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Post & Scriptum - Page 31

  • 24 Heures du Mans 1993 / 19 - 20 juin

    Peugeot fort de sa victoire en 92 où j’avais fait l’impasse sur les 24 Heures, remet son titre en jeu en 93...

     

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  • 24 Heures du Mans 1991 / 22 - 23 juin

    Deux exclusivités lors de ces 24 heures : les nouveaux stands que nous découvrons, massifs avec l’imposante tour de contrôle et la toute récente 905 Peugeot , équipage vedette : Rosberg-Dalmas-Raphanel .

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  • Quiz...

     

     

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    Il s'agit d'identifier ce pilote : le premier lecteur qui y parvient gagne le livre "Le Challenge" présenté sur le site... A vos commentaires et bonne chance...!

    (Pour recevoir le livre le gagnant indiquera son adresse par message privé en cliquant sur l'icône "enveloppe" sur le bandeau gauche du site) 

    SdS

    Photo: DR                                                                                      

  • 24 Heures du Mans 1990 / 16 - 17 juin

    En 1990 l’ACO inaugure deux chicanes dans les Hunaudières. La sécurité y gagne, plus de pointe à 400 km/h aux essais... C’est la fin de la mythique ligne droite.

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  • Le collier rouge

    Destin singulier que celui de ce chien adopté par un paysan mobilisé au début du premier conflit mondial. L'homme se montre réfractaire à l'idée de cet affrontement humain qui n'a pas de sens à ses yeux mais se résout à participer aux hostilités. Son fidèle compagnon à quatre pattes l'a suivi obstinément jusque dans les Dardanelles... 

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  • 24 Heures du Mans 1989 / 10 - 11 juin

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    Une bataille triangulaire s’annonce pour ces 24 Heures, l’équipe Sauber Mercedes s’est particulièrement renforcée (trois voitures). Elle exhibe du lourd sous ses couleurs argent : un V8 de 5 litres turbocompressé, une carrosserie trapue qui chapote tout cela, l’ensemble fait penser au rouleau compresseur vis à vis de la concurrence. Les Jaguar semblent bien fluettes mais nous régalent toujours l’ouïe au son strident de son V12 atmo. Des écuries privées engagent la Porsche 962, un peu vieillissante mais valeur sûre, notamment celles de l’équipe Joest de  solide réputation.

     

    Au baisser du drapeau, la Mercedes 61 prend la tête pour l’abandonner rapidement à la Jaguar n°3 qui fait office de lièvre dans l’équipe puis la Porsche 9 du Joest racing prend le relai, menant une belle cadence . Visiblement Mercedes est sur la réserve, se bornant à suivre scrupuleusement son tableau de marche en semblant attendre son heure.

     

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    Après un sursaut d’honneur de la Jaguar n°1 de Lammers-Tambay-Gilbert-Scott, Mercedes affirme son hégémonie avec l’équipage 63 Mass-Reuter-Dickens qui accélère le rythme et domine le dernier tiers de course. L’équipe germano-helvétique enfonce le clou en plaçant sa deuxième voiture en seconde position, la troisième revenant à la valeureuse Porsche Joest n°9 de Stuck-Wolleck, vieux briscards du Mans. Après la course, nous déambulons côté stands. En contournant vers la chicane, nous tombons sur le parc fermés où la vision des bolides rescapés, délaissés, sales, encore chauds et portant les stigmates de leur combat nous peine un peu. Respect pour les bolides, les honneurs, les podiums sont faits de chair à l’exclusion de toute autre matière. 

    SdS

    Photos : DR / 1 : Sauber Mercedes - Porsche / 2 : Jaguar

  • Central Park

     

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    Un polar à couper le souffle. Guillaume Musso a concocté une folle intrigue aux rebondissements multiples. Le lecteur effectue un périple endiablé au fil des pages de ce roman dont le dénouement est particulièrement déroutant... Les deux personnages centraux s'éveillent un matin, menottés sur un banc de Central Park. L'une est flic à Paris, l'autre pseudo pianiste américain en tournée à Dublin...place à l'action!...Avis aux amateurs d'aventures rocambolesques comme l'on disait au siècle dernier!...

    P.S.

    Central Park, Guillaume Musso, XO Editions, 2014/

  • 24 Heures du Mans 1988 / 11 - 12 juin

     Départ de Mansell à l'issue de la saison 92, retraite d'Alain Prost fin 93, disparition de Senna en 94, la Formule 1 nous semble terriblement orpheline. A partir de 1995 notre motivation migre du côté des 24 H du Mans qui nous ont attirés sur le terrain depuis 1988... 

