Concevoir une voiture de course oblige à se baser sur une règlementation destinée à équilibrer les forces en présence et canaliser l’esprit inventif des ingénieurs. Certains sont tentés d’exploiter les failles du règlement, ils lisent parfois entre les lignes et trouvent des solutions particulièrement ingénieuses pour imposer leur création. Mais de là à la tricherie…Il n’y a qu’un tout petit pas. Les cas commencent à apparaître à la fin des années 70 lorsque les intérêts financiers des sponsors et l’implication des grands constructeurs pèsent sur la compétition. Rappel de quelques exemples notoires…
Post & Scriptum - Page 22
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Tricher n'est pas courir
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Offensive du milieu de grille...Et podium !
Depuis la douzième position au premier passage sur la ligne, le pilote de la monoplace verte et argent n’a cessé d’attaquer tout au long de cette course. Il a profité de quelques abandons mais aussi dépassé huit adversaires pour se hisser sur le podium…Lauda vient d’abandonner et il ne lui reste plus que quatre tours à accomplir après lesquels la seconde marche de ce podium l’attend...
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Kilomètre zéro

Maëlle, jeune femme à la tête d’une Start up florissante apprend qu'une amie inséparable est atteinte d’un cancer. Cette dernière la charge d’une mission vitale en Himalaya. Elle accepte de quitter un moment son activité si prenante pour vivre un périple.
Oublier son ego et suivre avant tout son cœur. Privilégier l’amour, l’essence de l'existence … Périple salvateur… Mais pour qui ? La demandeuse ou la missionnaire ?
Réponse dans l’épilogue de ce livre.
Kilomètre zéro - Maud Ankaoua – Editions originales Eyrolles / 2017
PS
Photo : GM
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Ludovico Scarfiotti - à relire
Ce 8 juin 1968 dans le joli cadre des Alpes bavaroises, Ludovico Scarfiotti s’est installé dans le cockpit de la Porsche 910 Bergspyder… Il se prépare à une montée d’essai, la dernière de sa carrière…

Le parcours de Ludovico Scarfiotti fut-il influencé par son appartenance familiale au clan Agnelli? Neveu du grand patron italien (Groupe Fiat), le jeune turinois fréquente les circuits et court pour le plaisir à partir de 1955 sur une Fiat 1100 en révélant à qui voulait le percevoir un coup de volant incisif. Il s’attaque l’année suivante à l’éprouvante épreuve des Mille Miglia, il y confirme son talent par une victoire de classe. Scarfiotti renouvèle la performance en 1957, année ou il remporte en parallèle le titre national italien de la montagne catégorie GT.
Il réitère en 58 puis en 59 où au volant d’une Osca 1100, il remporte 12 courses de côte sur 14 dans son championnat national.
C’est en 1960 qu’il tombe dans le giron Ferrari, influence de l’Avocato ? Sa carrière prend alors de l’essor. Ludovico poursuit son ascension, toute naturelle, il s’attaque à la côte mais dans le Championnat d’Europe. L’homme aime la route, pour preuve il obtient une 4ème place scratch à la Targa Florio confirmant ses dispositions en matière d’endurance. En 1962, l’italien remporte son premier titre européen de la montagne sur une Dino 196 SP mais illustre son éclectisme en se frottant aux circuits en catégorie sport.
Il termine 3ème aux 1000 km de Paris et remporte le Circuito del Garda. Il gagne la confiance de Ferrari et débute 1963 par une victoire à Sebring, toujours en catégorie Sport, il finit second de la Targa puis triomphe au Mans avec Bandini.Le Commandatore lui offre du coup un baquet de monoplace en F.1, celui de la Ferrari 156 mais un accident au Grand Prix de France à Reims le blesse sérieusement aux jambes, ralentissant son parcours.
1964 voit le retour de Scarfiotti en catégorie Sport, il termine second à Sebring et démontre son retour en forme en remportant associé à Vaccarella l’épreuve du Nurburgring, il finit 3ème à Reims.
L’italien renoue avec la monoplace en 1965 mais pour deux courses hors championnat chez BRM, commettant une infidélité forcée à la Scuderia qui semble douter de l’italien dans cette spécialité. Il remporte une nouvelle fois pour Ferrari le Nurburgring en Sport puis dans un domaine qui lui tient à cœur un second titre européen de la montagne sur la Dino 206P.

Scarfiotti associé à Parkes triomphe à Spa en 1966 au volant de la sublime Ferrari P3 et faillit bien l’emporter encore une fois au Nurburgring. Targa Florio, Sebring, Le Mans, Nurburgring, Spa… L’italien n’a plus rien à prouver sur les circuits d’endurance aussi retrouve-t-il cette année 66 la monoplace rouge en F.1, le transalpin va réveiller l’amour propre national en coupant en tête la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie à Monza.

