Xiti

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Post & Scriptum - Page 32

  • Gérard Ducarouge

     

    Après Jean Pierre Beltoise, Gérard Ducarouge nous a quitté...

    dUCAROUGE SENNA.jpg

    Il fut un ingénieur et technicien du sport automobile de pointe. Sa carrière débuta chez Nord-Aviation puis il entra chez Matra. Il fut un pilier de la marque, particulièrement au département prototypes où il créa et fit évoluer les 650, 660 et 670-680 : trois victoires au Mans et deux Championnats du monde constructeurs.

    eMatra_Simca_MS_670B - Copie.jpg

    Lorsque Matra cessa ses activités sport auto, Gérard Ducarouge n’eut aucun mal à retrouver un employeur. Il prit en charge la création de nombreuses Formules 1, chez Ligier, chez Alfa-Roméo puis Lotus où il forma avec Senna un duo en totale symbiose.

    F1 lotus - Copie.jpg

    Il quitta Lotus peu de temps après le départ du brésilien chez Mc Laren. Sollicité par Enzo Ferrari en personne, il déclina l'offre car fidèle à son contrat avec Lotus. « Duca » travailla ensuite chez Larrousse puis retourna chez Ligier. Après 31 ans dans le milieu de la compétition, le décès de Senna en 1994, Ducarouge est saturé. Il pense prendre un peu de recul mais Matra automobile le réclame pour créer l’Espace F1 pour le compte de Renault.

    133_7198 - Copie.JPG

    Qui mieux que lui pouvait prendre en charge la création d’un tel engin!? L’ingénieur resta encore chez Matra pour développer des contrats internationaux en collaboration avec Renault, notamment en Asie.

    Travailleur acharné, Gérard Ducarouge accéda ensuite à une retraite méritée après ce parcours professionnel si riche. Pétri de qualités, humaines et professionnelles, il fut apprécié par tous les employeurs qui lui firent confiance. Un cancer est venu à bout de ce monument du sport automobile.

     

    Gérard Ducarouge (24.10.1941 – 19.02.2015) 

    SdS

    Photos:  1 @ Sutton   /  2-3  DR  / 4 @ GM 

     

     

  • Carnets de Grand Prix # 19

                Grand Prix de Belgique /27-28-29 Août 1993   

     

    40 Spa hill 93.jpg

     

    En 93 nous optons encore pour Spa, ce superbe circuit naturel. On y trouve de beaux secteurs où les F.1 nous en mettent plein les yeux : l’épingle de la Source, la descente vers l’Eau rouge, la compression du raidillon, les grandes courbes de Pouhou et Fagnes, Blanchimont le retour si rapide vers les stands, « l’arrêt bus » qui ralentit les monoplaces passant si près de notre regard. Un seul problème : le micro climat humide attirant facilement les nuages au dessus de la piste.

       Cette année-là Sainte H2o nous offre du répit, ouvrant une fenêtre sporadique à l’astre solaire. Alain Prost a fait son retour chez Williams Renault après une année sabbatique. Le soleil de Francorchamps serait-il un bon présage pour le français ? L’écurie championne en titre a engagé Damon Hill, le fils de Graham, pour le seconder.  Senna qui lorgnait vers l’équipe anglo-française se fit « doubler » et resta chez Mc Laren qui perdit Honda, revenant au V8 Ford Cosworth.

      

    40 spa sen 93.jpg

     

    Prost et Hill occupent la première ligne à l’issue des essais. Prostichon s’empare du leadership dès le départ et mène avec autorité jusqu’au 30è tour. Nous commencions à percevoir quelques notes de la Marseillaise quand au jeu stratégique des changements de pneus Damon Hill prend le dessus grâce à un arrêt plus précoce, plus rapide. God save the Q. prend donc le relais de la composition de Rouget de L.Cependant le petit français mènera au mieux sa barque ou plutôt sa monoplace sur l’ensemble de la saison à la fin de laquelle il triomphe pour la quatrième fois au niveau mondial(7 victoires). Au crépuscule de cette saison, il sent le moment de passer la main sur ce succès et décide de prendre sa précoce retrait de pilote. De nouveaux horizons se dessinent, il prendra plus tard les rênes d’une écurie de F.1…Mais ceci est une autre histoire…

