Claude Ballot-Lena est né en août 1936 à Paris. Féru de sport dès l’adolescence il cachait sous sa « grande carcasse » une gentillesse appréciée de tous. Ses airs nonchalants dissimulaient la détermination de celui qui veut « accomplir sérieusement un truc qui lui plait ». Il vint au sport automobile par curiosité, pas de plan de carrière ni prétention de réaliser un parcours de champion mais le goût du sport, de l’effort, des défis.
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Claude Ballot-Lena, la course en équipe
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Aérodynamiciens d’hier
Il y a de cela quelques décennies, en matière aérodynamique, l’empirisme contenait quelque chose de touchant et de nostalgique à la fois. De nos jours, à grands renforts financiers, les ingénieurs cogitent sur des bases et des procédures scientifiques péremptoires. Nul n’oserait contredire les résultats engendrés par les puissantes souffleries assistées d’ordinateurs que nos diplômés cerveaux exploitent, cela même si l’aboutissement n’est pas toujours à la hauteur de la théorie.
Visionnez! Comment étudiait-on en 69 un capot arrière destiné à équiper un prototype à qui on demande d’avaler à fond un quasi rectiligne de 3 km dans les meilleures conditions possibles?..
Il suffisait de posséder un tant soit peu d’imagination, d’arrimer verticalement un plateau muni de rubans de soie sur un prototype lambda, de coiffer une chapka en s’installant à bord d’une 530 de série tout en invitant son ingénieur (c’était l’époque où ils avaient du génie intrinsèque ) à s’asseoir à droite… Mais aussi de convaincre son pilote à suivre bien concentré une trajectoire linéaire et …Le tour était joué! On obtenait la création suivante… Et ça fonctionnait !...Pas mal.
PS
Photo: DR
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La Corviet de François Coeuret
(2007) François Coeuret a du coeur, comme sa carte de visite le suggère. A ce titre, il n'a pas manqué d'être ému par ce petit Vietnamien qui tournait autour de cette grosse Corvette, ignorant de la possibilité que son grand-père et le gars qui a monté l'auto à Bowling Green dans le Kentucky puissent s'être étripés il y a une trentaine d'années...
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Victoire de l'aigle - Grand Prix de Belgique 1967
L’ex G.I. engagé dans la guerre de Corée se passionne à son retour au pays pour la conduite sportive. Il est né à Port Jefferson (Long Island) aux US. Son aisance au volant est remarquée par Luigi Chinetti qui lui confie le volant de Ferrari sport. L’ « Ingeniere » lui donne sa chance en F1. Dan va devenir une valeur sûre pour les écuries de Formule 1. L’homme n’était pas dénué d’esprit d’entreprise. A l’instar de quelques pilotes il se lança dans la construction de monoplaces. Celles-ci portaient naturellement le nom du symbole des Etats Unis.
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John et Ryan Delane
Sur Mémoire des stands les souvenirs sont bien sûr d’actualité. La nostalgie berce les lignes des animateurs plumitifs. Les pages consacrées à François Cevert par exemple débordent de passion, d’admiration et parfois d’idolâtrie. Je souhaiterais à travers ces photos rendre hommage à deux passionnés de F1 : John et son fils Ryan Delane. Voilà des hommes qui conjuguent comme quelques autres le passé au présent. Nul doute qu’en les voyant « limer le tarmac » avec leurs Tyrrell 001 et 006 plus d’un observateurs se remémorent avec nostalgie le mythique duo Stewart-Cevert des années 70 à 73.
C’est un livre d’histoire animé de la Formule 1 que propose le TGP Worldchampionship, quel bonheur que ce retour vers le futur !
...
PS
Photos : DR
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Dijon Prenois 1974 - 80 petits tours et puis s’en vont
Eté 1974… Le conflit Israélo-arabe, la crise pétrolière sont encore frais à l’esprit. Fin 73 en France, Monsieur Messmer fait trembler le monde de la course avec les nombreux passionnés en seconde ligne. Le premier ministre envisage l’interdiction de toute compétition automobile… Le décret ne passera pas. Après l’émoi causé par la déclaration, selon l’expression consacrée, le sport a repris ses droits nonobstant l’affolement du prix du baril de pétrole…
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Sortir Pesca de sa boîte!
(2007)La vision d'un Pesca réduit au 43e, enfermé dans une boîte en plastique et offert à la concupiscence du public du dernier Rétromobile nous avait tant chagriné que nous vous en avions fait part. Compatissant, François Coeuret nous livre la contribution suivante qui donne un peu d'air à l'Homme secret en lui rappelant celui qui souffla jadis en Principauté...
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24 Heures d'endurance du Mans 1923
Paris 1922. Georges Durand, président de l’ACO, Charles Faroux, journaliste à La vie automobile et Émile Coquille, directeur pour la France des roues métalliques Rudge-Whitworth, se réunissent en vue de finaliser un projet de nouvelle course, différente des " Grands Prix ". Les trois hommes élaborent le concept d’une épreuve disputée sur 24 Heures. Le but d’une telle compétition est d’éprouver l’endurance des organes automobiles, l’ensemble de la mécanique, les phares pour la partie nocturne ainsi que les capotes qui devront être abaissées durant vingt tours en début de course.
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24 H de Daytona 1973, la revanche des GT
Ainsi pourrait être résumé le déroulement de la course américaine en 1973. Un titre trompeur car si de nombreuses voitures participèrent à l’épreuve dans les différentes catégories GT, deux d’entre elles masquaient leur appartenance de classe tout du moins pour la majorité des spectateurs.
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12H de Sebring 1970 : victoire non contestée - à relire
Au bout des 12 Heures que comptait la course Mario Andretti associé à Vaccarella-Giunti sur la Ferrari 512S reçoit le drapeau à damier en vainqueur. Vingt deux secondes plus tard la Porsche 908/2 de Revson - Mc Queen franchit la ligne. L’acteur américain réalise une belle performance compte tenu du handicap représenté par un pied plâtré à la suite d’une chute en moto. Son pilotage a bien sûr été perturbé pour l’occasion. Son équipier a compensé en pilotant durant huit heures au cours de l’épreuve.Vingt-deux secondes d’écart à l’issue d’une course d’endurance de 12 heures on a déjà vu mieux. Au Mans notamment en 1933 ou 1969… Mais un doute planerait-il sur ce classement ? Steve McQueen et Peter Revson ont-ils été dépossédés de la victoire ?