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Post & Scriptum - Page 4

  • L'homme le plus rapide...Monza 71

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    Les Tifosi sont remontés. Après le succès de Regazzoni en 70, ils espèrent une nouvelle victoire rouge. D’autant que Ickx n’a échoué que pour 42/100è dans la conquête de la pôle.  Amon (matra MS 120C ) a tiré parti de son V12 et réalise le meilleur tour en 1’22’’40. Les ailerons ont adopté une taille de guêpe ou sont restés au box comme c’est le cas pour le plateau avant des March 711 dont celle d’Henri  Pescarolo (Williams) qui réalise 1’23’’77, 10è temps, 5è ligne.

    Henri affectionne les circuits rapides…Il va se battre et n’amusera pas le terrain au point d’obtenir le meilleur tour absolu en 1’23’’80.

    Au premier tour « Riton » passe la ligne en 7ème position, il va rétrograder progressivement au gré des aspirations inspirées des pilotes qui l’entourent : il est 13ème au neuvième tour lorsqu’il bat le  record. Il navigue à la 9ème place entre les 18ème et 28ème tours puis replonge …12ème entre les 30ème et 37ème tours. Il est 13ème lorsque notre flegmatique pilote de F1 renonce au quarantième tour, trahi par sa suspension…

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    Ce GP, comme souvent ici, fut une épreuve en pelotons où l’aspiration tint le rôle de leitmotiv. Les Ferrari casseront leur moteur …….. Course haletante, « faîtes vos jeux, rien ne va plus…» le bon wagon en fin de course se compose de Gethin (BRM) ,Peterson(March), Hailwood (Surtees), Cevert (Tyrrell)  et Ganley (BRM) : tout ce petit monde termine dans l’ordre et dans un mouchoir de 61/100 de seconde, du jamais vu à ce jour !

    Amon, éternel malchanceux, verra ses chances ruinées quand en arrachant un tire-off sa visière s’envolera. Il perdra le contact et finira sixième. L’anglais Gethin avait donc tiré le bon numéro de cette loterie italienne !

     

    GP d’Italie 71 : 5/9/71 Pescarolo abandon au 40ème tour /record : 1’23’’80,  neuvième tour, moyenne : 247.016km/h .

    * Henri Pescarolo détient aussi le record du tour du circuit de Spa Francorchamps.

    (1000 km de Spa 1973) 

    PS

    Photos :  DR (cliquer sur les photos)

  • Tire sur la bride Pedro!

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                                             Pedro Rodriguez  vs  Chris Amon

    Nous sommes le 7 juin 70 dans les Ardennes belges près d’une célèbre ville d’eau sur un superbe circuit naturel. Dixième tour de course au freinage de la Source, les deux leaders après s’être débarrassés de quelques clients sérieux dont Stewart et Rindt, freinent au même point tirant une trajectoire identique pour plonger en direction de l’eau rouge, accélération et trajectoire de siamois dans la montée du raidillon, ligne droite durant laquelle l’homme à l’auto rouge songe peut-être que son V8 s’essouffle face au V12 de son concurrent. Ce dernier freine tard, aucun signe de faiblesse de ce côté, son châssis est stable, il avale la Combe et Burnenville enchaînant la nouvelle chicane de Malmedy comme une fusée. Dans Masta et Stavelot c’est Pedro le maestro. Au retour par la carrière et Blanchimont il se croit dans sa 917…Pour le passer, il faut résoudre la quadrature du Circuit de 14km100 mais il reste suffisamment de tours pour espérer que quelque chose se dégrade sur sa monoplace blanche …

