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Post & Scriptum - Page 33

  • Carnets de Grand Prix #16

    Grand Prix d’Allemagne /27-28-29 juill 90

     

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    En 90, nous élisons l’Allemagne pour suivre un Grand Prix dF.1 . Direction Hockenheim près d’Heidelberg. La comparaison autoroutes allemandes et Françaises est simple : payantes en France mais équipées, gratuites en Allemagne mais dépouillées. Si vous voulez boire un café, ravitailler en essence ou en calories, bernique ! S’il vous prend de soulager un besoin naturel il y a le bosquet dans l’aire de stationnement…Naturel mais constellé d’immondices…

    Pour camper autour du Stadium, un sous bois  avec quelques sanitaires, beaucoup de monde, une communauté germanique naturellement importante dont la principale occupation en dehors des horaires du circuit est la conception de pyramides de canettes de bière vides, les concours battent le plein en soirée…

    Le circuit d’Hockenheim consistait en une section sinueuse autour de laquelle des tribunes en béton ont été érigées et un secteur rapide avec deux lignes droites et une courbe au fond de la forêt les raccordant. L’essentiel des spectateurs est massé dans les tribunes d’où l’on surplombe la piste. On peut cependant en descendre pour se rapprocher de la piste afin de prendre des photos notamment.

    L’été continental est chaud, les essais définissent une hiérarchie bien ordonnancée : deux Mc Laren, deux ferrari et deux Williams Renault sur la grille, discipline germanique oblige ! Senna-Berger-Prost-Mansell-Patrese-Boutsen.  Senna prend la tête au départ mais avec les changements de pneus Nannini qui marche fort sur la Benetton Ford tient le leadership du 18è au 33è tour puis rend son bien au brésilien qui l’emporte. L’italien de Benetton est second devant Berger, Prost sur la ferrari qui a suivi de loin les leaders finit 4è, on trouve ensuite Patrese et Boutsen.

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    La fin du championnat sera marquée par le couronnement d’Ayrton Senna qui a percuté intentionnellement Prost à Suzuka au Japon afin de s’assurer le championnat, la vengeance de 89, une ambiance pourrie qui a terni le titre de « Magic Senna » cette année-là.

    SdS

    Photos: @ GM / 1-Senna   2-Prost    3-Patrese    4-Nannini

  • Carnets de Grand Prix #15

    Grand Prix de Belgique / 25-26-27 Août 89

     

    Direction les Ardennes belges en 89 pour le mythique circuit de Spa Francorchamps . Autoroute du Nord puis bifurque sur la frontière wallonne une fois ! Le camping est rustique, une jolie prairie où trône une citerne type outre à purin mais l’eau sort claire ! C’est d’la spa ! tout ça pour quelques francs belges !

    Sur le circuit la pluie ne va pas tarder pour cause  de  ville d’eau…Classique ici mon brave gars…Mais on a la frite …

    Nous sommes en pleine bagarre hégémonique chez Mc Laren : Senna-Prost, Brésil-France…Le temps tourne en faveur d’Ayrton mais Alain se qualifie à ses côtés sur la piste humide pendant que nous consommons le sandwich local saucisse-oignon dans une main et tenons le parapluie de l’autre, suivent Berger (Ferrari) et Boutsen le régional de  l’étape sur Williams Renault. La course sera très limpide, Senna mènera de bout en bout avec Prost aux fesses mais le français ne pourra pendre l’avantage. Berger second en début de course abandonnera et son nouveau coéquipier Mansell chez Ferrari terminera troisième devant Boutsen .

     

    gp belgique 89

    A. Senna

    La suite de la saison mettra en évidence une sérieuse concurrence entre deux hommes dont le caractère rend impossible une cohabitation sereine dans la même équipe. La cassure aura lieu au GP du Japon où ils s’accrocheront. Prost ne put repartir, Senna poursuivra mais sera disqualifié par les instances sportives dirigées par le français Balestre, il sera battu par Prost au Championnat du monde. Dans son for intérieur il a déjà décidé de se « venger »  la saison suivante qui voit Prost embauché par Ferrari. La guerre des chefs aura donc encore lieu.