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  • Mike Hailwood

    Mike Hailwood

    A l’instar de son compatriote John Surtees, Mike Hailwood fut champion motocycliste avant de s’engager en sport automobile. Le pilote britannique fut titré quatre fois champion du monde en catégorie 500cc entre 1962 et 65.

     

    Première période : 1963-1965

    Fils d’un amateur de motocyclisme qui se frotta à la compétition, Mike baigna depuis sa tendre enfance dans l’atmosphère des deux roues. A l’abri des soucis financiers, le jeune britannique se lance plus tard dans la course moto où il excelle rapidement. Il fut titré quatre fois champion du monde en catégorie 500cc entre 1962 et 65. Nombre de motos passèrent entre ses mains : Ducati, NSU, MV Agusta, Norton, Triumph, Paton, AJS, FB Mondial, EMC,MZ, Honda, Yamaha, Suzuki. Mike mènera la plupart à la victoire. Muni d’un appétit de course insatiable, il s’essaie à l’automobile sous l’instigation de Reg Parnell qui lui confie une F1 en 63.

    mike hailwood

    Hailwood participe à deux courses sur une Lotus 24 puis une Lola MK4 aux grands Prix d’Angleterre et d’Italie. Dix-septième temps sur la grille et huitième place à Silverstone, dix-septième place aux essais à Monza et dixième position au passage du drapeau à damier. Après ces débuts encourageants, il dispute en 64 une saison complète sur une Lotus 25 BRM. Il réalise une belle performance lors de la première course à Monaco et marque son premier point en Grand Prix. Le motard termine huitième en France, en Autriche et aux Etats Unis. Ses autres courses sont ponctuées d’abandons. Courant dans deux disciplines simultanément, Mike a du mal à concilier ses deux carrières, il privilégie la moto en 65. Il dispute le GP de Monaco F1 et abandonne sur bris de boîte. Inscrit aussi  au GP d’Angleterre, il ne peut prendre le départ de la course pour des raisons techniques.

    Cette première période ne permit pas à « Mike the bike » comme on le surnomme de briller sur quatre roues. La structure privée de Parnell ne lui fournit pas de voitures suffisamment compétitives.  Le pilote a cependant acquis de l’expérience. Alors qu’en 66 et 67 Agostini le domine en 500cc, il  est champion des catégories 250 et 350cc. Honda renonce en 68 à son engagement officiel, Mike est encore lié par contrat. La seule machine qu’il puisse dorénavant piloter est une moto de la marque. Un point qui va précipiter sa mutation. Après avoir raccroché son casque moto en Championnat du Monde, Hailwood se recentre sur sa carrière automobile. Il lui arrive cependant de reprendre du service lors de quelques courses motos que l’on qualifiera de secondaires.

     

    Deuxième période : 1969-1973

                     Mike Hailwood

    Hailwood pilote en endurance chez John Wyer, enregistrant une belle troisième place aux 24H du Mans 69, associé à David Hobbs sur la Ford GT 40. Il court pour Porsche Wyer au Mans en 70 tandis qu’en 1971 John Surtees, devenu constructeur, lui confie en F1 sa Surtees TS 9. Il finit quatrième à Monza  lors d’une course échevelée dont l’arrivée se dispute « dans un mouchoir ».  La saison suivante Mike réalise une saison complète finissant à la huitième place du Championnat Mondial toujours au volant d’une Surtees. C’est encore en Italie qu’il obtient son meilleur résultat, une deuxième place à Monza. Le britannique court aussi en Formule 2, il devient Champion d’Europe de la spécialité aux commandes bien sûr d’une Surtees (1)

    La saison 73 sera plus difficile pour ce qui concerne la F1. Disputant le Championnat d’endurance en parallèle sur Mirage Ford, il gagne les 1000km de Spa. En monoplace la Surtees ne lui permet pas d’enregistrer de résultats probants, quelques classements hors des points et côté passif de nombreux abandons. Lors du GP d’Afrique du sud, Mike Hailwood est heurté par Charlton puis Regazzoni qui ne peut éviter la Surtees.  Pilote et homme valeureux, il entreprend de délivrer le Suisse sonné dans sa voiture en flammes. Il se brûle les mains mais avec l’aide des commissaires sort le pilote de son cockpit. 

