Destin singulier que celui de ce chien adopté par un paysan mobilisé au début du premier conflit mondial. L'homme se montre réfractaire à l'idée de cet affrontement humain qui n'a pas de sens à ses yeux mais se résout à participer aux hostilités. Son fidèle compagnon à quatre pattes l'a suivi obstinément jusque dans les Dardanelles...
Post & Scriptum - Page 32
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Le collier rouge
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24 Heures du Mans 1989 / 10 - 11 juin
Une bataille triangulaire s’annonce pour ces 24 Heures, l’équipe Sauber Mercedes s’est particulièrement renforcée (trois voitures). Elle exhibe du lourd sous ses couleurs argent : un V8 de 5 litres turbocompressé, une carrosserie trapue qui chapote tout cela, l’ensemble fait penser au rouleau compresseur vis à vis de la concurrence. Les Jaguar semblent bien fluettes mais nous régalent toujours l’ouïe au son strident de son V12 atmo. Des écuries privées engagent la Porsche 962, un peu vieillissante mais valeur sûre, notamment celles de l’équipe Joest de solide réputation.
Au baisser du drapeau, la Mercedes 61 prend la tête pour l’abandonner rapidement à la Jaguar n°3 qui fait office de lièvre dans l’équipe puis la Porsche 9 du Joest racing prend le relai, menant une belle cadence . Visiblement Mercedes est sur la réserve, se bornant à suivre scrupuleusement son tableau de marche en semblant attendre son heure.
Après un sursaut d’honneur de la Jaguar n°1 de Lammers-Tambay-Gilbert-Scott, Mercedes affirme son hégémonie avec l’équipage 63 Mass-Reuter-Dickens qui accélère le rythme et domine le dernier tiers de course. L’équipe germano-helvétique enfonce le clou en plaçant sa deuxième voiture en seconde position, la troisième revenant à la valeureuse Porsche Joest n°9 de Stuck-Wolleck, vieux briscards du Mans. Après la course, nous déambulons côté stands. En contournant vers la chicane, nous tombons sur le parc fermés où la vision des bolides rescapés, délaissés, sales, encore chauds et portant les stigmates de leur combat nous peine un peu. Respect pour les bolides, les honneurs, les podiums sont faits de chair à l’exclusion de toute autre matière.
SdS
Photos : DR / 1 : Sauber Mercedes - Porsche / 2 : Jaguar
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Central Park
Un polar à couper le souffle. Guillaume Musso a concocté une folle intrigue aux rebondissements multiples. Le lecteur effectue un périple endiablé au fil des pages de ce roman dont le dénouement est particulièrement déroutant... Les deux personnages centraux s'éveillent un matin, menottés sur un banc de Central Park. L'une est flic à Paris, l'autre pseudo pianiste américain en tournée à Dublin...place à l'action!...Avis aux amateurs d'aventures rocambolesques comme l'on disait au siècle dernier!...
P.S.
Central Park, Guillaume Musso, XO Editions, 2014/
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24 Heures du Mans 1988 / 11 - 12 juin
Départ de Mansell à l'issue de la saison 92, retraite d'Alain Prost fin 93, disparition de Senna en 94, la Formule 1 nous semble terriblement orpheline. A partir de 1995 notre motivation migre du côté des 24 H du Mans qui nous ont attirés sur le terrain depuis 1988...
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Mike Hailwood
A l’instar de son compatriote John Surtees, Mike Hailwood fut champion motocycliste avant de s’engager en sport automobile. Le pilote britannique fut titré quatre fois champion du monde en catégorie 500cc entre 1962 et 65.
