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************joyeux noël*************
Denis Dayan (cliquer pour agrandir)
En ce mois de juin 1970 une grande effervescence régnait sur le circuit des Essarts près de Rouen, côté stands, paddock et spectateurs tout au long de l’enceinte descendant jusqu’à l’épingle du nouveau monde. Les pilotes de F3 s’apprêtaient à sortir de l’aire où parquaient leurs autos. En file indienne, moteurs maintenus au ralenti, ils attendaient que le préposé leur intime l’ordre de sortir un à un pour se mettre en piste. Le gratin de la spécialité était donc réuni pour cette manche normande. Des anglais avec leurs moteurs préparés chez les meilleurs spécialistes d’outre manche et pas mal de français engagés notamment sur des châssis Brabham, Martini, Grac . Parmi eux Bob Wolleck, Jean Luc Salomon, Denis Dayan.
Le circuit des Essarts, incontournable épreuve française, était très prisé à l’époque. Situé en forêt, son tracé présentait une sacrée déclivité depuis le virage du Paradis précédant les stands d’où la piste dévalait sur la courbe rapide des six Frères jusqu’au freinage appuyé du Nouveau Monde. Le circuit remontait ensuite dans un secteur boisé plus dense avec les virages de Samson, Beauval puis celui du Grésil ramenant les pilotes vers le Paradis.
B.Wolleck
Un circuit pour les gros cœurs disait-on. Bob, Jean Luc et Denis n’en manquaient pas qui s’étaient battus comme des braves aux essais pour s’octroyer la meilleure place possible sur la grille.
JL Salomon D.Dayan
Après avoir parcouru les 6,5 kilomètres en faisant chauffer leurs gommes, Bob, le mieux qualifié, vint se placer sur la 1ère ligne, Jean Luc sur la seconde ligne et Denis sur la sixième. Ils entamèrent ensuite leur tour de formation en peloton, s’immobilisèrent devant les stands. Chacun se concentra, faisant le vide avant l’assaut, se préparant à réaliser un départ canon pour gagner une ou deux places sur leur(s) voisin(s) immédiat(s).
Panneau 15’’, pied droit libérant les gaz et adrénaline accélérant leur rythme cardiaque, ils lancèrent leur machine, zigzagant, cherchant l’ouverture vers la vertigineuse descente.
Les tours s’enchaînent, des pelotons se forment où l’on bataille ferme à la recherche de dixièmes de seconde à gagner, d’une aspiration maximale dans la descente pour tenter un dépassement en bas, s’offrir un bonus au Nouveau Monde. Pour cela il fallait passer les six frères sur le fil du rasoir, parfois sur l’extérieur au coude à coude avec un concurrent. Les rails étaient si proches à fleureter avec la limite sur chaque tour. Les anglais cravachent comme des malades avec leur mécanique au top. Wolleck et Salomon tirent leur épingle du jeu dans le bon wagon au petit jeu de l’aspiration. La Grac de Dayan est en retrait mais Denis se bat comme un diable. Le combat est intense, la lutte à son paroxysme, une ambiance hostile s’installe peu à peu…Au 13è tour Wolleck sort violemment en haut de la montée. Devant les stands, après le 14è tour, le panneauteur de Dayan ne voit plus son pilote repasser, les hauts parleurs sont inaudibles avec le vacarme des moteurs, un frisson s’empare des membres et proches de son équipe… Denis attaquait la descente, il enroula le début de la courbe des six frères quand une pièce cassa à gauche sous sa voiture qui partit tout droit au lieu de poursuivre sa parabole habituelle. Le pilote monta sur ses freins sachant qu’il ne pouvait plus rien faire qu’attendre le choc, tout s’était passé en quelques secondes...Tout devint noir …Indéfiniment, inexorablement …Un effroyable choc…L’équipe Grac est accablée…La course continue…Le sort s’acharne, dans le dernier tour onze pilotes jouent la victoire dans un paquet où on tente le tout pour le tout, cinq s’accrochent à 500m de l’arrivée, Salomon tape violemment. Les commissaires le transportent inanimé, Jean Luc décédera au poste médical du circuit…Denis succombera à ses blessures dans la nuit du lundi au mardi suivant la course dans sa chambre d’hôpital. Bob s’en sortira avec une facture au bras…La camarde, dans sa fureur, l’avait heureusement manqué. Ce fut une course folle en cet après midi du 28 juin 1970.