    Les tours se répéteront à allure infernale, l’écart entre les deux hommes ne variant qu’imperceptiblement. Rien ne changera, aucun avatar ne viendra perturber la ronde des  deux pilotes exotiques, oiseaux coureurs à l’instar du géo coucou mexicain et de l’aptéryx néo-zélandais, deux volatiles qui usurpent leur classification, préférant crapahuter que prendre l’air. Ces deux gros cœurs, nullement impressionnés par les longues courbes dangereuses d’un des juges de paix de l’époque, contrôlent de jolis travers comme en attestent les photos du reportage. Ils livreront  un mano à mano si spectaculaire et indécis jusqu’aux derniers hectomètres ! Un sacré spectacle j’imagine, vu du bord de la piste…Que je n’ai pas eu le bonheur de vivre in situ mais de rêver à quinze ans entre les lignes du reportage de l’Auto-journal…Lignes tendues pour Chris Amon dans la trajectoire et derrière la boîte du Mexicain

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    …Une attente fébrile pour le spectateur scrutant le prochain passage, une victoire en suspens,  tout le loisir de tenter d’inverser le cours des événements à coups d’imprécations sous le casque blanc orné de rouge et bleu : « tire sur la bride Pedro !!

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    Chris Amon

     

                     

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                                                 Rodriguez                                                                             Amon

    Un Grand Prix au duel haletant  (GP de Belgique 1970 Spa-Francorchamps - vécu par procuration - 1er Pedro Rodriguez- 2ème Chris Amon à 1’’1-  3ème  Jean Pierre Beltoise à 1'43")

    PS (2020)

    Photos : DR

  • Jour de fête pour Giorgio

                                                          Jour de fête pour Giorgio

    Giorgio Polleti voit le jour à Varese au nord de Milan en Lombardie. Son père est menuisier charpentier, sa mère travaille à la poste locale. Son oncle est employé par la firme MV Agusta. A l’aube de son adolescence le jeune garçon s’intéresse à la mécanique. Lorsque l’oncle Sergio visite la famille pour y saluer sa sœur et son beau frère le petit est subjugué par sa moto. La première fois que l’oncle l’emmena faire un tour sur sa machine rutilante Giorgio  fut impressionné et marqué à jamais par la vitesse, la sonorité de l’engin et la sensation de liberté que lui procura cette virée en deux roues. Il en redemanda souvent…

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  • La journée bien arrosée de James Hunt - 24/10/76

    Il pleut des hallebardes en cet après midi de Grand Prix sur le circuit de Fuji. Ce 24 octobre pour sa première incursion en Asie, la Formule 1 est confrontée à un temps de chien lors de cette conclusion du Championnat du Monde. Ce Grand Prix revêt une importance capitale. Deux pilotes sont en passe de coiffer la couronne mondiale...

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  • Voyage avec un âne dans les Cévennes

    Ce périple (1878) mené à six pattes par un écossais accompagné d'une ânesse aussi capricieuse qu' adorable est un hymne au voyage. Le parcours depuis Le Monastier jusqu'à Ales, pérégrination sans but particulier est l'occasion d'un descriptif géographique et sociologique au fil des régions traversées. Stevenson y mêle l'histoire des guerres religieuses qui ont sévi dans les Cévennes. 

    Le lecteur crapahutera dans les méandres de l' intellect du voyageur... Et auteur inspiré par son "mentor" à la robe gris souris.

    Voyage avec un âne dans les Cévennes - R.L.Stevenson - Editions GM Flammarion - 2013 (Première édition 1879)

    PS

    Photo : GM

  • 24H du Mans 1930 – plateau homéopathique et joint homocinétique

    Dix-neuf inscrits sur les tablettes de l’Automobile club de l’Ouest cette année-là. Charles Faroux et ses collaborateurs s’inquiètent de la désaffection des constructeurs. Certes l'effervescence de ces années folles, ainsi nommées par les historiens, engendre une course effrénée à la production. Les marques ont autre chose à faire qu’à dépêcher des équipes sur le circuit des 24 Heures pour défier des adversaires. Une alternative se présente : accepter et encourager les initiatives privées.