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    SdS                                                                                                                

    Photos :  DR  / Senna-Prost : l'affrontement /                                                                                 

  • Carnets de Grand Prix #14

    Grand Prix de Grande Bretagne / 8-9-10 juill 88

     

    Nous désertons le Paul Ricard cette année-là et décidons de traverser le Channel pour le British Grand Prix à Silverstone . Départ pour Dieppe où le ferry nous attend ainsi que la douane anglaise qui lorgne dans le coffre de la GT Turbo un carton aux couleurs d’une boisson anisée : chocking !!! Mais non il s’agit de notre attirail de cuisine pour le camping, le contenant n’impliquait pas le contenu mon cher Watson !…

    …Conduite à gauche heureusement avec passager pour doubler, sur l’autoroute vers Londres pas de radar mais une camionnette de pandores qui se met à clignoter à notre approche ; message : lever le pied droit…    Nous campons dans les champs face au circuit de Silverstone, quelques livres pour stationner sans sanitaires ! Situation encore parfois de mise sur les circuits de nos jours !

    Premier jour d’essais, il fait presque beau mais la pluie s’invitera le samedi et le jour de la course pour le départ. Le soir nous traînons dans les stands, royaume de la mécanique et squattons celui de Larrousse Calmels, entre compatriotes…

    GP d'Angleterre 1988         GP d'Angleterre 1988

     

    GP d'Angleterre 1988

    Le circuit est long et nous nous postons surtout dans Copse, longue courbe à droite après les pits et dans la partie Abbey-Bridge avant la ligne droite de départ. Les Ferrari sont en verve, Berger et Alboreto monopolisent la première ligne devant Senna et Prost (Mc Laren Honda).

    Après deux jours durant lesquels nous carburons au fish and chips, la course se profile dimanche matin : wet race …Cette bonne vieille Angleterre ! Berger fait illusion jusqu’au 13è tour mais Senna le roi de la pluie le ramène à la raison et oublie tous ses  collègues, franchissant le drapeau devant Mansell (Williams) et Nannini (Benetton) qui ont profité des soucis des Ferrari. Senna finira la saison champion du monde ayant maté Prost pour 3 points, d’aucuns jugeront que  le Brésilien fut avantagé par son équipe.

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    SdS

    Photos: 1 (Calmels)-2 (Benetton)-3 (Calmels)  @ GM  /  4: DR /  Senna vainqueur /

  • Carnets de Grand Prix #13

    Grand Prix de France / 3-4-5 juillet 87

     

    gp france 1987

     

    Le circuit Paul Ricard accueille encore les F.1 dans sa livrée « bordures de piste bleues » . Comme en 86, les pilotes utilisent le « petit circuit » de 3,8 km, le fond du circuit est escamoté par un raccourci qui rejoint la ligne droite du Mistral sérieusement réduite pour l’occasion. Le tracé primaire couvrait lui 5,8 km.

    Le tour pour le spectateur est donc plus vite accompli mais des virages intéressants pour les pupilles sont supprimés, nous trouvons cela dommage…

    Vendredi aux essais Mansell et Prost font péter les chronos, samedi la chaleur intense rend la piste moins rapide et Senna, Piquet suivent dans l’ordre : cela ressemble beaucoup à l’an passé ! Williams, Mc Laren, Lotus, Williams. Le grand escogriffe moustachu de Nigel (Mansell) va-t-il encore porter préjudice  au champion en titre (Prost) ?

    Pour la course, on prend les mêmes qu’en 86 et on recommence…

     

    gp france 1987

     

    En tête, on s’explique et les positions vont plus que varier, affaires de stratégie de changements de pneus : positions :

    Mansell/Piquet/Prost du 1er au 18è tour

    Mansell/Prost/Piquet du 19 au 35 è

    Piquet/Prost/Mansell du 37 au 46 è

    Piquet/Mansell/Prost du 47 au 65 è...

