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Post & Scriptum - Page 33

  • Carnets de Grand Prix #14

    Grand Prix de Grande Bretagne / 8-9-10 juill 88

     

    Nous désertons le Paul Ricard cette année-là et décidons de traverser le Channel pour le British Grand Prix à Silverstone . Départ pour Dieppe où le ferry nous attend ainsi que la douane anglaise qui lorgne dans le coffre de la GT Turbo un carton aux couleurs d’une boisson anisée : chocking !!! Mais non il s’agit de notre attirail de cuisine pour le camping, le contenant n’impliquait pas le contenu mon cher Watson !…

    …Conduite à gauche heureusement avec passager pour doubler, sur l’autoroute vers Londres pas de radar mais une camionnette de pandores qui se met à clignoter à notre approche ; message : lever le pied droit…    Nous campons dans les champs face au circuit de Silverstone, quelques livres pour stationner sans sanitaires ! Situation encore parfois de mise sur les circuits de nos jours !

    Premier jour d’essais, il fait presque beau mais la pluie s’invitera le samedi et le jour de la course pour le départ. Le soir nous traînons dans les stands, royaume de la mécanique et squattons celui de Larrousse Calmels, entre compatriotes…

    GP d'Angleterre 1988         GP d'Angleterre 1988

     

    GP d'Angleterre 1988

    Le circuit est long et nous nous postons surtout dans Copse, longue courbe à droite après les pits et dans la partie Abbey-Bridge avant la ligne droite de départ. Les Ferrari sont en verve, Berger et Alboreto monopolisent la première ligne devant Senna et Prost (Mc Laren Honda).

    Après deux jours durant lesquels nous carburons au fish and chips, la course se profile dimanche matin : wet race …Cette bonne vieille Angleterre ! Berger fait illusion jusqu’au 13è tour mais Senna le roi de la pluie le ramène à la raison et oublie tous ses  collègues, franchissant le drapeau devant Mansell (Williams) et Nannini (Benetton) qui ont profité des soucis des Ferrari. Senna finira la saison champion du monde ayant maté Prost pour 3 points, d’aucuns jugeront que  le Brésilien fut avantagé par son équipe.

            88mclaren-senna-england.jpg

    SdS

    Photos: 1 (Calmels)-2 (Benetton)-3 (Calmels)  @ GM  /  4: DR /  Senna vainqueur /

  • Carnets de Grand Prix #13

    Grand Prix de France / 3-4-5 juillet 87

     

    gp france 1987

     

    Le circuit Paul Ricard accueille encore les F.1 dans sa livrée « bordures de piste bleues » . Comme en 86, les pilotes utilisent le « petit circuit » de 3,8 km, le fond du circuit est escamoté par un raccourci qui rejoint la ligne droite du Mistral sérieusement réduite pour l’occasion. Le tracé primaire couvrait lui 5,8 km.

    Le tour pour le spectateur est donc plus vite accompli mais des virages intéressants pour les pupilles sont supprimés, nous trouvons cela dommage…

    Vendredi aux essais Mansell et Prost font péter les chronos, samedi la chaleur intense rend la piste moins rapide et Senna, Piquet suivent dans l’ordre : cela ressemble beaucoup à l’an passé ! Williams, Mc Laren, Lotus, Williams. Le grand escogriffe moustachu de Nigel (Mansell) va-t-il encore porter préjudice  au champion en titre (Prost) ?

    Pour la course, on prend les mêmes qu’en 86 et on recommence…

     

    gp france 1987

     

    En tête, on s’explique et les positions vont plus que varier, affaires de stratégie de changements de pneus : positions :

    Mansell/Piquet/Prost du 1er au 18è tour

    Mansell/Prost/Piquet du 19 au 35 è

    Piquet/Prost/Mansell du 37 au 46 è

    Piquet/Mansell/Prost du 47 au 65 è...