SdS
virage des Six Frères / Denis Dayan vient d'être évacué vers l'hôpital.
Photos : http://denisdayan.ddbsi.fr/ /DR /D.Dayan en route à jamais vers le nouveau monde/ Grand Prix F.3 des Essarts 28 /06/70
GP d'Allemagne 1973 circuit du Nüburgring:
J. Stewart Tyrrell 006 (vainqueur)
E. Fittipaldi Lotus 72 (cinquième)
F.Cevert Tyrrell 006 (second)
Photo : © GM (cliquer pour agrandir)
GP d'Espagne 1972 Circuit de Jarama :
E.Fittipaldi Lotus 72 (vainqueur)
F. Cevert Tyrrell 002 (abandon)
J.Ickx Ferrari 312B2 (second))
Photo: © GM (cliquer pour agrandir)
GP des USA 1971 Circuit de Watkins Glen:
F. Cevert Tyrrell 002 (vainqueur)
J. Ickx Ferrari 312 B (abandon)
C. Amon Matra MS 120B (12ème)
Photo : © GM (cliquer pour agrandir)
L’histoire du record de vitesse terrestre d’engins motorisés roulants commence en 1898, le 18 décembre à Achères dans l’Hexagone. Gaston de Chasseloup-Laubat réalise le premier record. Un moteur électrique propulse son véhicule Jeantaud Duc à la vitesse de 63,15 km/h...
Le terme se veut péjoratif mais n’est pas pour autant dévalorisant à mon sens . Cette édition des 1000 km succède à une annulation décrétée l’année précédente. Le plateau est composé essentiellement d’équipages privés, semi officiels ou usine pour ce qui concerne Alpine et Matra dont l’équipe débutante en catégorie Sport prototype fourbit ses armes . C’est un plateau finalement attachant. Les pilotes sont des spécialistes de l’endurance, des passionnés plus ou moins argentés ou de jeunes aspirants en devenir. Quelques cadors de la discipline sont présents: Mike Parkes, Hans Hermann, Willy Mairesse, Lucien Bianchi, Jean Guichet, Nino Vaccarella, Richard Attwood, Jo Schlesser. Une somme de « beaux coups de volants » qui valent bien le déplacement autour du valeureux autodrome.
1973, le Grand Prix de Pau est sauvé, le maire de la cité, André Labarrère, a réhabilité sa piste. Les normes exigées par la CSI sont en place. Les bottes de paille ont disparu, les rails assurent une protection relative pour les pilotes installés dans leurs fragiles monoplaces. La société ELF a apporté un soutien financier non négligeable à la célèbre épreuve hexagonale. Ce 6 mai en début d’après midi François, Patrick, Jean Pierre et les autres se positionnent sur la grille de départ…
Le roman de José Saramago plonge le lecteur dans l'univers d'une catastrophe pandémique où l'humanité est atteinte brutalement de cécité. Une seule femme échappe à ce fléau... Cette fiction (1995) a une portée prémonitoire au regard des évènements récents.
Faut-il devenir aveugle pour voir l'essentiel des choses? Démonstration faite par l'auteur portugais dont le récit nous porte vers l'espoir.
L'aveuglement / 1997 Edition française Seuil et Points 2020 / José Saramago - Prix Nobel de littérature 1998 /
Italie /
Toujours à l’aise à Monza, mon pilote préféré partira en première ligne au côté de Jacky Ickx. Il manque la pole pour 4/100 de seconde, jolie perf, je me surprends à espérer le meilleur.
Au matin du Grand Prix, mes doigts restent croisés inexplicablement ! Toujours un peu fébrile au départ, Amon passe cinquième à l’issue du premier tour et remonte avec application pour prendre la troisième position au 17è tour derrière Ickx et Fittipaldi, position qu’il stabilise jusqu’au 37è. Les trois pilotes ont semé le reste du peloton. Mes doigts sont toujours croisés ! Hélas ça ne servira à rien, ses freins sont à l’agonie et il doit rentrer au stand probablement avec une grosse boule dans la gorge. C’est un pilote maudit…Après l’abandon malheureux de Ickx sur panne de batterie, Fittipaldi confirme, sa victoire lui assure définitivement le titre de Champion du monde.
Fittipaldi coiffe la couronne mondiale
SdS
Photos: DR