    ...Mansell/Piquet/Prost du 68 au 80 è et dernier tour, seuls Piquet et Prost ont échangé leur place de 86 sur le podium ! La  Perfidie d'Albion a encore eu raison des espoirs français pour ce Grand Prix, Prost dont le moteur faiblit en fin de course assura la médaille de bronze. Le Brésil applaudira la victoire de Piquet au Championnat du monde à l’issue de la saison. 

    SdS

    Photos:  DR / 1- Nelson Piquet second dans sa  Williams/ 2- Départ 

  • Carnets de Grand Prix #12

                Grand Prix de France (P.Ricard) /4-5-6 juill 1986

     

    Prost et Mc Laren sont les champions en titre mais l’écurie Williams Honda grimpe dans la hiérarchie avec un Piquet au sommet de son pilotage (double champion du monde) et un combattant acharné en la personne du britannique Mansell. 

    Aux essais Senna sur la Lotus ne laisse pas passer l’occasion de réaliser la pôle en foudroyant ses collègues dans les dernières minutes des qualifs . Comme à son habitude , à l’aide d’un moteur Renault dont le turbo est taré au maximum de charge, il réalise un tour pratiquement idéal.  Mansell dans son rôle d’attaquant obstiné a bien roulé sur la Williams Honda et partira à ses côtés.

    Au départ l’anglais prendra le meilleur et, Senna « out », la course se résumera au jeu du chat et de la souris avec Prost dont la Mc Laren moyennement qualifiée va permettre tout de même au français de se rattraper lors du Grand Prix.     

     Les leaders échangent leur place au gré des changements de pneumatiques : Mansell puis Prost, à nouveau Mansell qui cède encore à Prost, enfin Mansell qui reprend son bien jusqu’au passage sous le drapeau à damier.

     

    gp france 86

     

     

    Piquet sur Williams Honda est  dominé et se contente de la troisième marche du podium. Prost va réaliser un parcours régulier sur l’ensemble de la saison, Mansell et Piquet s’étant partagé les points de 9 victoires, le français en amasse 2 de plus que Mansell et 3 sur Piquet, ce qui le mènera à sa deuxième couronne mondiale. 

     

    gp france 86

     

                      Senna               Prost            Mansell           Piquet

    SdS

    Photos: DR / 1 :Mansell, éternel attaquant / 2: Quatre champions pour un titre.../

  • Nymphéas noirs

                                                                          

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    Michel Bussi nous immerge dans les arcanes d'une enquête policière Normande. L'action se situe dans le cadre du village de Giverny, repère artistique de Claude Monet, le célèbre impressionniste dont l'addiction aux nénuphars a fait du personnage le peintre universel des nymphéacées... Le meurtre d'un notable du village amateur d'art va mobiliser de nombreux personnages, faire naître une irrépressible émotion amoureuse. Relations, états d'esprit, perspectives paysagères, pulsions séductrices ou meurtrières, retours au début, au milieu du 20ème siècle...L'ensemble est passé au shaker pour nous livrer un polar échevelé dont le suspense suit le lecteur jusqu'aux dernières pages.

    Editions Pocket (Presses de la Cité) - sept 2013 / Michel Bussi a reçu quatre Prix littéraires pour ce livre.

    PS

    Photo: © GM                                                                                             

     

  • Carnets de Grand Prix #11

                     Grand Prix de France / 5-6-7 juill 1985

     

     Retour sur le circuit Paul Ricard pour le Grand Prix national en 85. Prost est troisième  au Championnat à ce stade de la saison derrière Alboreto et Angelis. Les Mc Laren ont fort à faire face à Williams Honda (Rosberg-Mansell), Brabham BMW (Piquet-Surer), Ferrari (Alboreto-Johansson) et Lotus Renault (Senna-De Angelis). Aux essais ça chauffe à tous les niveaux, celui du mercure et sous le crâne des pilotes : Rosberg frappe fort et installe sa suprématie à l’issue de séances haletantes devant Senna et Alboreto.