    ...Mansell/Piquet/Prost du 68 au 80 è et dernier tour, seuls Piquet et Prost ont échangé leur place de 86 sur le podium ! La  Perfidie d'Albion a encore eu raison des espoirs français pour ce Grand Prix, Prost dont le moteur faiblit en fin de course assura la médaille de bronze. Le Brésil applaudira la victoire de Piquet au Championnat du monde à l’issue de la saison. 

    SdS

    Photos:  DR / 1- Nelson Piquet second dans sa  Williams/ 2- Départ 

  • Carnets de Grand Prix #12

                Grand Prix de France (P.Ricard) /4-5-6 juill 1986

     

    Prost et Mc Laren sont les champions en titre mais l’écurie Williams Honda grimpe dans la hiérarchie avec un Piquet au sommet de son pilotage (double champion du monde) et un combattant acharné en la personne du britannique Mansell. 

    Aux essais Senna sur la Lotus ne laisse pas passer l’occasion de réaliser la pôle en foudroyant ses collègues dans les dernières minutes des qualifs . Comme à son habitude , à l’aide d’un moteur Renault dont le turbo est taré au maximum de charge, il réalise un tour pratiquement idéal.  Mansell dans son rôle d’attaquant obstiné a bien roulé sur la Williams Honda et partira à ses côtés.

    Au départ l’anglais prendra le meilleur et, Senna « out », la course se résumera au jeu du chat et de la souris avec Prost dont la Mc Laren moyennement qualifiée va permettre tout de même au français de se rattraper lors du Grand Prix.     

     Les leaders échangent leur place au gré des changements de pneumatiques : Mansell puis Prost, à nouveau Mansell qui cède encore à Prost, enfin Mansell qui reprend son bien jusqu’au passage sous le drapeau à damier.

     

    gp france 86

     

     

    Piquet sur Williams Honda est  dominé et se contente de la troisième marche du podium. Prost va réaliser un parcours régulier sur l’ensemble de la saison, Mansell et Piquet s’étant partagé les points de 9 victoires, le français en amasse 2 de plus que Mansell et 3 sur Piquet, ce qui le mènera à sa deuxième couronne mondiale. 

     

    gp france 86

     

                      Senna               Prost            Mansell           Piquet

    SdS

    Photos: DR / 1 :Mansell, éternel attaquant / 2: Quatre champions pour un titre.../

  • Nymphéas noirs

                                                                          

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    Michel Bussi nous immerge dans les arcanes d'une enquête policière Normande. L'action se situe dans le cadre du village de Giverny, repère artistique de Claude Monet, le célèbre impressionniste dont l'addiction aux nénuphars a fait du personnage le peintre universel des nymphéacées... Le meurtre d'un notable du village amateur d'art va mobiliser de nombreux personnages, faire naître une irrépressible émotion amoureuse. Relations, états d'esprit, perspectives paysagères, pulsions séductrices ou meurtrières, retours au début, au milieu du 20ème siècle...L'ensemble est passé au shaker pour nous livrer un polar échevelé dont le suspense suit le lecteur jusqu'aux dernières pages.

    Editions Pocket (Presses de la Cité) - sept 2013 / Michel Bussi a reçu quatre Prix littéraires pour ce livre.

    PS

    Photo: © GM                                                                                             

     

  • Carnets de Grand Prix #11

                     Grand Prix de France / 5-6-7 juill 1985

     

     Retour sur le circuit Paul Ricard pour le Grand Prix national en 85. Prost est troisième  au Championnat à ce stade de la saison derrière Alboreto et Angelis. Les Mc Laren ont fort à faire face à Williams Honda (Rosberg-Mansell), Brabham BMW (Piquet-Surer), Ferrari (Alboreto-Johansson) et Lotus Renault (Senna-De Angelis). Aux essais ça chauffe à tous les niveaux, celui du mercure et sous le crâne des pilotes : Rosberg frappe fort et installe sa suprématie à l’issue de séances haletantes devant Senna et Alboreto.

    Le jour de la course, Rosberg part en tête mais pour dix tours...

