.......En route vers une nouvelle année......
Photo : © GM
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.......En route vers une nouvelle année......
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Le père Noël est prude et aime les voitures de sport ...
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© RIAM collection
Hommage...(2007)
En 1975, de la rencontre entre Jean Rondeau pilote manceau et Charles James dirigeant des papiers peints Inaltera, naquirent les prototypes du même nom. Destinés à concourir aux 24 h du Mans, équipés du V8 Cosworth et joliment parés des couleurs de leur commanditaire, ils réalisèrent de bonnes performances au Mans en 76 et 77.
Trente ans plus tard, ils courent encore malgré leur âge respectueux dans des épreuves d’endurance historiques…Il est vrai que ces grands pères vitaminés ont l’âme bien née !
Palmares:
Le Mans 1976 : 8è Pescarolo-Beltoise - 21è Jaussaud-Rondeau
Le Mans 1977 : 4è Ragnotti-Rondeau -11è Mmes Lombardi-Christine
13è Beltoise-Holbert
Rondeau :
Le Mans 1980
Jean Rondeau, au milieu de l’année 77, voit son commanditaire jeter l’éponge. Inaltera change de responsable et récupère ses protos.
Jean Rondeau compte bien poursuivre et cherche d’autres appuis pour continuer son aventure au Mans.
Il construit sa propre voiture inspirée de l’Inaltera. Il connaîtra la consécration aux 24 heures 1980 avec la victoire de la M 379B devant Porsche. Le pilote constructeur détient toujours l’originalité d’être le seul pilote à avoir triomphé aux 24 Heures du Mans au volant de sa voiture.
Jean Rondeau est décédé le 27 dec 85 en franchissant un passage à niveau à Champagné à proximité de son usine du Mans.
SdS
Photos : 1-2 @ SdS / 3 :DR
Mille Miglia, la fin d’une course mythique…
1955 Moss-Jenkinson / Mercedes 300 SLR
Née de la suppression du Grand Prix national dans la ville de Brescia en Italie, cette course fut crée par deux aristocrates transalpins. L’épreuve se situait entre Rallye et course de vitesse sur circuit, elle partait de Brescia pour rejoindre Rome puis retour par San Marin, Ferrara, Vérone, le tout sur plus de 1600 kilomètres. Elle se déroulait sur route ouverte et devint par ses difficultés une course terrible qui attira de nombreux pilotes de talent avant la seconde guerre mondiale à partir de 1927 puis après la guerre jusqu’en 1957.
Sur ce terrain, s’affrontaient des pilotes associés à un navigateur au volant de prototypes ou voitures de Grand Tourisme. Course de sprint mais aussi d’endurance, elle représentait une véritable aventure humaine et mécanique, un défit truffé d’embûches. En plus du pilotage, les participants devaient composés avec les aléas d’un parcours ouvert, aux obstacles en tous genres se posant parfois devant leur route.
Une ambiance particulièrement électrique se répandit petit à petit autour de cette course dont l’ampleur ne cessa de croître. Un nombreux public assistait au passage de ces « fous du volant » venus trouver la gloire sur ce terrain piégeux.
En 1938, un accident causa la mort de nombreux spectateurs, en conséquence, la course de 1939 fut annulée.
Elle reprit vie au sortir du second conflit mondial en 1947. Les pilotes italiens y accomplirent nombre de prouesses sur Alfa-Roméo, Lancia et Ferrari. Les épreuves de 1931 et 1955 furent l’occasion respectivement pour l’allemand Caracciola et l’anglais Moss sur Mercedes de contester la suprématie italienne.
1957 marqua l’ultime course des mille miglia disputée dans la configuration initiale. Cette année-là, un aristocrate espagnol, pilote dilettante, Alfonso de Portago, un homme qui aimait sport et activités périlleuses, fut engagé sur une puissante Ferrari 335S. En lieu et place d’un copilote expérimenté sur ce terrain, il fut accompagné de son ami et équipier occasionnel Edmund Nelson, un Sancho Panza dépourvu d’embonpoint, américain à l’allure de play boy décontracté, avide de sensations fortes.
Les deux hommes décidèrent pour gagner du temps de ne pas faire réparer une anomalie signalée par les mécaniciens lors d’un ravitaillement, une sorte de quitte ou double dramatique. Ils signèrent de la sorte leur perte, se tuèrent, la Ferrari sortit de la route à plus de 200 km/h fauchant neuf spectateurs. A la suite de ce drame disparut quelques années plus tard (à partir de 1962*) l’une des plus grandes et difficiles courses automobiles au monde. Piero Taruffi remporta l'épreuve sur une Ferrari 315S.
* A partir de 1958 l'épreuve prend la forme d'un rallye avec des spéciales, des courses de côte et de longs parcours de liaison.
La Ferrari 335S De Portago-Nelson
SdS
Photos: DR
1958…1971 entre ces deux dates s’écoulèrent quelques années de manque dans notre hexagone. On parle ici de la participation des pilotes français au plus haut niveau des courses de Formule 1. De Maurice Trintignant à François Cevert une passerelle enjambe la privation tricolore au sommet des podiums… Les jeunes pousses mirent du temps à atteindre le nirvana...
Quatorzième boucle de course, trois pilotes dominent ce début de Meeting. Le petit groupe est poursuivi par un quatrième homme qui cravache pour recoller au wagon de tête…Quand brusquement le chaos survient qui va emporter encore une vie...