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Post & Scriptum - Page 2

  • Vanina...

    Fille du champion automobile Jacky Ickx dont le palmarès élogieux n’est plus à présenter, Vanina se retrouve par hasard au volant d’une voiture de course. Dans une salle de fitness, elle côtoie une femme pilote qui au début de sa grossesse doit arrêter de piloter et ne peut honorer son contrat. Cette dernière lui propose de prendre sa place jugeant que le patronyme de Vanina intéresserait ses sponsors…

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  • Minia story - françaises victorieuses au Mans

     

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     Les amateurs de sport automobile collectionnent souvent les miniatures, une   manière de matérialiser leur passion et retrouver l’image des voitures qui les ont   fait rêver. Ici le contingent des voitures françaises qui ont vaincu lors des 24     Heures du Mans. (15 victoires à ce jour) - (cliquer pour agrandir)

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    1923 Chenard & Walcker U3 Ixo n°9

    Première édition des 24 Heures, l’épreuve admet des voitures de série qui y éprouvent leurs divers équipements. Lagache et Léonard l’emportent devant une autre Chenard & Walker.

    1925-1926 Lorraine Dietrich B3-6 ixo N°6 (1926)

    Deux victoires consécutives, premier départ type Le Mans en 25, victoire Courcelles-Rossignol , en 1926 Bloch-Rossignol.

     

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    1937 Bugatti 57 G N°2 Ixo 

    Jean Pierre Wimille et Robert Benoist mènent la 57G “Tank” première au damier , version bicolore.

    1938 Delahaye 135 CS  N°15 Ixo

    Chaboud et Trémoulet l'emportent, doublé des Delahaye qui battent les Alfa et les Talbot.                              

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    1939 Bugatti 57C N°1 Ixo

    A la veille du second conflit mondial Wimille-Veyron l’emportent devant une Delage au volant d’une version « Tank » à compresseur.

     

    1950 Talbot Lago T 26 GS N°5 Ixo

    Les Rosier père et fils triomphent après un marathon paternel et une belle partie de mécanique (remplacement d’une rampe de culbuteurs). La Talbot de Grand Prix est grée endurance.

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     Un long intermède est interrompu par Matra qui réalise sa trilogie : 

    1972 Matra 670  Pescarolo-Hill N°15 Ixo

    1973 Matra 670b  Pescarolo-Larrousse N°11 Norev

    1974 Matra 670b Gitanes Pescarolo-Larrousse N° 7 version volutes de fumée  Ixo

    1978 Renault Alpine A 442B N° 2 Ixo

    La régie atteint son premier objectif avec Pironi-Jaussaud qui battent les Porsche.

     

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    1980 Rondeau M379B N°16 Ixo

    Pilote constructeur, Jean Rondeau associé à Jean Pierre Jaussaud réalise son rêve : vaincre au volant de sa voiture.

    1992- 1993 Peugeot 905 Ev 1 B N°1 (92) Ixo

    La firme de Sochaux s’adjuge deux victoires avec la 905 et son V10 qui va évoluer vers la F1. Dalmas-Blundell-Warwick en 92 devant Toyota et Hélary- Geoff Brabham-Bouchut  (tiercé 905) devant Toyota encore en 93.

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    2009 Peugeot 908 hdi Fap N°9 Ixo

    Peugeot mate enfin Audi en version diesel, David Brabham-Géné-Wurz au volant.

    PS

    *Paru sur "Racing memories " en août 2025

    Photos : © GM

  • La dernière séance

    Evoquer François Cevert et le 6 octobre 1973 à Watkins Glen sans tomber dans le pathos, l’indécence, l’insoutenable… Une gageure ? Peut-être aborder  tel un hommage ses derniers moments de vie, celle qu’il croquait  intensément…                                        

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  • Son odeur après la pluie

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    Cédric Sapin-Defour nous livre un hymne à la vie, celle que lui a insufflé Ubac son chien. Cet être qui ne vit qu'au présent, qui capte l'invisible, le ténu, l'essence de la nature. Un être intransigeant qui ne s'embarrasse pas de compromis, qui ne triche pas avec les âmes.  Un chien qui en somme a donné un sens à ses jours, une trajectoire. L'auteur y puise l'inspiration et nous restitue l'histoire émouvante de cette symbiose qui naît entre l'animal et l'homme, et s'entretient à la vie à l'amour.