    85 Piquet.jpg

    Piquet, grâce à une vitesse de pointe supérieure dans la ligne droite du Mistral, prend la relève et s’installe confortablement en tête puis Rosberg second avec des pneus usés est menacé par la belle remontée de Prost qui prend le dessus au 39è tour. La seconde place lui paraît promue quand le suédois ayant changé ses gommes lui refait le coup du GP de Suisse 82, le dépassant dans le dernier tour grâce à ses pneus plus frais. C'était pas le jour de notre Prostichon national!

     

    grand prix de france 1985

     

     

    Le Grand Prix se termine donc sur le tiercé Piquet-Rosberg-Prost.

    SdS

    Photos:  © GM / 1 Piquet (Brabham)  - 2 Prost (Mc Laren)

     

  • Carnets de Grand Prix # 10

                        Grand Prix de France / 18-19-20 mai 1984

     

    Après l'impasse de 1983 où le Grand Prix avait lieu en mars au Castellet, nous reprenons du service à Dijon Prenois. Le Grand Prix n’avait pas lieu non plus en juillet cette année-là, nous partons le samedi à mi-journée pour assister à la course du dimanche. La R5 Alpine a gagné un turbo, c’était la mode à l’époque…

     Aux essais Patrick Tambay sur la Renault RE 50 obtient la pôle devant De Angelis(Lotus Renault), Piquet (Brabham BMW) et Rosberg (Williams Honda). Ce Grand Prix s’annonce très disputé : quatre voitures différentes sur les deux premières lignes. Un pilote français sur une voiture française en pôle position! Tambay tint la première place jusqu’au 40è tour, nous croisions les doigts...Mais des problèmes de freins le gênent et Lauda, mal qualifié aux essais,  tira les marrons du feu avec une auto parfaitement réglé pour la course en s’emparant du commandement. Les arrêts pneus se succédèrent, l’autrichien cèda à nouveau pendant 6 tours la première place à Tambay pour reprendre son bien au 62è tour, il conclut en l’emportant sur sa Mc Laren Tag Porsche devant le malchanceux français...

     

    gp de france 1984

      

    ...Lauda qui avait brutalement annoncé sa retraite au G P du Canada en 79 reprit du service début 82 chez Mc Laren. Il va remporter le Championnat 84 avec un infime demi point d’avance sur Alain Prost son co-équipier ! Prost prendra sa revanche l’année suivante à l’issue de laquelle Lauda arrêta définitivement La course automobile. 

    SdS

    Photo:  DR / Tambay 1è plan devra s'incliner face à Lauda second plan /

     

  • Carnets de Grand Prix #9

                                 

                  Grand Prix de Suisse  / 27-28-29 Août 1982

    Deux Grand Prix en France cette année-là ! Mais pourquoi G P de Suisse ? La compétition automobile est interdite en Suisse depuis la tragédie du Mans en 55, ainsi cinq Grands Prix furent disputés en territoire helvétique de 1950, année de création du Championnat du Monde, à 1954.

    En 1950 Giuseppe Farina impose son Alfa-Roméo sur le circuit de Bremgarten tandis que Juan Manuel Fangio boucle la dernière victoire (54) en territoire neutre au volant d’une Mercedes, toujours à Bremgarten où le français Louis Rosier prend la troisième place sur Talbot. Ensuite, les citoyens helvétiques durent se déplacer en terre étrangère pour assister aux courses automobiles notamment les GP de F.1 que la Suisse avait bannis.

    Mais le circuit de Dijon, somme toute proche des cantons, reçut en 75 hors Championnat une épreuve de Formule 1 baptisée Grand Prix de Suisse, je me souviens y avoir vu gagner le « régional » de l’étape Clay Regazzoni sur Ferrari .

    Le fromage suisse adjoint à la moutarde ayant fait monter la mayonnaise, on remet ça en 82 mais avec cette fois-ci une course officielle inscrite au Championnat du Monde.

    Après le « Ricard » en juillet on se ressert en août avec une visite devenue habituelle chez les bourguignons dont l’accent avait capté un petit quelque chose de traînannnnt !