     

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  • Biographie: Journal de classe journal d'une vie

       

    journal de classe journal d'une vie

         

    Auteur : Gérard Marcel (auto éditeur)journal de classe journal d'une vie                                                         journal de classe journal d'une vie

    Biographie 

    Héritier des hussards de la république, né dans une famille de paysans au début du vingtième siècle, il quitta la ferme pour étudier, embrassa la carrière d’instituteur, traversa la seconde guerre mondiale avec les armes puis au travail dans la France occupée. Il vécut l’Ecole durant les Trente Glorieuses, endossa le grade de directeur puis se retira. Il enchaîna par une retraite active au sein du conseil municipal de sa localité. Après son mandat elle devint plus paisible, le moment était venu de profiter de la vie… un siècle gravé sur la pierre du souvenir : Camille Marcel 1912-2012.

    Photos: @GM 

    Disponible par correspondance : 45 pages avec encart central photos,

    10€ frais de port inclus (France métropolitaine) : pour commander:

        cliquer sur l'enveloppe "contact" à gauche du site, précisez votre demande, correspondance par message privé. 

                                                                                    

     

     

  • Rancards à Montlhéry - 15 octobre 1967

    Le bon vieil autodrome parisien fête son centenaire en cet automne 2024. L'occasion de revenir sur une des courses qui firent sa renommée...

    Ils étaient nombreux à s’être rancardés sur le plateau de St Eutrope en ce dimanche matin automnal. Le but : admirer encore une fois les sports protos en action sur le sol national pour les spectateurs qui avaient fait le voyage au Mans en juin. Quant à ceux qui avaient manqué la course du siècle dans la Sarthe  l’occasion de voir à l’œuvre une belle brochette de ces spécimens de l’endurance...

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  • Jean Claude Briavoine l'aventure tout terrain - à relire

    Jean Claude Briavoine n’est pas tout à fait retiré des voitures, il coule une retraite active dans sa Normandie à quelques encablures du département des Yvelines. Il ne m’a pas été difficile de le dénicher, j’habite près de chez lui. Mais au fait : son nom vous dit certainement quelque chose… Entre l’indépendant passionné et le pilote officiel de l’équipe Lada Poch il a joué l’équilibre, depuis l’asphalte en passant par les chemins ruraux et forestiers jusqu’aux pistes africaines poussiéreuses, il a rivalisé d’éclectisme, sa passion soudée au corps.

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  • Grand Prix de l'ACF 1934

                     

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    Les années trente marquent la montée des extrèmismes en Europe. L'Allemagne et l'Italie se servent de la compétition automobile pour afficher leur volonté de puissance en ces temps de crise économique.

     

    L’Alfa-Roméo P3, de conception classique, commence à amasser des succès à partir de 1932. Son puissant 8 cylindres à double compresseur lié à l’organisation efficace de la Scuderia Ferrari dès 1933 en fait l’épouvantail de ce début des années 30. L’Allemagne comptera sur deux constructeurs phares pour combattre l’Italienne. Un changement de règlement (1) venu fort à propos permet à la toute jeune firme Auto-Union de développer pour les Grands Prix son nouveau concept baptisé A, un original châssis tubulaire à moteur central.

    La création allemande est équipée d’une surpuissante mécanique, un V 16 de 4,3L. Mercedes qui ne veut pas être en reste fourbit également ses armes. Le résultat se présente sous la forme plus classique d’une compacte monoplace à moteur avant, la W25, 8 cylindres de 3,7L dopés par un compresseur à la sonorité effrayante. Les deux voitures font sensation avec leur silhouette surbaissée, leurs lignes aérodynamiques, leurs roues avant indépendantes. Elles tranchent avec les « classiques » autos aux châssis « de charrette ».

    Après son succès aux Eifelrennen début juin, l’équipe Mercedes compte réitérer en terre française.         

