Xiti

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Post & Scriptum - Page 11

  • Mille Miglia

                                       Mille Miglia, la fin d’une course mythique…

    mille miglia

    1955  Moss-Jenkinson / Mercedes 300 SLR

    Née de la suppression du Grand Prix national dans la ville de Brescia en Italie, cette course fut crée par deux aristocrates transalpins. L’épreuve se situait entre Rallye et course de vitesse sur circuit, elle partait de Brescia pour rejoindre Rome puis retour par San Marin, Ferrara, Vérone, le tout sur plus de 1600 kilomètres. Elle se déroulait sur route ouverte et devint par ses difficultés une course terrible qui attira de nombreux pilotes de talent avant la seconde guerre mondiale à partir de 1927 puis après la guerre jusqu’en 1957.

    Mille Miglia,

    Sur ce terrain, s’affrontaient des pilotes associés à un navigateur au volant de prototypes ou voitures de Grand Tourisme. Course de sprint mais aussi d’endurance, elle représentait une véritable aventure humaine et mécanique, un défit truffé d’embûches. En plus du pilotage, les participants devaient composés avec les aléas d’un parcours ouvert, aux obstacles en tous genres se posant parfois devant leur route.

    Mille Miglia,

    Une ambiance particulièrement électrique se répandit petit à petit autour de cette course dont l’ampleur ne cessa de croître. Un nombreux public assistait au passage de ces « fous du volant » venus trouver la gloire sur ce terrain piégeux.

    En 1938, un accident causa la mort de nombreux spectateurs, en conséquence, la course de 1939 fut annulée.

    Elle reprit vie au sortir du second conflit mondial en 1947. Les pilotes italiens y accomplirent nombre de prouesses sur Alfa-Roméo, Lancia et Ferrari. Les épreuves de 1931 et 1955 furent l’occasion respectivement pour l’allemand Caracciola et l’anglais Moss sur Mercedes de contester la suprématie italienne.

    Mille Miglia,

    1957 marqua l’ultime course des mille miglia disputée dans la configuration initiale. Cette année-là, un aristocrate espagnol, pilote dilettante, Alfonso de Portago, un homme qui aimait sport et activités périlleuses, fut engagé sur une puissante Ferrari 335S. En lieu et place d’un copilote expérimenté sur ce terrain, il fut accompagné de son ami et équipier occasionnel Edmund Nelson, un Sancho Panza dépourvu d’embonpoint, américain à l’allure de play boy décontracté, avide de sensations fortes.

    Les deux hommes décidèrent pour gagner du temps de ne pas faire réparer une anomalie signalée par les mécaniciens lors d’un ravitaillement, une sorte de quitte ou double dramatique. Ils signèrent de la sorte leur perte, se tuèrent, la Ferrari sortit de la route à plus de 200 km/h fauchant neuf spectateurs. A la suite de ce drame disparut quelques années plus tard (à partir de 1962*) l’une des plus grandes et difficiles courses automobiles au monde. Piero Taruffi remporta l'épreuve sur une Ferrari 315S.

    * A partir de 1958 l'épreuve prend la forme d'un rallye avec des spéciales, des courses de côte et de longs parcours de liaison. 

     

    Mille Miglia,

                                                     La Ferrari 335S  De Portago-Nelson

    SdS

    Photos: DR 

  • Treize ans d’attente… GP des USA 1971 - 3 octobre

    1958…1971 entre ces deux dates s’écoulèrent quelques années de manque dans notre hexagone. On parle ici de la participation des pilotes français au plus haut niveau des courses de Formule 1. De Maurice Trintignant à François Cevert une passerelle enjambe la privation tricolore au sommet des podiums…  Les jeunes pousses mirent du temps à atteindre le nirvana...

    Lire la suite

  • Black sunday

    Quatorzième boucle de course, trois pilotes dominent ce début de Meeting. Le petit groupe est poursuivi par un quatrième homme qui cravache pour recoller au wagon de tête…Quand brusquement le chaos survient qui va emporter encore une vie...