    SdS

     

    Photos:  © GM : 1 - Damon Hill   2 - Ayrton Senna  

  • Carnets de Grand Prix #18

          Grand Prix de Belgique 1992  / 28-29-30 Août  

    39 spa schum 92.jpg

    Je pars seul à Spa en août 92, ma seule compagnie est la récente Clio 16S que m’a prêté l’ami encore propriétaire mais qu’il doit me céder dans deux mois ( les collaborateurs Renault ne peuvent vendre d’autos qu’au bout de six mois)

     

    Guilleret, je pousse un peu la mécanique, heureuse époque où les radars fixes n’avaient pas encore fleuri et les points ne hantaient pas encore l’esprit des titulaires de permis de conduire …

    Ma compagne sera donc la pluie, classique à Spa ! On plante la tente dans le sous bois, on discute avec les voisins pour tuer le temps en dehors des horaires du circuit . Le soir on s’endort avec les gouttes qui résonnent sur la toile et les hymnes anglais et allemand que des spectateurs basculent en boucle depuis leur luxueux camping car .  

    Les allemands attendent beaucoup de Schumacher (Benetton) quant aux anglais leur God…supporte Mansell mais nous sauvera-t-il de la pluie ?

    Aux essais Mansell (Williams Renault) fait la loi devant Senna (Mc Laren Honda) puis suivent Schumi , Patrese (Williams Renault) , Alesi (Ferrari) et Berger (Mc Laren) . Départ de la course dimanche : lors des dix premiers tours ça joue au yoyo, la pluie redouble depuis le départ et avec les arrêts pneus la première place passe de Senna à Mansell puis Patrese, encore Senna

    39spa senn 92.jpg

    puis Mansell qui se maintient en tête jusqu’au 33è tour. La piste va s’assécher et Schumacher choisit de monter des slics (piste sèche) rapidement, les Williams boys eux attendent mais sont moins rapides en piste… Le jeune allemand s’impose après l’arrêt tardif des Williams, remportant son premier succès en F.1 grâce à une stratégie pointue. On redonne donc l’hymne germanique sur le podium, il sera souvent à l’honneur par la suite avec les sept titres mondiaux du baron rouge.

    SdS

    Photos :  ©  GM / Schumacher (Benetton) - Senna (Mc Laren

  • Carnets de Grands Prix # 17

                Grand Prix de France / Magny-cours 3-4-5 juill 92

     

    En 92 pas de Grand Prix de France pour raison professionnelle. Mon neveu se libère pour y assister avec un copain...Compte rendu livré :

    Cette année-là Jean Jacques et Pascal roulaient direction Nevers pour le week-end du G P de France . Le nouveau circuit de Magny-cours en est à son deuxième G P de F.1 . C’est tout neuf mais on a une impression de pas encore fini. La tente est plantée dans un champ qui surplombe la piste.

    Les essais confirment la supériorité des Williams Renault et  Mc Laren rame derrière : pôle pour Mansell devant Patrese puis Senna et son équipier Berger.

    En souvenir du P. Ricard nos deux joyeux lurons se prennent un petit jaune en soirée avant de squatter les stands (de l’utilité de la pince coupante)…

    Dimanche matin ils sont postés devant l’épingle d’Adélaïde, un freinage stratégique après la ligne droite. Au  départ Patrese bondit devant Mansell, les Williams vont s’échapper tandis que Senna et Schumacher le jeune allemand de Benetton s’accrochent,

     

    f11992magnycours.jpg

     

    déclenchant un superbe bouchon d’où se faufilent tant bien que mal de nombreux pilotes. Nos deux gars étaient aux premières loges ! Le 18è tour est le  moment où les nuages qui se sont amassés au dessus de la piste décident de libérer des hallebardes. La course est interrompue…Deuxième départ une fois le déluge passé : les rôles sont inversés, Mansell devant Patrese. Les positions ne bougeront plus quant aux deux premiers. Malheureusement il ne se passe plus grand chose  ensuite que le défilé victorieux des Williams avec le diabolique moustachu en tête. La troisième marche du podium revient à Brundel Sur la Benetton.