    Le jour de la course, Rosberg part en tête mais pour dix tours...

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    Piquet, grâce à une vitesse de pointe supérieure dans la ligne droite du Mistral, prend la relève et s’installe confortablement en tête puis Rosberg second avec des pneus usés est menacé par la belle remontée de Prost qui prend le dessus au 39è tour. La seconde place lui paraît promue quand le suédois ayant changé ses gommes lui refait le coup du GP de Suisse 82, le dépassant dans le dernier tour grâce à ses pneus plus frais. C'était pas le jour de notre Prostichon national!

     

    grand prix de france 1985

     

     

    Le Grand Prix se termine donc sur le tiercé Piquet-Rosberg-Prost.

    SdS

    Photos:  © GM / 1 Piquet (Brabham)  - 2 Prost (Mc Laren)

     

  • Carnets de Grand Prix # 10

                        Grand Prix de France / 18-19-20 mai 1984

     

    Après l'impasse de 1983 où le Grand Prix avait lieu en mars au Castellet, nous reprenons du service à Dijon Prenois. Le Grand Prix n’avait pas lieu non plus en juillet cette année-là, nous partons le samedi à mi-journée pour assister à la course du dimanche. La R5 Alpine a gagné un turbo, c’était la mode à l’époque…

     Aux essais Patrick Tambay sur la Renault RE 50 obtient la pôle devant De Angelis(Lotus Renault), Piquet (Brabham BMW) et Rosberg (Williams Honda). Ce Grand Prix s’annonce très disputé : quatre voitures différentes sur les deux premières lignes. Un pilote français sur une voiture française en pôle position! Tambay tint la première place jusqu’au 40è tour, nous croisions les doigts...Mais des problèmes de freins le gênent et Lauda, mal qualifié aux essais,  tira les marrons du feu avec une auto parfaitement réglé pour la course en s’emparant du commandement. Les arrêts pneus se succédèrent, l’autrichien cèda à nouveau pendant 6 tours la première place à Tambay pour reprendre son bien au 62è tour, il conclut en l’emportant sur sa Mc Laren Tag Porsche devant le malchanceux français...

     

    gp de france 1984

      

    ...Lauda qui avait brutalement annoncé sa retraite au G P du Canada en 79 reprit du service début 82 chez Mc Laren. Il va remporter le Championnat 84 avec un infime demi point d’avance sur Alain Prost son co-équipier ! Prost prendra sa revanche l’année suivante à l’issue de laquelle Lauda arrêta définitivement La course automobile. 

    SdS

    Photo:  DR / Tambay 1è plan devra s'incliner face à Lauda second plan /

     

  • Carnets de Grand Prix #9

                                 

                  Grand Prix de Suisse  / 27-28-29 Août 1982

    Deux Grand Prix en France cette année-là ! Mais pourquoi G P de Suisse ? La compétition automobile est interdite en Suisse depuis la tragédie du Mans en 55, ainsi cinq Grands Prix furent disputés en territoire helvétique de 1950, année de création du Championnat du Monde, à 1954.

    En 1950 Giuseppe Farina impose son Alfa-Roméo sur le circuit de Bremgarten tandis que Juan Manuel Fangio boucle la dernière victoire (54) en territoire neutre au volant d’une Mercedes, toujours à Bremgarten où le français Louis Rosier prend la troisième place sur Talbot. Ensuite, les citoyens helvétiques durent se déplacer en terre étrangère pour assister aux courses automobiles notamment les GP de F.1 que la Suisse avait bannis.