    Lire la suite

  • Matra aux 1000km de Monza 1970

    Une course réussie

    Nous avions laissé l’équipe Matra Simca en échec complet au Mans lors d’un article précédent. La saison sport prototype n’a pas été qu’une série de déceptions pour l’équipe française. Nous sommes fin avril et le calendrier amène les voitures participant à ce Championnat du monde sur l’autodrome de Monza…

    Lire la suite

  • Une saison F1 de m... pour Henri Pescarolo

    La saison 72/F1 fut la plus dure de la carrière d’Henri : une série de Cinq accidents dont le pilote se sortit heureusement sans mal. Cette année-là l'écurie Frank Williams lui proposa une F1 sous compétitive et médiocrement préparée.

    Lire la suite

  • Echec et mat...ra

    24 H du Mans 1970

    La firme Matra connut une saison faste en 1969. L’équipe Tyrrell (Matra international) remporte le Championnat du Monde F.1  avec le châssis MS 80 mu par le Cosworth. J. Servoz Gavin empoche le titre européen de F2 sur la MS7. L’équipe fait bonne figure en catégorie sport prototype notamment au Mans où trois voitures sont classées aux quatrième, cinquième et septième places. Suite à cette période favorable 1970 ouvre les prochains enjeux de la firme de Vélizy. Le V12 maison équipe la nouvelle F.1 MS 120 et La victoire au Mans demeure le défi lancé par Jean Luc Lagardère...

    Lire la suite

  • Mourir sur Seine

    20220706_182635.jpg

    L'intrigue de l'armada 2008 à Rouen... Un récit dans lequel un patchwork de personnages parfois croustillants s'entremêlent lors d'une enquête trapue sur fond de fête navale...  Un épilogue ébouriffant attend le lecteur au fil des dernières pages... 

    Mourir sur Seine / Editions des Falaises  / Michel Bussi - 2019 / première édition : 2008 /

    Photo :   © GM 

  • Souvenirs partagés

     

    pescarolo.jpg

    Johnny Rives, journaliste spécialisé dans le sport automobile fut très lié avec les pilotes français Jean Pierre Beltoise, François Cevert et Henri Pescarolo. Il tissa des liens d'amitié avec ce dernier et participa avec lui à des compétitions en temps que navigateur.  Après avoir écrit deux ouvrages dernièrement sur les deux premiers pilotes cités il restait à en "commettre" un troisième concernant Henri Pescarolo.

    Les débuts, les temps forts de la carrière du quadruple vainqueur des 24H du Mans notamment au sein de la grande équipe Matra mais aussi les déceptions avec la Formule 1 sont revisités sous la plume du journaliste de l'Equipe. Les moments privilégiés passés au côté du grand Henri lors de diverses compétitions auto et dans les airs car il est aussi aviateur sont l'accasion de (re)découvrir cet homme aux multiples facettes. 

    Souvenirs partagés / auteur : Johnny Rives / Editions L'Autodrome - 2017

  • Pause estivale

    Grid-girlss.jpg

    Pause estivale avec ces charmants sourires 

    Bonne relaxation

    A bientôt...

  • L’ouverture du lièvre

    1 - Copie.jpg

    Par cette matinée dominicale de la mi-octobre, un temps incertain s’installe sur le plateau de st Eutrope. C’est  l’ouverture du lièvre.

    Chris semble  perdu dans quelques pensées indétectables, songe-t-il au printemps qui pointe dans son île natale ? Ici ça sent l’automne et la fermeture de la saison.

    Jean Pierre embrasse d’un coup d’œil satisfait l’ensemble de la grille. Sur un tour, il s’est montré très véloce, n’échouant qu’à 2/10ème  de la 917 5 litres d’Helmut. Les deux techniciens  rigolent bien, l’agile 660 a tenu la dragée haute à toutes ses concurrentes. Leur travail est terminé, la matra contrôlée et réglée « pile poil ». L’issue de la course ne dépend plus d’eux.

    Le lièvre dans son gîte n’a qu’à bien se tenir, à la merci d’une truffe particulièrement sensible, d’un canon rigoureusement aligné. Le départ de Jean Pierre fut aussi canon…Jusqu’ à ce que la boîte torturée par le toboggan de Linas rende l’âme. 

    Ce matin-là, sur le plateau de st Eutrope ….C’était l’ouverture du lièvre.

    PS

    Photo:   © GM