Un triomphe national! Il devient un héros et reste à ce jour le dernier pilote italien victorieux de son Grand Prix au volant d’une Ferrari.
La saison 1967 verra Scarfiotti se distinguer toujours en Sport avec trois secondes places à Daytona, Monza et au Mans, il poursuit en parallèle et avec pugnacité la F.1, obtenant hors championnat une 5ème place lors de la Course des Champions, une victoire à Syracuse. Il est 6ème à Zandwoort mais la Scuderia perd un de ses équipiers cette saison-là en la personne de son compatriote Bandini lors d’un terrible crash au Grand Prix de Monaco. Autre compagnon d’écurie, Parkes subit un grave accident en Belgique qui l’écarte pour longtemps des circuits. L’ambiance s’est détériorée au sein de la Scuderia et Ludovico qui fait fi des liens privilégiés Agnelli-Ferrari entre en désaccord avec l’équipe italienne en fin de saison, il dispute le Grand Prix d’Italie au volant d’une Eagle.
La rupture est fermement consommée et 1968 voit l’italien en F.1 sur une Cooper vieillissante, terminant cependant 4ème aux Grands Prix d’Espagne et de Monaco. Il signe aussi en parallèle avec Porsche qui recherche un spécialiste de la montagne, termine second en Sport à Brands Hatch sur une 907. Renouant avec ses anciennes amours, au mois de juin il participe pour la marque allemande à la course de côte de Rossfeld, il y périra à 34 ans lorsque, victime d’un incident mécanique probable, sa voiture sort de la route et tombe au ravin.

Ludovico Scarfiotti / 18/10/1933 - 8/06/1968 /
SdS
Photos: DR
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Spa endurance 1973
1000 km de Spa Francorchamps 1973
La course des gros cœurs
Henri Pescarolo détient le record absolu en course de l’ancien circuit de Spa Francorchamps (1) (14,120 km) en 3’13’’4, moyenne 262,461 km/h. Voici comment il en parle (2) : "Compte tenu de la longueur du circuit, nous ne pouvions faire que quelques tours durant les essais. Cela ne nous donnait que peu de temps pour comprendre le comportement de la voiture et faire les changements appropriés. J’ai toujours aimé les virages rapides et la Matra 670 aussi. Après Les Combes, nous arrivions sur les enchaînements de Burnenville, Malmédy, Masta, Stavelot. Dans la courbe de Burnenville, nous passions à 300 kilomètres/heure sur une surface instable, nous étions les rois ... Le châssis était incroyable. Vous pourriez penser que dans les longues lignes droites, nous pouvions nous reposer un peu entre deux virages : erreur, en fait nous n’avions pas le temps de reprendre notre souffle. À 300 kilomètres/heure, nous savions que la moindre erreur pouvait tourner à la catastrophe ".
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David Purley - à relire
Héritier d’une famille anglaise ayant crée la célèbre firme des réfrigérateurs Lec, David Purley entre dans l’armée de sa très Chère Majesté où il va s’aguerrir et canaliser sa hardiesse. Un saut en parachute manquera de l’envoyer pour de bon au ciel, aussi lorsque le jeune homme quitte l’uniforme d’officier parachutiste, c’est inspiré par son ami Derek Bell qu’il se lance dans la compétition automobile...
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Victoires françaises au Mans # 2
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1950 Talbot Lago T 26
1972 Matra 670
1973 Matra 670B
1974 Matra 670B
1978 Renault Alpine A 442B
1980 Rondeau 379B
1992-1993 Peugeot 905 Evo 1B
2009 Peugeot 908 HDI Fap
Photos : © GM 1/43 / en action : DR
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Victoires françaises au Mans # 1 (avant guerre)
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1923 Chenard et Walker sport
1925-1926 Lorraine Dietrich B3-6
1937 Bugatti 57-G
1938 Delahaye 135 CS
1939 Bugatti 57S
Photos :© GM 1/43 / clic : DR
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Pedro Rodriguez - à relire
Né le 18/01/1940 au Mexique dans une famille aisée le jeune Pedro s’adonne à la moto très jeune avec son frère cadet Ricardo. Il se lance dans la compétition et devient champion du Mexique en 53 et 54.
Il passe aux quatre roues et gagne sa première course sur une Jaguar à l’âge de 15 Ans...
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Formule 1 1969: échec de la transmission intégrale
Formule 1 1969, la transmission intégrale en échec
L’année 1969 de Formule 1 fut marquée par des tentatives techniques qui s’avérèrent décevantes sur la piste. Le recours à la transmission intégrale paraissait pourtant avantageux sur le papier. Les problèmes de motricité engendrés par le passage de la puissance aux roues arrière poussèrent Colin Chapman chez Lotus et Derek Gardner pour le compte de Matra à se pencher (de même que quelques autres) sur le sujet…