     

    mike hailwood

    Mc Laren l’engage l’année suivante, il est devenu une valeur sûre dans la reine des formules. Equipier du Champion du monde Emerson Fittipaldi, Hailwood  se classe souvent dans les points. Il réalise un podium, une 3ème place en Afrique du sud mais va être victime d’un accident en fin de course sur le Nürburgring. Mike a une jambe cassée, un genou atteint et un tendon d’Achille rompu…A la suite d’une longue convalescence, il n’est plus en pleine possession de ses moyens et  décide de mettre un terme à sa carrière automobile.

    Come back

                       Mike Hailwood

    Après s’être retiré un moment en Nouvelle Zélande, Il reviendra à ses premières amours. Victorieusement en 1978 et 79 lors du Tourist Trophy qu’il remporta à nouveau sur l’Ile de Man, l’une des courses motocyclistes les plus dangereuses. « Mike the bike » sent alors le moment de cesser de prendre des risques et renonce définitivement à la course.

    Ironie du sort…Il décède en 1981 à 40 ans après un accident de la route (2) au cours duquel sa fille succomba.

    Il y aurait assurément encore à dire sur Mike Hailwood, surtout de la part de ceux qui l’ont connu et côtoyé. Mon sentiment est qu’il fut la représentation idéale du sportif  talentueux, téméraire, rugueux mais au comportement irréprochable. Il symbolise une époque à la fois violente et romantique durant laquelle les pilotes liaient souvent amitié et tout au moins savaient se respecter.

     

    1- Cette année-là la plupart des courses furent remportées par des pilotes F1 qui ne marquaient pas de points pour le Championnat d’Europe. Hailwood fut le meilleur des pilotes « non gradés ».

    2-Hailwood en compagnie de sa fille et son fils heurta un camion dont le chauffeur effectuait un demi-tour interdit très dangereux. Son fils légèrement blessé s’en tira.

     

    Mike Hailwood / 1940-1981 /  50 Grands Prix F1 - 2 podiums / 9 Titres mondiaux en moto (250-350-500). 

     

    * Publié sur le site "Racing'Memories" en juin 2018 

    SdS

    Photos: DR

  • Carnets de Grand Prix #20

                      Grand Prix de Belgique / 26-27-28 août 94

     

    gp belgique 1994

     

    En 94 nous nous décidons à retrouver Spa mais notre motivation   est émoussée. Deux cadors ont quitté la F.1 . Prost a pris sa retraite après son 4è titre mondial et Mansell, remplacé par le français en 93, a émigré aux US pour courir en Indy car . A. Senna s’est tué à Imola début mai, la TV devant laquelle nous étions postés retransmit le drame en direct. Il restait Schumacher et Hill mais leur charisme n’atteignait pas celui des hommes précédemment cités.

                La pluie arrosa copieusement les spectateurs au cours des essais qui furent dominés par Barrichello et sa surprenante Jordan devant Schumacher(Benetton), Hill(Williams Renault), Irvine(Jordan) et Alesi(Ferrari). Le jour de la course le ciel ferma les vannes mais la piste lavée est peu adhérente et Schumacher qui a pris le large fait un tête à queue,  repart sans perdre la tête et domine la course jusqu’au drapeau à damier. L’allemand va prendre une douche froide lorsque après le podium il apprend son déclassement ! Lors de sa sortie de route il a en fait détérioré la cale de son fond plat qui ne mesure plus la cote obligatoire, sa voiture n’est plus conforme et malgré les réclamations de l’équipe Benetton, Schumi perd  le bénéfice de sa belle course, c’est Hill qui en profite et empoche les points de la première place.

     

    gp belgique 1994

     

     

    Schumacher va remporter le titre mais de manière douteuse, il sortit Hill au GP d’Australie précipitant l’issue de son duel avec l’anglais qui tentait de le passer.

     

                  Mes carnets de Grand Prix s’achèvent cette année-là pour un bon bout de temps*. Depuis 1988, les 24 H  du Mans devinrent une destination incontournable. Cette même année la lutte Porsche-Jaguar avait été magnifique et l’épreuve m’avait captivé. C’est vers la Sarthe que notre passion allait migrer à partir de 95.

     

    * j'ai repris "du service" en 2010 à Spa pour le GP de Belgique.

    SdS

     

    Photos: © GM / A. Senna à Spa en 1993... Hommage / Hill vainqueur SPA 1994 /