Première période : 1963-1965
Fils d’un amateur de motocyclisme qui se frotta à la compétition, Mike baigna depuis sa tendre enfance dans l’atmosphère des deux roues. A l’abri des soucis financiers, le jeune britannique se lance plus tard dans la course moto où il excelle rapidement. Il fut titré quatre fois champion du monde en catégorie 500cc entre 1962 et 65. Nombre de motos passèrent entre ses mains : Ducati, NSU, MV Agusta, Norton, Triumph, Paton, AJS, FB Mondial, EMC,MZ, Honda, Yamaha, Suzuki. Mike mènera la plupart à la victoire. Muni d’un appétit de course insatiable, il s’essaie à l’automobile sous l’instigation de Reg Parnell qui lui confie une F1 en 63.
Hailwood participe à deux courses sur une Lotus 24 puis une Lola MK4 aux grands Prix d’Angleterre et d’Italie. Dix-septième temps sur la grille et huitième place à Silverstone, dix-septième place aux essais à Monza et dixième position au passage du drapeau à damier. Après ces débuts encourageants, il dispute en 64 une saison complète sur une Lotus 25 BRM. Il réalise une belle performance lors de la première course à Monaco et marque son premier point en Grand Prix. Le motard termine huitième en France, en Autriche et aux Etats Unis. Ses autres courses sont ponctuées d’abandons. Courant dans deux disciplines simultanément, Mike a du mal à concilier ses deux carrières, il privilégie la moto en 65. Il dispute le GP de Monaco F1 et abandonne sur bris de boîte. Inscrit aussi au GP d’Angleterre, il ne peut prendre le départ de la course pour des raisons techniques.
Cette première période ne permit pas à « Mike the bike » comme on le surnomme de briller sur quatre roues. La structure privée de Parnell ne lui fournit pas de voitures suffisamment compétitives. Le pilote a cependant acquis de l’expérience. Alors qu’en 66 et 67 Agostini le domine en 500cc, il est champion des catégories 250 et 350cc. Honda renonce en 68 à son engagement officiel, Mike est encore lié par contrat. La seule machine qu’il puisse dorénavant piloter est une moto de la marque. Un point qui va précipiter sa mutation. Après avoir raccroché son casque moto en Championnat du Monde, Hailwood se recentre sur sa carrière automobile. Il lui arrive cependant de reprendre du service lors de quelques courses motos que l’on qualifiera de secondaires.
Deuxième période : 1969-1973
Hailwood pilote en endurance chez John Wyer, enregistrant une belle troisième place aux 24H du Mans 69, associé à David Hobbs sur la Ford GT 40. Il court pour Porsche Wyer au Mans en 70 tandis qu’en 1971 John Surtees, devenu constructeur, lui confie en F1 sa Surtees TS 9. Il finit quatrième à Monza lors d’une course échevelée dont l’arrivée se dispute « dans un mouchoir ». La saison suivante Mike réalise une saison complète finissant à la huitième place du Championnat Mondial toujours au volant d’une Surtees. C’est encore en Italie qu’il obtient son meilleur résultat, une deuxième place à Monza. Le britannique court aussi en Formule 2, il devient Champion d’Europe de la spécialité aux commandes bien sûr d’une Surtees (1).
La saison 73 sera plus difficile pour ce qui concerne la F1. Disputant le Championnat d’endurance en parallèle sur Mirage Ford, il gagne les 1000km de Spa. En monoplace la Surtees ne lui permet pas d’enregistrer de résultats probants, quelques classements hors des points et côté passif de nombreux abandons. Lors du GP d’Afrique du sud, Mike Hailwood est heurté par Charlton puis Regazzoni qui ne peut éviter la Surtees. Pilote et homme valeureux, il entreprend de délivrer le Suisse sonné dans sa voiture en flammes. Il se brûle les mains mais avec l’aide des commissaires sort le pilote de son cockpit.
Mc Laren l’engage l’année suivante, il est devenu une valeur sûre dans la reine des formules. Equipier du Champion du monde Emerson Fittipaldi, Hailwood se classe souvent dans les points. Il réalise un podium, une 3ème place en Afrique du sud mais va être victime d’un accident en fin de course sur le Nürburgring. Mike a une jambe cassée, un genou atteint et un tendon d’Achille rompu…A la suite d’une longue convalescence, il n’est plus en pleine possession de ses moyens et décide de mettre un terme à sa carrière automobile.
