et Audi dominés par les Toyota hyper rapides en vitesse de pointe et très sobres en consommation... A cinq minutes du drapeau arrêt de la voiture dominante en panne majeure de puissance...Une victoire gâchée si près du but que Porsche récupère en s'excusant presque... Déroutante épreuve ce sont bien les mots!...



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  • Mike Hailwood

    Mike Hailwood

    A l’instar de son compatriote John Surtees, Mike Hailwood fut champion motocycliste avant de s’engager en sport automobile. Le pilote britannique fut titré quatre fois champion du monde en catégorie 500cc entre 1962 et 65.

     

    Première période : 1963-1965

    Fils d’un amateur de motocyclisme qui se frotta à la compétition, Mike baigna depuis sa tendre enfance dans l’atmosphère des deux roues. A l’abri des soucis financiers, le jeune britannique se lance plus tard dans la course moto où il excelle rapidement. Il fut titré quatre fois champion du monde en catégorie 500cc entre 1962 et 65. Nombre de motos passèrent entre ses mains : Ducati, NSU, MV Agusta, Norton, Triumph, Paton, AJS, FB Mondial, EMC,MZ, Honda, Yamaha, Suzuki. Mike mènera la plupart à la victoire. Muni d’un appétit de course insatiable, il s’essaie à l’automobile sous l’instigation de Reg Parnell qui lui confie une F1 en 63.

    mike hailwood

    Hailwood participe à deux courses sur une Lotus 24 puis une Lola MK4 aux grands Prix d’Angleterre et d’Italie. Dix-septième temps sur la grille et huitième place à Silverstone, dix-septième place aux essais à Monza et dixième position au passage du drapeau à damier. Après ces débuts encourageants, il dispute en 64 une saison complète sur une Lotus 25 BRM. Il réalise une belle performance lors de la première course à Monaco et marque son premier point en Grand Prix. Le motard termine huitième en France, en Autriche et aux Etats Unis. Ses autres courses sont ponctuées d’abandons. Courant dans deux disciplines simultanément, Mike a du mal à concilier ses deux carrières, il privilégie la moto en 65. Il dispute le GP de Monaco F1 et abandonne sur bris de boîte. Inscrit aussi  au GP d’Angleterre, il ne peut prendre le départ de la course pour des raisons techniques.

    Cette première période ne permit pas à « Mike the bike » comme on le surnomme de briller sur quatre roues. La structure privée de Parnell ne lui fournit pas de voitures suffisamment compétitives.  Le pilote a cependant acquis de l’expérience. Alors qu’en 66 et 67 Agostini le domine en 500cc, il  est champion des catégories 250 et 350cc. Honda renonce en 68 à son engagement officiel, Mike est encore lié par contrat. La seule machine qu’il puisse dorénavant piloter est une moto de la marque. Un point qui va précipiter sa mutation. Après avoir raccroché son casque moto en Championnat du Monde, Hailwood se recentre sur sa carrière automobile. Il lui arrive cependant de reprendre du service lors de quelques courses motos que l’on qualifiera de secondaires.

     

    Deuxième période : 1969-1973

                     Mike Hailwood

    Hailwood pilote en endurance chez John Wyer, enregistrant une belle troisième place aux 24H du Mans 69, associé à David Hobbs sur la Ford GT 40. Il court pour Porsche Wyer au Mans en 70 tandis qu’en 1971 John Surtees, devenu constructeur, lui confie en F1 sa Surtees TS 9. Il finit quatrième à Monza  lors d’une course échevelée dont l’arrivée se dispute « dans un mouchoir ».  La saison suivante Mike réalise une saison complète finissant à la huitième place du Championnat Mondial toujours au volant d’une Surtees. C’est encore en Italie qu’il obtient son meilleur résultat, une deuxième place à Monza. Le britannique court aussi en Formule 2, il devient Champion d’Europe de la spécialité aux commandes bien sûr d’une Surtees (1)

    La saison 73 sera plus difficile pour ce qui concerne la F1. Disputant le Championnat d’endurance en parallèle sur Mirage Ford, il gagne les 1000km de Spa. En monoplace la Surtees ne lui permet pas d’enregistrer de résultats probants, quelques classements hors des points et côté passif de nombreux abandons. Lors du GP d’Afrique du sud, Mike Hailwood est heurté par Charlton puis Regazzoni qui ne peut éviter la Surtees.  Pilote et homme valeureux, il entreprend de délivrer le Suisse sonné dans sa voiture en flammes. Il se brûle les mains mais avec l’aide des commissaires sort le pilote de son cockpit. 

     

    mike hailwood

    Mc Laren l’engage l’année suivante, il est devenu une valeur sûre dans la reine des formules. Equipier du Champion du monde Emerson Fittipaldi, Hailwood  se classe souvent dans les points. Il réalise un podium, une 3ème place en Afrique du sud mais va être victime d’un accident en fin de course sur le Nürburgring. Mike a une jambe cassée, un genou atteint et un tendon d’Achille rompu…A la suite d’une longue convalescence, il n’est plus en pleine possession de ses moyens et  décide de mettre un terme à sa carrière automobile.

    Come back

                       Mike Hailwood

    Après s’être retiré un moment en Nouvelle Zélande, Il reviendra à ses premières amours. Victorieusement en 1978 et 79 lors du Tourist Trophy qu’il remporta à nouveau sur l’Ile de Man, l’une des courses motocyclistes les plus dangereuses. « Mike the bike » sent alors le moment de cesser de prendre des risques et renonce définitivement à la course.

    Ironie du sort…Il décède en 1981 à 40 ans après un accident de la route (2) au cours duquel sa fille succomba.

    Il y aurait assurément encore à dire sur Mike Hailwood, surtout de la part de ceux qui l’ont connu et côtoyé. Mon sentiment est qu’il fut la représentation idéale du sportif  talentueux, téméraire, rugueux mais au comportement irréprochable. Il symbolise une époque à la fois violente et romantique durant laquelle les pilotes liaient souvent amitié et tout au moins savaient se respecter.

     

    1- Cette année-là la plupart des courses furent remportées par des pilotes F1 qui ne marquaient pas de points pour le Championnat d’Europe. Hailwood fut le meilleur des pilotes « non gradés ».

    2-Hailwood en compagnie de sa fille et son fils heurta un camion dont le chauffeur effectuait un demi-tour interdit très dangereux. Son fils légèrement blessé s’en tira.

     

    Mike Hailwood / 1940-1981 /  50 Grands Prix F1 - 2 podiums / 9 Titres mondiaux en moto (250-350-500). 

     

    * Publié sur le site "Racing'Memories" en juin 2018 

    SdS

    Photos: DR