     

    82_suisse Prost.jpg

     

                                                Prost

    Les Renault, elles,  ne traînent pas et la première ligne du GP de France est inversée: 1 Prost 2 Arnoux. Les deux équipiers vont tenir ces places très longtemps, laissant augurer un doublé mais … Arnoux abandonne au 75è tour et pire, à la suite d'un problème aérodynamique Prost cède sa première place à deux tours de l’arrivée au profit de Keke Rosberg qui remporte sa première victoire sur une Williams. Le suèdois, ayant amassé de nombreuses places d’honneur au cours de la saison, sera sacré Champion du monde, n’ayant donc obtenu qu’un seul succès. 

     

    keke-rosberg-1982-gp-suisse.jpg

     

                                               Rosberg

    SdS  

    Photos: DR /                                       

  • Carnets de Grand Prix #8

                 Grand Prix de France 1982  / 23-24-25 juillet

                                       Duel fratricide

    82 GP France.jpg

    Après les fourmis bourguignonnes les cigales varoises ! C’est avec plaisir que nous redescendons au Castellet  pour un Grand Prix estival. La R5 Alpine trépigne de joie, sent-elle déjà la belle prestation de l’équipe Renault ? Une chose est sûre ce sera un Grand Prix turbo. Ferrari qui a emboîté  le pas de la firme française en concevant un V6 turbocompressé  compte bien  jouer la victoire comme Brabham avec le BMW 4 cylindres Turbo. Les essais confirment, ce sera un duel en rouge et jaune avec les blancs de Brabham en embuscade .

    Au départ Arnoux le pôleman de même que Prost se font vite griller la politesse par Patrese puis Piquet (Brabham) qui prend la tête mais abandonne peu avant la mi-course. Arnoux se retrouve seul en tête,  Prost suit à distance, sous son casque ça bout. Avant la course l’équipe a décidé de le favoriser car à ce stade de la saison il compte plus de points(19/ 2 victoires) qu’Arnoux (4/ 0 victoire). Au cas où Arnoux serait devant il était prévu que ce dernier ralentirait en fin de course afin de laisser passer son co-équipier mieux classé au championnat. René avait acquiescé mais à quelques encablures du drapeau à damier son avance est telle qu’il juge sa victoire méritée, il refuse de regarder le panneau 1 Prost 2 Arnoux brandi au passage devant les stands. Du bord de la piste nous ignorions ces palabres et applaudissions au doublé des jaunes ainsi qu’à la 3è place de Pironi sur Ferrari …Marseillaise et podium 100% Français. D’où nous nous trouvions ce podium n’était pas visible et c’est plus tard dans la presse que nous découvrons la tronche déconfite de Prost sur la seconde marche du podium.

     

    gp france 1982

     

     

     

    Le lendemain sur le départ pour la Touraine où je "rendais" mon neveu à ses parents, nous déjeunons dans un bar au Beausset…Des gars du cru discutent bruyamment, l’un d’eux demande au groupe : "qui a gagné le Grand Prix hier" ? Un autre répond :   « c’est Arnouxe le meilleureux ! »…

    Nous enquillons donc l’autoroute, au bout de quelques temps nous rattrapons le transporteur Renault qui rentre à Viry, nous doublons, mon neveu ouvre la vitre et brandit le V de la victoire. Le chauffeur nous assène un grand coup de corne au passage.

    SdS

    Photos: DR / 1 Le départ : les Renault et Ferrari vont se faire remonter par les Brabham de Patrese et Piquet / 2 Prost-Arnoux-Pironi 

  • Carnets de Grand Prix #7

    Grand Prix de France / 3-4-5 juill 1981

     

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     Après une impasse Grand Prix en 80 où je suis occupé à l'école de pilotage du Mans Bugatti, nous revoici sur le chemin de Dijon...