Come back
Après s’être retiré un moment en Nouvelle Zélande, Il reviendra à ses premières amours. Victorieusement en 1978 et 79 lors du Tourist Trophy qu’il remporta à nouveau sur l’Ile de Man, l’une des courses motocyclistes les plus dangereuses. « Mike the bike » sent alors le moment de cesser de prendre des risques et renonce définitivement à la course.
Ironie du sort…Il décède en 1981 à 40 ans après un accident de la route (2) au cours duquel sa fille succomba.
Il y aurait assurément encore à dire sur Mike Hailwood, surtout de la part de ceux qui l’ont connu et côtoyé. Mon sentiment est qu’il fut la représentation idéale du sportif talentueux, téméraire, rugueux mais au comportement irréprochable. Il symbolise une époque à la fois violente et romantique durant laquelle les pilotes liaient souvent amitié et tout au moins savaient se respecter.
1- Cette année-là la plupart des courses furent remportées par des pilotes F1 qui ne marquaient pas de points pour le Championnat d’Europe. Hailwood fut le meilleur des pilotes « non gradés ».
2-Hailwood en compagnie de sa fille et son fils heurta un camion dont le chauffeur effectuait un demi-tour interdit très dangereux. Son fils légèrement blessé s’en tira.
Mike Hailwood / 1940-1981 / 50 Grands Prix F1 - 2 podiums / 9 Titres mondiaux en moto (250-350-500).
* Publié sur le site "Racing'Memories" en juin 2018
SdS
Photos: DR
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Carnets de Grand Prix #20
Grand Prix de Belgique / 26-27-28 août 94
En 94 nous nous décidons à retrouver Spa mais notre motivation est émoussée. Deux cadors ont quitté la F.1 . Prost a pris sa retraite après son 4è titre mondial et Mansell, remplacé par le français en 93, a émigré aux US pour courir en Indy car . A. Senna s’est tué à Imola début mai, la TV devant laquelle nous étions postés retransmit le drame en direct. Il restait Schumacher et Hill mais leur charisme n’atteignait pas celui des hommes précédemment cités.
La pluie arrosa copieusement les spectateurs au cours des essais qui furent dominés par Barrichello et sa surprenante Jordan devant Schumacher(Benetton), Hill(Williams Renault), Irvine(Jordan) et Alesi(Ferrari). Le jour de la course le ciel ferma les vannes mais la piste lavée est peu adhérente et Schumacher qui a pris le large fait un tête à queue, repart sans perdre la tête et domine la course jusqu’au drapeau à damier. L’allemand va prendre une douche froide lorsque après le podium il apprend son déclassement ! Lors de sa sortie de route il a en fait détérioré la cale de son fond plat qui ne mesure plus la cote obligatoire, sa voiture n’est plus conforme et malgré les réclamations de l’équipe Benetton, Schumi perd le bénéfice de sa belle course, c’est Hill qui en profite et empoche les points de la première place.
Schumacher va remporter le titre mais de manière douteuse, il sortit Hill au GP d’Australie précipitant l’issue de son duel avec l’anglais qui tentait de le passer.
Mes carnets de Grand Prix s’achèvent cette année-là pour un bon bout de temps*. Depuis 1988, les 24 H du Mans devinrent une destination incontournable. Cette même année la lutte Porsche-Jaguar avait été magnifique et l’épreuve m’avait captivé. C’est vers la Sarthe que notre passion allait migrer à partir de 95.
* j'ai repris "du service" en 2010 à Spa pour le GP de Belgique.
SdS
Photos: © GM / A. Senna à Spa en 1993... Hommage / Hill vainqueur SPA 1994 /
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Gérard Ducarouge
Après Jean Pierre Beltoise, Gérard Ducarouge nous a quitté...