    Le Grand Prix de France a lieu sur le circuit de Linas-Montlhéry. Le circuit parisien accueille sur son célèbre anneau de vitesse un public nombreux qui pourra admirer les voitures des prestigieux constructeurs nommés Mercedes, Alfa Roméo, Maserati, Bugatti et Auto-Union. Côté allemand, les récentes Mercedes W25 seront pilotées par Rudolf Caracciola(2), Luigi Fagioli et Manfred Von Brauchitsch tandis que Hans Stuck, August Momberger et Hermann Leiningen mèneront les Auto-Union A. La Scuderia Ferrari engage trois Alfa Roméo Tipo-B P3, cylindrée augmentée à 3,9L, aux mains d’Achille Varzi, Louis Chiron et Carlo Felice Trossi. Deux Maserati 8C vont participer à la course pilotées par Philippe Etancelin et Goffredo Zehender. Sur les Bugatti Type 59 sont engagés René Dreyfus, Tazio Nuvolari et Robert Benoist. Le long circuit courant à partir de l’anneau jusqu’aux Biscornes sur le plateau de ST Eutrope couvre 12,5 km. Le Grand Prix comptera 40 tours soit une distance de 500 km.

     Durant les essais, les voitures allemandes se montrent rapides (V. Brauchitsch meilleur temps) mais en proie à quelques soucis de jeunesse. Les Mercedes usent beaucoup leurs pneus, les Auto-Union rencontrent des problèmes d’alimentation. Coté français, les Bugatti sont en délicatesse avec leurs bougies. Etancelin connaît des problèmes d’allumage sur sa Maserati. Les robustes Alfa P3 ne connaissent pas de soucis, Varzi, second temps, s’est montré très rapide.  A l’issue des entraînements, quatre voitures sur les 17 engagées ne prendront pas part à la course. Leiningen malade, cède sa voiture à Momberger. Henne, pilote de réserve Mercedes ne court pas, Paolo sur  Maserati, blessé à Montjuick déclare forfait tandis que Sommer dont la Sefac n’est pas prête renonce.

    La grille 3-2 composée suivant l’ordre des numéros(3) répartit de façon assez homogène les marques : Stuck (A-U), Varzi (Alfa),  Caracciola (Mercedes), Momberger (A-U), Chiron (Alfa) et Nuvolari,  Benoist (Bugatti). On trouve ensuite une Alfa, une Bugatti, deux Maserati, deux Mercedes.

     

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                                                                          Départ

                 Le départ est donné à 14H sous un chaud soleil…Chiron réalise une envolée de rêve (4) depuis la troisième ligne en débordant les quatre pilotes devant lui, il est poursuivi par Caracciola et Varzi.Dreyfus suit ce duo. Fagioli a pris un excellent départ depuis la dernière ligne,  sa Mercedes a passé les deux Maserati et entame une belle remontée. Il va rejoindre bientôt le groupe emmené par Caracciola. Les Auto-Union ont pris un départ très moyen, Dreyfus perd régulièrement du terrain, Varzi est rapidement passé par Fagioli déchaîné. Stuck, le plus rapide des pilotes Auto-Union, remonte et règle également son compte au pilote italien. Derrière Varzi on pointe maintenant Von Brauchitsch et Trossi. Ce début de course est haletant, sur l’anneau les spectateurs voient surgir de Faye le ruban serré des leaders sur fond sonore dominant des flèches d’argent.  Stuck va alors lancer l’offensive sur les Mercedes. Il déborde sans coup férir ses deux adversaires puis va menacer Chiron.