    Son odeur après la pluie/Cédric Sapin-Defour/ Editions d'origine Stock 2023/ Livre de Poche 2024 .

    Photo :    © GM

    PS

     

  • Mes 24 Heures 72

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    «Dis p’pa tu m’emmènes au Mans cette année? Avec la réglementation 3 litres, Matra a de grandes chances de l’emporter. Ils ont bien préparé leur coup en s’entraînant uniquement pour cette épreuve. En plus Ferrari a jeté l’éponge!

    - Mais dis-donc le lundi qui suit, tu passes ton bac de français à l’oral. Tu dois revoir les textes que tu présentes, cette note est importante.»

    Argument implacable. Cela s’appelait faire la lippe! Il ne restait plus que la télé diffusant à dose infinitésimale et les ondes d’Europe 1 avec le flash heure par heure…

    Il passait le week-end de la «librairie de Montaigne» à Maison blanche, en compagnie de «Montesquieu et l’esclavage des nègres» côte à côte avec Beltoise et la casse d’un V 12 . «Arias de la Bruyère» ne pouvait rivaliser avec le flamboyant Cevert de l’équipe Matra. «La leçon de nature de Diderot» paraissait bien pâlotte face à la leçon de pilotage de Hill sous la pluie. «Une nuit dans le désert du nouveau monde» de Chateaubriand ne valait pas une nuit sur le circuit de la Sarthe! Mérimée proposait «la vision de Don Juan», plus prospère, le speaker des points horaires à la radio celle de la Matra 670 montant ses régimes dans la ligne droite des stands!

    Entre le silence méditatif de la librairie de Montaigne et les passages rythmés des voitures nettement audibles derrière la voix du journaliste, le contraste était saisissant. Philosophe Jekyll , le récit du sage; pilote Hyde, le vacarme diabolique dans la courbe des Hunaudières…

    Matra n’aura pas la vie si facile. Après la douche froide Beltoise, l’abandon de Jabouille-Hobbs (boîte); sur fond de drame Bonnier, Ganley s’accroche avec Mc Beaumont précipitant l’issue de la course… A l’approche de la chicane Ford, c’est le soulagement pour Pescarolo-Hill, le premier nommé passant imperturbable le drapeau à damier flanqué d’un Cevert hilare, gesticulant…

    Ils avaient gagné! La librairie de Montaigne vibrait, résonnait du tumulte de la foule en liesse.

    Rageant de n’avoir vu cela qu’à travers le petit écran, je décidais quelques temps plus tard de matérialiser cette victoire… Sur un morceau de bois évoquant la piste, posant les deux miniatures que Solido mit en vente quelques mois après…Mes 24 heures du Mans 72…Grand enfant!

     

    24 H du Mans 1972/Doublé:Matra 670 n° 15/ Matra 670 n° 14 au 1/43

    Photo:  ©  GM

    PS

     

     

  • Le cimetière des éléphants

    J’ai assisté pendant environ huit ans au GP de Rouen les Essarts  dans les années 70 et début 80. J’habitais à cinquante km du relais.

    Le circuit normand était ma destination la plus proche. Dire qu’on appréciait son cadre, son ambiance était un euphémisme. Si sa descente représentait certainement un morceau de bravoure pour les pilotes, elle tenait du régal pour les spectateurs...

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  • Sur la dalle

    Ce "rompol" de Fred Wargas situe l'intrigue policière dans la Bretagne profonde. L'auteure amalgame deux affaires de meurtres qui s'imbriquent au fil de son récit. Elle instille des touches sociologiques et psychologiques à travers l'aéropage de personnages impliqués. Leur variété enrichit à souhait la narration de cette affaire qui va s'avérer délicate à élucider. 