    Lors du GP de France 77, nous nous trouvions dans la zone spectateurs face à la courbe parabolique lorsqu’un jeune homme se pose à proximité pour observer les F.1, il s’agissait d’Alain Prost, pilote en formule Renault Europe, ne payant pas de mine avec son nez tordu et sa petite taille, qui courait ici ce week-end. Personne ne lui demanda d’autographe... Peut-être n’imaginait-il pas ce jour là que 4 ans plus tard il monterait sur la première marche du podium de ce même Grand Prix et puis deviendrait le plus grand pilote français à ce jour.

    Après des débuts en 1980 sur Mc Laren dans la discipline reine, Prost est engagé par Renault en 81.

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    Il réalise d’excellentes performances mais des problèmes de fiabilité le privent de victoire en début de saison. Pour « son » Grand Prix Prost part en deuxième Ligne. Piquet domine les 58 premiers tours sur sa Brabham, Prost maintient sa Renault à la deuxième  place lorsqu’une violente averse orageuse incite les organisateurs à stopper l’épreuve qui repart pour une deuxième manche une fois la piste sèche.

     

    Prost va saisir sa chance et prend le large franchissant le drapeau à damier avec suffisamment  d’avance pour l’emporter à l’addition des temps des deux manches. Une nouvelle Marseillaise qui nous enchante, cette année là j’avais emmené mon jeune neveu… Pour fêter un… jeune pilote talentueux qui deviendra quadruple Champion du Monde et constructeur F.1.

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    SdS 

    Photos : 1-2@GM - incursion dans les stands  / 3-4 :DR / Première victoire en F1 pour le "Prostichon national" / 

     

     

  • Carnets de Grand Prix #6

    Grand Prix de France / 29-30juin ,1er Juillet 1979

     

    Dijon 79... Victoire historique... Renault s’était lancé en Formule 1 depuis Silverstone 77 : un défi ! Ne disposant  pas d’un V8 ou V12 de 3 litres, la régie sous l’impulsion de quelques passionnés au service compétition, plonge dans l’aventure du moteur turbocompressé. La règle d’équivalence en F.1 repose sur l’égalité suivante 3 litres atmosphérique = 1,5 litre turbo . Elf avait commandé à la régie la conception d’un V6 2litres ayant brillamment remporté le Championnat d’Europe des prototypes 74 dans un châssis Alpine A 441 .

    Encouragé par ce succès le service compétition s’attaque aux 24 h du Mans avec le 2litres turbocompressé , la direction accepte l’idée de la F.1 mais privilégie un succès au Mans toujours avec Alpine. 78 sera la bonne année. A partir de là l’équipe se concentre à cent pour cent sur la F.1 , ayant réduit le V6 à 1500 cm3 . Les débuts ont été difficiles, contraintes thermiques, temps de réponse, les ingénieurs ne manquent pas d’occasions pour cogiter. Les anglais de la F.1 rigolent bien, ils ne croient pas en l’équipe des jaunes, en 79 ils vont rire jaune...  

    Fiabilité et performances s’améliorent. N’ayant pu me déplacer au P Ricard en 78, je ne rate pas l’occasion de suivre l’équipe Renault à Dijon et ce sera la bonne ! Avantagés par la configuration du circuit et l’altitude relative du site(les atmo respirent moins bien), les français ne rateront pas le coche. Première ligne Renault aux essais, Jabouille et Arnoux sont gonflés à bloc. La concurrence est forte avec Ferrari et Brabham Alfa Roméo dont les puissants 12 cylindres relèguent derrière les équipes anglaises et leur V8 Cosworth. Villeneuve résiste à la pression des jaunes environ jusqu’à la mi-course au prix d’un pilotage d’enfer. Il cède face à Jabouille qui s’envole mais Arnoux qui remonte va lui tirer une sacrée bourre,

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    un j’te passe tu me repasses durant les derniers tours, moment d’anthologie auquel nous applaudissons parmi le public en liesse…Suivent la Marseillaise...Cocorico!... Et l’invasion de la piste.

     

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            SdS

     Photos: DR / 1: « roues dans roues »Villeneuve-Arnoux, le canadien

    reprendra finalement le dessus et la seconde place / 2 : Jean Pierre Jabouille, sa première victoire en F.1 et celle d’un moteur turbo/