    Mais le circuit de Dijon, somme toute proche des cantons, reçut en 75 hors Championnat une épreuve de Formule 1 baptisée Grand Prix de Suisse, je me souviens y avoir vu gagner le « régional » de l’étape Clay Regazzoni sur Ferrari .

    Le fromage suisse adjoint à la moutarde ayant fait monter la mayonnaise, on remet ça en 82 mais avec cette fois-ci une course officielle inscrite au Championnat du Monde.

    Après le « Ricard » en juillet on se ressert en août avec une visite devenue habituelle chez les bourguignons dont l’accent avait capté un petit quelque chose de traînannnnt !

     

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                                                Prost

    Les Renault, elles,  ne traînent pas et la première ligne du GP de France est inversée: 1 Prost 2 Arnoux. Les deux équipiers vont tenir ces places très longtemps, laissant augurer un doublé mais … Arnoux abandonne au 75è tour et pire, à la suite d'un problème aérodynamique Prost cède sa première place à deux tours de l’arrivée au profit de Keke Rosberg qui remporte sa première victoire sur une Williams. Le suèdois, ayant amassé de nombreuses places d’honneur au cours de la saison, sera sacré Champion du monde, n’ayant donc obtenu qu’un seul succès. 

     

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                                               Rosberg

    SdS  

    Photos: DR /                                       

  • Carnets de Grand Prix #8

                 Grand Prix de France 1982  / 23-24-25 juillet

                                       Duel fratricide

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    Après les fourmis bourguignonnes les cigales varoises ! C’est avec plaisir que nous redescendons au Castellet  pour un Grand Prix estival. La R5 Alpine trépigne de joie, sent-elle déjà la belle prestation de l’équipe Renault ? Une chose est sûre ce sera un Grand Prix turbo. Ferrari qui a emboîté  le pas de la firme française en concevant un V6 turbocompressé  compte bien  jouer la victoire comme Brabham avec le BMW 4 cylindres Turbo. Les essais confirment, ce sera un duel en rouge et jaune avec les blancs de Brabham en embuscade .

    Au départ Arnoux le pôleman de même que Prost se font vite griller la politesse par Patrese puis Piquet (Brabham) qui prend la tête mais abandonne peu avant la mi-course. Arnoux se retrouve seul en tête,  Prost suit à distance, sous son casque ça bout. Avant la course l’équipe a décidé de le favoriser car à ce stade de la saison il compte plus de points(19/ 2 victoires) qu’Arnoux (4/ 0 victoire). Au cas où Arnoux serait devant il était prévu que ce dernier ralentirait en fin de course afin de laisser passer son co-équipier mieux classé au championnat. René avait acquiescé mais à quelques encablures du drapeau à damier son avance est telle qu’il juge sa victoire méritée, il refuse de regarder le panneau 1 Prost 2 Arnoux brandi au passage devant les stands. Du bord de la piste nous ignorions ces palabres et applaudissions au doublé des jaunes ainsi qu’à la 3è place de Pironi sur Ferrari …Marseillaise et podium 100% Français. D’où nous nous trouvions ce podium n’était pas visible et c’est plus tard dans la presse que nous découvrons la tronche déconfite de Prost sur la seconde marche du podium.

     

    gp france 1982

     

     

     

    Le lendemain sur le départ pour la Touraine où je "rendais" mon neveu à ses parents, nous déjeunons dans un bar au Beausset…Des gars du cru discutent bruyamment, l’un d’eux demande au groupe : "qui a gagné le Grand Prix hier" ? Un autre répond :   « c’est Arnouxe le meilleureux ! »…

    Nous enquillons donc l’autoroute, au bout de quelques temps nous rattrapons le transporteur Renault qui rentre à Viry, nous doublons, mon neveu ouvre la vitre et brandit le V de la victoire. Le chauffeur nous assène un grand coup de corne au passage.

    SdS

    Photos: DR / 1 Le départ : les Renault et Ferrari vont se faire remonter par les Brabham de Patrese et Piquet / 2 Prost-Arnoux-Pironi