    Sur la dalle / Fred Wargas / Editions j'ai lu  2024     / Editions originales Flammarion   2023 /

    Photo :  © GM

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  • Le coeur battant des 24 Heures du Mans

    L’auteur de ce livre, Bertrand Pulman est sociologue et anthropologue. Il a réalisé une étude exhaustive sur l’organisation phénoménale mise en œuvre par l’ACO afin que les 24 Heures du Mans se déroulent dans des conditions optimales. Il met en évidence les interactions sociales qui s’y établissent, l’impressionnante machine logistique qui se met en place, les enjeux financiers, industriels et politiques qui s’y jouent. Il décrit cette course comme un fait social total, une fête où le brassage populaire est l’occasion d’effacer les disparités sociales.

    L’auteur s’est placé en immersion dans l’enceinte du circuit et dans la ville du Mans durant plusieurs éditions dont celle du centenaire. Il a rencontré responsables, pilotes, techniciens, mécaniciens, bénévoles, spectateurs. Les chapitres suivants se succèdent, nous présentent une enquête approfondie sur le sujet :

     

    1 - Introduction : Of course Le Mans

    2- Passion et organisation

    3- La folle semaine mancelle

    4- L’armée des bénévoles

    5- « Pilotes démarrez vos moteurs »

    6- Une fête populaire

    7- Laboratoire d’innovations

    8- Un écosystème singulier et pluriel

    9- Diffusions et retombées

    10- Le renouveau de l’Endurance

     

    L’intérêt de cet ouvrage est qu’il n’est pas rédigé par un habitué des circuits, un auteur initié. Ce qui permet de recueillir un point de vue objectif vis à vis du sujet. Le lecteur pourra saisir la perspective d’un spécialiste des faits et groupes sociaux. Bertrand Pulman est enthousiasmé, il démontre le pouvoir exercé sur la collectivité par cette course mythique. Son livre propose une analyse fouillée passionnante.

     

    *Une petite critique concernant les notes de fin d’ouvrage qui nécessitent de se reporter « loin » en fin de livre et revenir au texte. Ces notes auraient pu être regroupées en fin de chapitre pour faciliter leur lecture.

     

    Le coeur battant des 24 H du Mans / Bertrand Pulman / Editions Dunod - 2024

    PS 

    Photo : © GM

  • Le Mans 1965 ... David vs Goliath

    Le film "Le Mans 66" conte un épisode de la saga du constructeur US N° 2 face au fier artisan italien Ferrari. Le combat a commencé en 1964. Les premières tentatives tournèrent au fiasco pour le Titan américain. L'année 65 fut aussi une désillusion. Des échecs qui ouvrirent la voie au succès de 66. 

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  • Le marathonien de la Sarthe - Le Mans 1950

     

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    Au sortir de la seconde guerre mondiale, après une longue interruption depuis l’édition de 1939, L’Automobile Club de l’Ouest devra attendre 1949 pour remettre sur pied l’épreuve mythique des 24 Heures.

    Les trois années succédant à la capitulation du troisième Reich s’avèreront difficiles, la reconstruction de la France est laborieuse, les tickets de rationnement perdurent jusqu’en 46, les premières épreuves succédant au conflit mondial se courent avec du matériel d’avant guerre. Le circuit des 24 heures a quelque  peu souffert de l’occupation allemande et de l’avancée américaine, la reconstruction de l’enceinte a été nécessaire. En 1949 la course renaît donc, Ferrari l’emporte avec la 166MM, modèle appartenant à Lord Selsdon piloté la majeure partie de l’épreuve par l’Italo-américain Luigi Chinetti. Pour la petite histoire, l’aristocrate britannique aurait entamé une bouteille de Cognac qu’il vida avant la course, il dut cuver au point de ne prendre le volant de son bolide par prudence qu’après plus de treize heures de course. 1950 voit les forces en présence s’étoffer, les usines reviennent, avec pour contrer les Ferrari de l’écurie  Chinetti : Aston-Martin, Jaguar, Bentley, Allard, Cadillac, Nash Healey et les Talbot Lago, issues de la formule 1 sortie en 48, engagées par Pierre Meyrat (T26C), André Chambas et Louis Rosier (T26 C-GS). Ces voitures légères destinées aux Grands Prix ont été modifiées, transformées en bi-places, équipées de frêles garde boue ainsi que de phares et d’une roue de secours. Leur moteur de 4,5 litres développe une copieuse puissance. Rosier a commencé sa carrière de pilote par le moto-cross puis est passé aux courses de côte sur quatre roues, il a ensuite grimpé les échelons de la compétition, s’attaquant aux 24 Heures du Mans en 1938 sur une Talbot Lago T150SS engagée par Chinetti, sans succès. La guerre marque l’arrêt de son activité de pilote, il participe activement à la résistance dans le maquis de Lespinasse. Le conflit terminé, Rosier va reprendre son activité sportive automobile au sein de l’Ecurie Tricolore, il crée ensuite la sienne et remporte en 49 le Grand Prix de Belgique, il revient au Mans la même année sur une Talbot « spéciale » mais abandonne en début de course. Rosier remet son ouvrage sur le métier au Mans en 1950 où d’autres voitures françaises mais de petite cylindrée briguent le classement à l’indice de performance : Panhard, Monopole, DB, Simca Gordini, Renault avec ses 4 cv.