Il fut un ingénieur et technicien du sport automobile de pointe. Sa carrière débuta chez Nord-Aviation puis il entra chez Matra. Il fut un pilier de la marque, particulièrement au département prototypes où il créa et fit évoluer les 650, 660 et 670-680 : trois victoires au Mans et deux Championnats du monde constructeurs.
Lorsque Matra cessa ses activités sport auto, Gérard Ducarouge n’eut aucun mal à retrouver un employeur. Il prit en charge la création de nombreuses Formules 1, chez Ligier, chez Alfa-Roméo puis Lotus où il forma avec Senna un duo en totale symbiose.
Il quitta Lotus peu de temps après le départ du brésilien chez Mc Laren. Sollicité par Enzo Ferrari en personne, il déclina l'offre car fidèle à son contrat avec Lotus. « Duca » travailla ensuite chez Larrousse puis retourna chez Ligier. Après 31 ans dans le milieu de la compétition, le décès de Senna en 1994, Ducarouge est saturé. Il pense prendre un peu de recul mais Matra automobile le réclame pour créer l’Espace F1 pour le compte de Renault.
Qui mieux que lui pouvait prendre en charge la création d’un tel engin!? L’ingénieur resta encore chez Matra pour développer des contrats internationaux en collaboration avec Renault, notamment en Asie.
Travailleur acharné, Gérard Ducarouge accéda ensuite à une retraite méritée après ce parcours professionnel si riche. Pétri de qualités, humaines et professionnelles, il fut apprécié par tous les employeurs qui lui firent confiance. Un cancer est venu à bout de ce monument du sport automobile.
Gérard Ducarouge (24.10.1941 – 19.02.2015)
SdS
Photos: 1 @ Sutton / 2-3 DR / 4 @ GM
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Carnets de Grand Prix # 19
Grand Prix de Belgique /27-28-29 Août 1993
En 93 nous optons encore pour Spa, ce superbe circuit naturel. On y trouve de beaux secteurs où les F.1 nous en mettent plein les yeux : l’épingle de la Source, la descente vers l’Eau rouge, la compression du raidillon, les grandes courbes de Pouhou et Fagnes, Blanchimont le retour si rapide vers les stands, « l’arrêt bus » qui ralentit les monoplaces passant si près de notre regard. Un seul problème : le micro climat humide attirant facilement les nuages au dessus de la piste.
Cette année-là Sainte H2o nous offre du répit, ouvrant une fenêtre sporadique à l’astre solaire. Alain Prost a fait son retour chez Williams Renault après une année sabbatique. Le soleil de Francorchamps serait-il un bon présage pour le français ? L’écurie championne en titre a engagé Damon Hill, le fils de Graham, pour le seconder. Senna qui lorgnait vers l’équipe anglo-française se fit « doubler » et resta chez Mc Laren qui perdit Honda, revenant au V8 Ford Cosworth.
Prost et Hill occupent la première ligne à l’issue des essais. Prostichon s’empare du leadership dès le départ et mène avec autorité jusqu’au 30è tour. Nous commencions à percevoir quelques notes de la Marseillaise quand au jeu stratégique des changements de pneus Damon Hill prend le dessus grâce à un arrêt plus précoce, plus rapide. God save the Q. prend donc le relais de la composition de Rouget de L.Cependant le petit français mènera au mieux sa barque ou plutôt sa monoplace sur l’ensemble de la saison à la fin de laquelle il triomphe pour la quatrième fois au niveau mondial(7 victoires). Au crépuscule de cette saison, il sent le moment de passer la main sur ce succès et décide de prendre sa précoce retrait de pilote. De nouveaux horizons se dessinent, il prendra plus tard les rênes d’une écurie de F.1…Mais ceci est une autre histoire…
SdS
Photos: © GM : 1 - Damon Hill 2 - Ayrton Senna
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Carnets de Grand Prix #18
Grand Prix de Belgique 1992 / 28-29-30 Août
Je pars seul à Spa en août 92, ma seule compagnie est la récente Clio 16S que m’a prêté l’ami encore propriétaire mais qu’il doit me céder dans deux mois ( les collaborateurs Renault ne peuvent vendre d’autos qu’au bout de six mois)
Guilleret, je pousse un peu la mécanique, heureuse époque où les radars fixes n’avaient pas encore fleuri et les points ne hantaient pas encore l’esprit des titulaires de permis de conduire …
Ma compagne sera donc la pluie, classique à Spa ! On plante la tente dans le sous bois, on discute avec les voisins pour tuer le temps en dehors des horaires du circuit . Le soir on s’endort avec les gouttes qui résonnent sur la toile et les hymnes anglais et allemand que des spectateurs basculent en boucle depuis leur luxueux camping car .
