Claude Ballot-Lena est né en août 1936 à Paris. Féru de sport dès l’adolescence il cachait sous sa « grande carcasse » une gentillesse appréciée de tous. Ses airs nonchalants dissimulaient la détermination de celui qui veut « accomplir sérieusement un truc qui lui plait ». Il vint au sport automobile par curiosité, pas de plan de carrière ni prétention de réaliser un parcours de champion mais le goût du sport, de l’effort, des défis.
Archives Racing'memories (Coeuret) - Page 3
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Claude Ballot-Lena, la course en équipe
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Victoire de l'aigle - Grand Prix de Belgique 1967
L’ex G.I. engagé dans la guerre de Corée se passionne à son retour au pays pour la conduite sportive. Il est né à Port Jefferson (Long Island) aux US. Son aisance au volant est remarquée par Luigi Chinetti qui lui confie le volant de Ferrari sport. L’ « Ingeniere » lui donne sa chance en F1. Dan va devenir une valeur sûre pour les écuries de Formule 1. L’homme n’était pas dénué d’esprit d’entreprise. A l’instar de quelques pilotes il se lança dans la construction de monoplaces. Celles-ci portaient naturellement le nom du symbole des Etats Unis.
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Dijon Prenois 1974 - 80 petits tours et puis s’en vont
Eté 1974… Le conflit Israélo-arabe, la crise pétrolière sont encore frais à l’esprit. Fin 73 en France, Monsieur Messmer fait trembler le monde de la course avec les nombreux passionnés en seconde ligne. Le premier ministre envisage l’interdiction de toute compétition automobile… Le décret ne passera pas. Après l’émoi causé par la déclaration, selon l’expression consacrée, le sport a repris ses droits nonobstant l’affolement du prix du baril de pétrole…
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24 Heures d'endurance du Mans 1923
Paris 1922. Georges Durand, président de l’ACO, Charles Faroux, journaliste à La vie automobile et Émile Coquille, directeur pour la France des roues métalliques Rudge-Whitworth, se réunissent en vue de finaliser un projet de nouvelle course, différente des " Grands Prix ". Les trois hommes élaborent le concept d’une épreuve disputée sur 24 Heures. Le but d’une telle compétition est d’éprouver l’endurance des organes automobiles, l’ensemble de la mécanique, les phares pour la partie nocturne ainsi que les capotes qui devront être abaissées durant vingt tours en début de course.
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24 H de Daytona 1973, la revanche des GT
Ainsi pourrait être résumé le déroulement de la course américaine en 1973. Un titre trompeur car si de nombreuses voitures participèrent à l’épreuve dans les différentes catégories GT, deux d’entre elles masquaient leur appartenance de classe tout du moins pour la majorité des spectateurs.
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12H de Sebring 1970 : victoire non contestée - à relire
Au bout des 12 Heures que comptait la course Mario Andretti associé à Vaccarella-Giunti sur la Ferrari 512S reçoit le drapeau à damier en vainqueur. Vingt deux secondes plus tard la Porsche 908/2 de Revson - Mc Queen franchit la ligne. L’acteur américain réalise une belle performance compte tenu du handicap représenté par un pied plâtré à la suite d’une chute en moto. Son pilotage a bien sûr été perturbé pour l’occasion. Son équipier a compensé en pilotant durant huit heures au cours de l’épreuve.Vingt-deux secondes d’écart à l’issue d’une course d’endurance de 12 heures on a déjà vu mieux. Au Mans notamment en 1933 ou 1969… Mais un doute planerait-il sur ce classement ? Steve McQueen et Peter Revson ont-ils été dépossédés de la victoire ?
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"Et chante le coq" : 1000 km de Buenos Aires 1970
Les 1000 km de Buenos Aires marquent le lancement de la saison sport prototype en ce début janvier 1970. La course n’est pas inscrite au Championnat du Monde des Marques mais deux équipes usines y voient l’occasion de se préparer pour les futurs affrontements nord américains et européens. C’est le cas d’ Autodelta Alfa Roméo et de l’Equipe Matra sports. Le gros du plateau est composé d’équipes privées. Pour le public argentin un évènement de taille souligne cette course. La Berta LR locale va se mêler à l’affrontement des européennes. De quoi faire converger quarante mille spectateurs autour de l’autodrome de Buenos Aires.
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Trophée de l'an neuf
Ce jeune homme qui soutient son trophée va bientôt fêter son vingt-septième anniversaire.
Son regard plonge sur le symbole d'un premier succès dans la discipline reine. Le breuvage festif y pétille encore.
Adoubé ce jour par ses pairs il deviendra ensuite un seigneur de la course.
Il lui fallut du temps pour obtenir cette consécration. Quatre saisons qu’on pourrait qualifier d’initiatiques, une sorte de bail trop prolongé car il eut mérité alors qu'un constructeur lui permette d'effectuer des saisons complètes en Formule 1.
Ses traits sont marqués par l’effort accompli au volant de sa Cooper Maserati. Il a fait fi de son bouquet de fleurs écrasé par la lourde coupe. Il ignore la miss locale tout sourire qui lui a passé la couronne de laurier et fait la bise.
Coiffure en bataille, peau humectée de sueur, l'expression de son visage semble hésiter entre bonheur et peine. Il savoure ce succès tant attendu en le dédiant peut-être à son jeune frère d’arme et de sang perdu prématurément quelques années auparavant. Le sort a déjà scellé le destin de cet homme qui rejoindra inéluctablement la voie funeste subie par son cadet.
Jusqu'à cette issue fatale, d’autres triomphes lui sont promis…
Ricardo Rodriguez
1-2 Pedro Rodriguez (Grand Prix d’Afrique du sud – 2 janvier 1967) / 3 Ricardo Rodriguez
Photos : DR
*Paru sur "Racing'memories" le 1er janv 2022
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La course des "seconds couteaux" - Montlhéry 1966
Le terme se veut péjoratif mais n’est pas pour autant dévalorisant à mon sens . Cette édition des 1000 km succède à une annulation décrétée l’année précédente. Le plateau est composé essentiellement d’équipages privés, semi officiels ou usine pour ce qui concerne Alpine et Matra dont l’équipe débutante en catégorie Sport prototype fourbit ses armes . C’est un plateau finalement attachant. Les pilotes sont des spécialistes de l’endurance, des passionnés plus ou moins argentés ou de jeunes aspirants en devenir. Quelques cadors de la discipline sont présents: Mike Parkes, Hans Hermann, Willy Mairesse, Lucien Bianchi, Jean Guichet, Nino Vaccarella, Richard Attwood, Jo Schlesser. Une somme de « beaux coups de volants » qui valent bien le déplacement autour du valeureux autodrome.
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François, Patrick, Jean Pierre et les autres...Les trois mousquetaires.
1973, le Grand Prix de Pau est sauvé, le maire de la cité, André Labarrère, a réhabilité sa piste. Les normes exigées par la CSI sont en place. Les bottes de paille ont disparu, les rails assurent une protection relative pour les pilotes installés dans leurs fragiles monoplaces. La société ELF a apporté un soutien financier non négligeable à la célèbre épreuve hexagonale. Ce 6 mai en début d’après midi François, Patrick, Jean Pierre et les autres se positionnent sur la grille de départ…