    Au baisser du drapeau, Raymond Sommer caracole en tête avec sa Ferrari 195 S bleue.

     

    louis rosier

    Rosier sur la Talbot ne cherche pas l’affrontement direct, il reste en embuscade jusqu’au moment où des soucis mécaniques viennent perturber la ronde de la Ferrari de tête dont le support de dynamo casse. Rosier qui enfile les heures de pilotage domine alors la course mais dimanche matin il faut changer une rampe de culbuteurs. Louis qui est aussi mécanicien, va réaliser lui même l’opération et la bleue reprend sa ronde après 40 minutes. La Talbot repart, elle passera la Jaguar de Johnson-Hadley puis la Talbot soeur de Meyrat et va retrouver la tête après cette fantastique remontée. La déroute de Ferrari est consommée avec l’abandon de Chinetti. Le Français l’emporte devant la Talbot de Meyrat-Mairesse, suivent une Allard à moteur Cadillac, une Nash Healey et deux Aston-Martin DB 2.

    Cette belle victoire fut obtenue au prix d’une sacrée performance de Louis Rosier qui en plus de piloter durant un peu plus de 18 heures, remit en état sa mécanique, son fils et équipier Louis jr prit le volant durant 6 heures au total. Une légende courut longtemps, elle racontait que Rosier sr avait piloté quasiment toute la course, laissant le volant à son fils durant deux tours afin qu’il puisse s’alimenter… Elle fut démentie par Louis jr. Toujours est-il que ce « sacré » bonhomme de Rosier avait réalisé un bel exploit cette année-là. Cette prouesse, Pierre Levegh va la rééditer en 52 mais il cassera son moteur en fin de course sur une fausse manœuvre due à l’épuisement. Après les 24 Heures, Louis Rosier enchaîne avec les Grands Prix : deux victoires hors championnat à Albi et aux Pays Bas, il glane vaillamment 13 points au niveau mondial. Ne pouvant rivaliser avec les Alfa d’usine en Championnat du monde, Il remporte cependant le GP de Hollande puis celui de Bordeaux en 51(épreuves hors championnat). En 52, la réglementation F2 en Grand Prix sonne le glas de la Talbot, Rosier s’impose sur la Ferrari 500 à Albi et Cadours, à Albi encore et aux Sables d’Olonne en 53, encore des épreuves hors Championnat. Il pilote la Maserati 250F à partir de 54 lorsque Mercedes domine, obtenant une troisième place à Cadours puis une seconde position à Albi en 55. Rosier récolte 2 points en Championnat du Monde en 1956 au GP d’Allemagne, il est victime de blessures fatales lors d’un accident fin octobre aux Coupes du Salon à Montlhéry sur sa Ferrari 750 Monza dans la contre-courbe Ascari. Il mourra à l’hôpital quelques temps plus tard.

    louis rosier

     

    SdS / Louis Rosier (1905-1956) - Les Rosier père et fils /

    Photos: DR