     

    1992_french_grand_prix_mansell_brundle_podium.jpg

     

    Nos deux compères se préparent à rentrer lundi et Jean Jacques qui a reçu entre temps un RV pour signature d’embauche s’est payé le luxe de le faire reporter à mardi auprès de son futur employeur !

     Jean Jacques M. pour SdS 

    Photos: DR

  • Carnets de Grand Prix #16

    Grand Prix d’Allemagne /27-28-29 juill 90

     

           38 hochenh-90.jpg

     

    En 90, nous élisons l’Allemagne pour suivre un Grand Prix dF.1 . Direction Hockenheim près d’Heidelberg. La comparaison autoroutes allemandes et Françaises est simple : payantes en France mais équipées, gratuites en Allemagne mais dépouillées. Si vous voulez boire un café, ravitailler en essence ou en calories, bernique ! S’il vous prend de soulager un besoin naturel il y a le bosquet dans l’aire de stationnement…Naturel mais constellé d’immondices…

    Pour camper autour du Stadium, un sous bois  avec quelques sanitaires, beaucoup de monde, une communauté germanique naturellement importante dont la principale occupation en dehors des horaires du circuit est la conception de pyramides de canettes de bière vides, les concours battent le plein en soirée…

    Le circuit d’Hockenheim consistait en une section sinueuse autour de laquelle des tribunes en béton ont été érigées et un secteur rapide avec deux lignes droites et une courbe au fond de la forêt les raccordant. L’essentiel des spectateurs est massé dans les tribunes d’où l’on surplombe la piste. On peut cependant en descendre pour se rapprocher de la piste afin de prendre des photos notamment.

    L’été continental est chaud, les essais définissent une hiérarchie bien ordonnancée : deux Mc Laren, deux ferrari et deux Williams Renault sur la grille, discipline germanique oblige ! Senna-Berger-Prost-Mansell-Patrese-Boutsen.  Senna prend la tête au départ mais avec les changements de pneus Nannini qui marche fort sur la Benetton Ford tient le leadership du 18è au 33è tour puis rend son bien au brésilien qui l’emporte. L’italien de Benetton est second devant Berger, Prost sur la ferrari qui a suivi de loin les leaders finit 4è, on trouve ensuite Patrese et Boutsen.

    38ferr-hochenh-90 (2).jpg

     

            38 hochen-90.jpg38 hochen 90.jpg

     

    La fin du championnat sera marquée par le couronnement d’Ayrton Senna qui a percuté intentionnellement Prost à Suzuka au Japon afin de s’assurer le championnat, la vengeance de 89, une ambiance pourrie qui a terni le titre de « Magic Senna » cette année-là.

    SdS

    Photos: @ GM / 1-Senna   2-Prost    3-Patrese    4-Nannini

  • Carnets de Grand Prix #15

    Grand Prix de Belgique / 25-26-27 Août 89

     

    Direction les Ardennes belges en 89 pour le mythique circuit de Spa Francorchamps . Autoroute du Nord puis bifurque sur la frontière wallonne une fois ! Le camping est rustique, une jolie prairie où trône une citerne type outre à purin mais l’eau sort claire ! C’est d’la spa ! tout ça pour quelques francs belges !

    Sur le circuit la pluie ne va pas tarder pour cause  de  ville d’eau…Classique ici mon brave gars…Mais on a la frite …

    Nous sommes en pleine bagarre hégémonique chez Mc Laren : Senna-Prost, Brésil-France…Le temps tourne en faveur d’Ayrton mais Alain se qualifie à ses côtés sur la piste humide pendant que nous consommons le sandwich local saucisse-oignon dans une main et tenons le parapluie de l’autre, suivent Berger (Ferrari) et Boutsen le régional de  l’étape sur Williams Renault. La course sera très limpide, Senna mènera de bout en bout avec Prost aux fesses mais le français ne pourra pendre l’avantage. Berger second en début de course abandonnera et son nouveau coéquipier Mansell chez Ferrari terminera troisième devant Boutsen .