     

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    Auto-Union

    C’est au troisième tour que l’Allemand s’empare de la première place au fond du circuit. Louis Chiron tient vaillamment sa seconde position. Il attaque pour rester sur les traces de l’Auto-Union et va même revenir dans son sillage lorsque les pneus trop sollicités de l’allemand sont à bout. Peu avant le passage du 10è tour, Le pilote Alfa repasse en tête devant les tribunes sous les applaudissements du public (5). Stuck qui a été doublé aussi par les Mercedes s’arrête pour un changement de pneus, il perd du temps sur l’arrêt qui se prolonge. La seconde Auto-Union de Momberger l’avait précédé de peu au stand, ce dernier ne repartira pas, direction cassée. C’est alors Fagioli qui mène la chasse suivi de Caracciola, légèrement distancé, qui a du s’incliner devant la fougue de l’italien. On pointe ensuite Varzi, Trossi, Dreyfus. 11è tour, Von Brauchitsch doit s’arrêter, un problème de compresseur précipite l’abandon de la Mercedes, Etancelin renonce également dans ce tour, moteur cassé.

     

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                                                              Mercedes   -   Alfa-Roméo

    Le fougueux Fagioli tient Chiron en ligne de mire, il le menace quand, aux Biscornes, dans le 14è tour l’Italien sent ses freins le lâcher, pression insuffisante. Le circuit hydraulique est rompu, c’est l’abandon. Chiron peut souffler un peu… D’autant que Caracciola se trouve sans pression de carburant au 15è tour au fond du circuit encore.

      Varzi sur l’Alfa en profite. Les italiennes ont  remporté le combat sur les Mercedes K.O. mais la course est encore longue, Stuck peut encore contester leur suprématie.

    Des soucis moteur ont précipité l’abandon de Dreyfus au 16è tour. Nuvolari a cassé la transmission de sa Bugatti au 17è tandis que Trossi qui a perdu des rapports cède son volant à Guy Moll, le Français s’en accommode. A mi-course, stuck a fait le forcing, remontant à la troisième place. En cette deuxième partie de course, Louis Chiron va céder sa première place à Varzi lors d’un ravitaillement pneus-carburant, il retrouve la tête un tour plus tard lorsque ce dernier effectue la même opération. Subitement l’élan de l’Auto-Union rescapée de Stuck est coupé, les mécaniciens s’affairent, l’arrêt au stand se prolonge… Stuck repart mais sa course prend fin au 32è tour moteur endommagé. Zehender clôt la liste des abandons au 33è tour, l’attache d’essieu arrière de sa Maserati est rompue. Benoist est le seul rescapé des Bugattistes, des arrêts répétés pour défaut d’allumage l’ont retardé. Chiron s’achemine vers une victoire méritée. La seule fluctuation de fin de course concerne l’arrêt ravitaillement de Varzi qui cède la seconde place à Moll(Trossi), deuxième position que l’italien récupère lors du dernier arrêt du Français.

     

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    Louis Chiron, après 3H 39mn 14s de combat triomphe (6) devant ses collègues Varzi et Trossi-Moll à respectivement 3’17’’ et 4’09’’ tandis que le quatrième, Benoist ferme la marche des classés à 4 tours du vainqueur. Une course mécaniquement meurtrière traduisant l’ampleur de la bataille.        

    1-Ce nouveau règlement (Adopté le 10 oct 1933 par la Fédération Internationale) admet une cylindrée libre en limitant le poids maximum à 750 kg.

     2- Caracciola est remis de son sérieux accident des essais du GP de Monaco 33, il boite cependant.

     3- Pittoresque attribution des positions par numéro sur la grille : Von Brauchitsch (Mercedes) qui a réalisé le meilleur temps des essais est relégué en fond de grille avec son numéro 22. Stuck (A.U. n°2) va disposer de la voiture portant le 4 de Momberger qui lui même hérite de la 10 (Leiningen). La voiture numéro 2 ne prenant pas le départ, la « pôle » restera vide sur la grille (voir photo de la mise en place, deux voitures en première ligne au lieu de trois).

     4-Chiron a en fait légèrement anticipé le baissé du drapeau mais à l’époque la procédure d’investigation n’était pas à l’ordre du jour…

     5-Louis Chiron possède la double nationalité française et monégasque.

     

     6- Chiron dans son effort a battu le record de la piste en 5’06’’0 (moyenne : 147km/h)