Les allemands attendent beaucoup de Schumacher (Benetton) quant aux anglais leur God…supporte Mansell mais nous sauvera-t-il de la pluie ?
Aux essais Mansell (Williams Renault) fait la loi devant Senna (Mc Laren Honda) puis suivent Schumi , Patrese (Williams Renault) , Alesi (Ferrari) et Berger (Mc Laren) . Départ de la course dimanche : lors des dix premiers tours ça joue au yoyo, la pluie redouble depuis le départ et avec les arrêts pneus la première place passe de Senna à Mansell puis Patrese, encore Senna
puis Mansell qui se maintient en tête jusqu’au 33è tour. La piste va s’assécher et Schumacher choisit de monter des slics (piste sèche) rapidement, les Williams boys eux attendent mais sont moins rapides en piste… Le jeune allemand s’impose après l’arrêt tardif des Williams, remportant son premier succès en F.1 grâce à une stratégie pointue. On redonne donc l’hymne germanique sur le podium, il sera souvent à l’honneur par la suite avec les sept titres mondiaux du baron rouge.
SdS
Photos : © GM / Schumacher (Benetton) - Senna (Mc Laren
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Carnets de Grands Prix # 17
Grand Prix de France / Magny-cours 3-4-5 juill 92
En 92 pas de Grand Prix de France pour raison professionnelle. Mon neveu se libère pour y assister avec un copain...Compte rendu livré :
Cette année-là Jean Jacques et Pascal roulaient direction Nevers pour le week-end du G P de France . Le nouveau circuit de Magny-cours en est à son deuxième G P de F.1 . C’est tout neuf mais on a une impression de pas encore fini. La tente est plantée dans un champ qui surplombe la piste.
Les essais confirment la supériorité des Williams Renault et Mc Laren rame derrière : pôle pour Mansell devant Patrese puis Senna et son équipier Berger.
En souvenir du P. Ricard nos deux joyeux lurons se prennent un petit jaune en soirée avant de squatter les stands (de l’utilité de la pince coupante)…
Dimanche matin ils sont postés devant l’épingle d’Adélaïde, un freinage stratégique après la ligne droite. Au départ Patrese bondit devant Mansell, les Williams vont s’échapper tandis que Senna et Schumacher le jeune allemand de Benetton s’accrochent,
déclenchant un superbe bouchon d’où se faufilent tant bien que mal de nombreux pilotes. Nos deux gars étaient aux premières loges ! Le 18è tour est le moment où les nuages qui se sont amassés au dessus de la piste décident de libérer des hallebardes. La course est interrompue…Deuxième départ une fois le déluge passé : les rôles sont inversés, Mansell devant Patrese. Les positions ne bougeront plus quant aux deux premiers. Malheureusement il ne se passe plus grand chose ensuite que le défilé victorieux des Williams avec le diabolique moustachu en tête. La troisième marche du podium revient à Brundel Sur la Benetton.
Nos deux compères se préparent à rentrer lundi et Jean Jacques qui a reçu entre temps un RV pour signature d’embauche s’est payé le luxe de le faire reporter à mardi auprès de son futur employeur !
Jean Jacques M. pour SdS
Photos: DR