     

    gp belgique 89

    A. Senna

    La suite de la saison mettra en évidence une sérieuse concurrence entre deux hommes dont le caractère rend impossible une cohabitation sereine dans la même équipe. La cassure aura lieu au GP du Japon où ils s’accrocheront. Prost ne put repartir, Senna poursuivra mais sera disqualifié par les instances sportives dirigées par le français Balestre, il sera battu par Prost au Championnat du monde. Dans son for intérieur il a déjà décidé de se « venger »  la saison suivante qui voit Prost embauché par Ferrari. La guerre des chefs aura donc encore lieu.

    89 Mclaren mp4 5.jpg

    SdS                                                                                                                

    Photos :  DR  / Senna-Prost : l'affrontement /                                                                                 

  • Carnets de Grand Prix #14

    Grand Prix de Grande Bretagne / 8-9-10 juill 88

     

    Nous désertons le Paul Ricard cette année-là et décidons de traverser le Channel pour le British Grand Prix à Silverstone . Départ pour Dieppe où le ferry nous attend ainsi que la douane anglaise qui lorgne dans le coffre de la GT Turbo un carton aux couleurs d’une boisson anisée : chocking !!! Mais non il s’agit de notre attirail de cuisine pour le camping, le contenant n’impliquait pas le contenu mon cher Watson !…

    …Conduite à gauche heureusement avec passager pour doubler, sur l’autoroute vers Londres pas de radar mais une camionnette de pandores qui se met à clignoter à notre approche ; message : lever le pied droit…    Nous campons dans les champs face au circuit de Silverstone, quelques livres pour stationner sans sanitaires ! Situation encore parfois de mise sur les circuits de nos jours !

    Premier jour d’essais, il fait presque beau mais la pluie s’invitera le samedi et le jour de la course pour le départ. Le soir nous traînons dans les stands, royaume de la mécanique et squattons celui de Larrousse Calmels, entre compatriotes…

    GP d'Angleterre 1988         GP d'Angleterre 1988

     

    GP d'Angleterre 1988

    Le circuit est long et nous nous postons surtout dans Copse, longue courbe à droite après les pits et dans la partie Abbey-Bridge avant la ligne droite de départ. Les Ferrari sont en verve, Berger et Alboreto monopolisent la première ligne devant Senna et Prost (Mc Laren Honda).

    Après deux jours durant lesquels nous carburons au fish and chips, la course se profile dimanche matin : wet race …Cette bonne vieille Angleterre ! Berger fait illusion jusqu’au 13è tour mais Senna le roi de la pluie le ramène à la raison et oublie tous ses  collègues, franchissant le drapeau devant Mansell (Williams) et Nannini (Benetton) qui ont profité des soucis des Ferrari. Senna finira la saison champion du monde ayant maté Prost pour 3 points, d’aucuns jugeront que  le Brésilien fut avantagé par son équipe.

            88mclaren-senna-england.jpg

    SdS

    Photos: 1 (Calmels)-2 (Benetton)-3 (Calmels)  @ GM  /  4: DR /  Senna vainqueur /

  • Carnets de Grand Prix #13

    Grand Prix de France / 3-4-5 juillet 87

     

    gp france 1987

     

    Le circuit Paul Ricard accueille encore les F.1 dans sa livrée « bordures de piste bleues » . Comme en 86, les pilotes utilisent le « petit circuit » de 3,8 km, le fond du circuit est escamoté par un raccourci qui rejoint la ligne droite du Mistral sérieusement réduite pour l’occasion. Le tracé primaire couvrait lui 5,8 km.

