(2007)La vision d'un Pesca réduit au 43e, enfermé dans une boîte en plastique et offert à la concupiscence du public du dernier Rétromobile nous avait tant chagriné que nous vous en avions fait part. Compatissant, François Coeuret nous livre la contribution suivante qui donne un peu d'air à l'Homme secret en lui rappelant celui qui souffla jadis en Principauté...
Post & Scriptum - Page 14
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Sortir Pesca de sa boîte!
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24 Heures d'endurance du Mans 1923
Paris 1922. Georges Durand, président de l’ACO, Charles Faroux, journaliste à La vie automobile et Émile Coquille, directeur pour la France des roues métalliques Rudge-Whitworth, se réunissent en vue de finaliser un projet de nouvelle course, différente des " Grands Prix ". Les trois hommes élaborent le concept d’une épreuve disputée sur 24 Heures. Le but d’une telle compétition est d’éprouver l’endurance des organes automobiles, l’ensemble de la mécanique, les phares pour la partie nocturne ainsi que les capotes qui devront être abaissées durant vingt tours en début de course.
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24 H de Daytona 1973, la revanche des GT
Ainsi pourrait être résumé le déroulement de la course américaine en 1973. Un titre trompeur car si de nombreuses voitures participèrent à l’épreuve dans les différentes catégories GT, deux d’entre elles masquaient leur appartenance de classe tout du moins pour la majorité des spectateurs.
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12H de Sebring 1970 : victoire non contestée - à relire
Au bout des 12 Heures que comptait la course Mario Andretti associé à Vaccarella-Giunti sur la Ferrari 512S reçoit le drapeau à damier en vainqueur. Vingt deux secondes plus tard la Porsche 908/2 de Revson - Mc Queen franchit la ligne. L’acteur américain réalise une belle performance compte tenu du handicap représenté par un pied plâtré à la suite d’une chute en moto. Son pilotage a bien sûr été perturbé pour l’occasion. Son équipier a compensé en pilotant durant huit heures au cours de l’épreuve.Vingt-deux secondes d’écart à l’issue d’une course d’endurance de 12 heures on a déjà vu mieux. Au Mans notamment en 1933 ou 1969… Mais un doute planerait-il sur ce classement ? Steve McQueen et Peter Revson ont-ils été dépossédés de la victoire ?
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L'équipage 69
Virage du Tertre rouge, fin d’après-midi… Les spectateurs sont amassés sur l’herbe à l’intérieur de la courbe. La plupart sont assis, ils sirotent une canette, lisent un programme, bavardent avec leurs voisins entre les salves de décibels livrés par les voitures. D’autres regardent l’écran digital de leur appareil photo et contemplent leurs clichés, certains fixent l’écran géant montrant sur la piste le leader de la course. D’autres encore suivent mécaniquement du regard les passages des concurrents un peu à la manière des spectateurs sur le court n°1 de Roland Garros. Derrière eux un chapelet incessant de piétons bat le terrain à la recherche d’un nouveau secteur d’observation… Alors qu’une Peugeot 908 négocie la courbe dans le souffle étouffé de son Diesel turbocompressé suit une GT noire escortée par la savoureuse résonance de son V12 atmosphérique. Mon regard accompagne le mouvement de la jolie carrosserie qui va rapidement disparaître en attaquant le secteur des Hunaudières. Mon esprit divague alors en sustentation à bord de la belle noire… accomplissant un surprenant flash back de quelques heures…
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Dan Gurney
Dimanche 11 juin 1967 sur le podium des 24H du Mans… Dan Gurney et AJ Foyt célèbrent leur victoire, la seconde de Ford dans la Sarthe. Dan brandit la bouteille de champagne qu’on lui offre pour l’occasion. Voulant marquer cette belle performance il improvise un geste qui deviendra rituel. Dan brandit la bouteille, la secoue, le bouchon lentement glisse dans le goulot puis s’éjecte, libérant une gerbe du liquide festif sur l’assemblée présente. Cet épisode anecdotique aurait pu présenter plaisamment ce résumé biographique concernant le célèbre pilote américain. Sa disparition récente justifie l'hommage de Post Scriptum.
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"Et chante le coq" : 1000 km de Buenos Aires 1970
Les 1000 km de Buenos Aires marquent le lancement de la saison sport prototype en ce début janvier 1970. La course n’est pas inscrite au Championnat du Monde des Marques mais deux équipes usines y voient l’occasion de se préparer pour les futurs affrontements nord américains et européens. C’est le cas d’ Autodelta Alfa Roméo et de l’Equipe Matra sports. Le gros du plateau est composé d’équipes privées. Pour le public argentin un évènement de taille souligne cette course. La Berta LR locale va se mêler à l’affrontement des européennes. De quoi faire converger quarante mille spectateurs autour de l’autodrome de Buenos Aires.
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Trophée de l'an neuf
Ce jeune homme qui soutient son trophée va bientôt fêter son vingt-septième anniversaire.
Son regard plonge sur le symbole d'un premier succès dans la discipline reine. Le breuvage festif y pétille encore.
Adoubé ce jour par ses pairs il deviendra ensuite un seigneur de la course.
Il lui fallut du temps pour obtenir cette consécration. Quatre saisons qu’on pourrait qualifier d’initiatiques, une sorte de bail trop prolongé car il eut mérité alors qu'un constructeur lui permette d'effectuer des saisons complètes en Formule 1.
Ses traits sont marqués par l’effort accompli au volant de sa Cooper Maserati. Il a fait fi de son bouquet de fleurs écrasé par la lourde coupe. Il ignore la miss locale tout sourire qui lui a passé la couronne de laurier et fait la bise.
Coiffure en bataille, peau humectée de sueur, l'expression de son visage semble hésiter entre bonheur et peine. Il savoure ce succès tant attendu en le dédiant peut-être à son jeune frère d’arme et de sang perdu prématurément quelques années auparavant. Le sort a déjà scellé le destin de cet homme qui rejoindra inéluctablement la voie funeste subie par son cadet.
Jusqu'à cette issue fatale, d’autres triomphes lui sont promis…
Ricardo Rodriguez
1-2 Pedro Rodriguez (Grand Prix d’Afrique du sud – 2 janvier 1967) / 3 Ricardo Rodriguez
Photos : DR
*Paru sur "Racing'memories" le 1er janv 2022
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Venise n'est pas en Italie
Récit des premiers émois amoureux d'un adolescent issu d'une famille atypique... Ce dernier nous raconte son "road trip" le menant à assister au concert auquel participe sa récente petite amie à Venise... Un style direct, très décontracté où l'ado interpelle le lecteur qui ne manque pas d'accrocher à son aventure jubilatoire.
Venise n'est pas en Italie - roman / Ivan Calbérac / Editions Flammarion - 2015- livre de poche 2017/
Photo: © GM
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Bonne année
Toro Rosso F1 2010 - pilote : Jaime Alguersuari (Brésil) - Cliquer