    Le tour pour le spectateur est donc plus vite accompli mais des virages intéressants pour les pupilles sont supprimés, nous trouvons cela dommage…

    Vendredi aux essais Mansell et Prost font péter les chronos, samedi la chaleur intense rend la piste moins rapide et Senna, Piquet suivent dans l’ordre : cela ressemble beaucoup à l’an passé ! Williams, Mc Laren, Lotus, Williams. Le grand escogriffe moustachu de Nigel (Mansell) va-t-il encore porter préjudice  au champion en titre (Prost) ?

    Pour la course, on prend les mêmes qu’en 86 et on recommence…

     

    gp france 1987

     

    En tête, on s’explique et les positions vont plus que varier, affaires de stratégie de changements de pneus : positions :

    Mansell/Piquet/Prost du 1er au 18è tour

    Mansell/Prost/Piquet du 19 au 35 è

    Piquet/Prost/Mansell du 37 au 46 è

    Piquet/Mansell/Prost du 47 au 65 è...

    ...Mansell/Piquet/Prost du 68 au 80 è et dernier tour, seuls Piquet et Prost ont échangé leur place de 86 sur le podium ! La  Perfidie d'Albion a encore eu raison des espoirs français pour ce Grand Prix, Prost dont le moteur faiblit en fin de course assura la médaille de bronze. Le Brésil applaudira la victoire de Piquet au Championnat du monde à l’issue de la saison. 

    SdS

    Photos:  DR / 1- Nelson Piquet second dans sa  Williams/ 2- Départ 

  • Carnets de Grand Prix #12

                Grand Prix de France (P.Ricard) /4-5-6 juill 1986

     

    Prost et Mc Laren sont les champions en titre mais l’écurie Williams Honda grimpe dans la hiérarchie avec un Piquet au sommet de son pilotage (double champion du monde) et un combattant acharné en la personne du britannique Mansell. 

    Aux essais Senna sur la Lotus ne laisse pas passer l’occasion de réaliser la pôle en foudroyant ses collègues dans les dernières minutes des qualifs . Comme à son habitude , à l’aide d’un moteur Renault dont le turbo est taré au maximum de charge, il réalise un tour pratiquement idéal.  Mansell dans son rôle d’attaquant obstiné a bien roulé sur la Williams Honda et partira à ses côtés.

    Au départ l’anglais prendra le meilleur et, Senna « out », la course se résumera au jeu du chat et de la souris avec Prost dont la Mc Laren moyennement qualifiée va permettre tout de même au français de se rattraper lors du Grand Prix.     

     Les leaders échangent leur place au gré des changements de pneumatiques : Mansell puis Prost, à nouveau Mansell qui cède encore à Prost, enfin Mansell qui reprend son bien jusqu’au passage sous le drapeau à damier.

     

    gp france 86

     

     

    Piquet sur Williams Honda est  dominé et se contente de la troisième marche du podium. Prost va réaliser un parcours régulier sur l’ensemble de la saison, Mansell et Piquet s’étant partagé les points de 9 victoires, le français en amasse 2 de plus que Mansell et 3 sur Piquet, ce qui le mènera à sa deuxième couronne mondiale. 

     

    gp france 86

     

                      Senna               Prost            Mansell           Piquet

    SdS

    Photos: DR / 1 :Mansell, éternel attaquant / 2: Quatre champions pour un titre.../

  • Nymphéas noirs

                                                                          

    DSCN7456.JPG

    Michel Bussi nous immerge dans les arcanes d'une enquête policière Normande. L'action se situe dans le cadre du village de Giverny, repère artistique de Claude Monet, le célèbre impressionniste dont l'addiction aux nénuphars a fait du personnage le peintre universel des nymphéacées... Le meurtre d'un notable du village amateur d'art va mobiliser de nombreux personnages, faire naître une irrépressible émotion amoureuse. Relations, états d'esprit, perspectives paysagères, pulsions séductrices ou meurtrières, retours au début, au milieu du 20ème siècle...L'ensemble est passé au shaker pour nous livrer un polar échevelé dont le suspense suit le lecteur jusqu'aux dernières pages.

    Editions Pocket (Presses de la Cité) - sept 2013 / Michel Bussi a reçu quatre Prix littéraires pour ce livre.

    PS

    Photo: © GM